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Test – Dead Cells

Dead Cells est de ces jeux que j’ai lancé la première fois, certes en sachant que les premiers avis étaient très positifs, mais sans rien en attendre. Non pas que je sois allergique aux jeux tout de gros pixels vêtus, mais la palette graphique, très sombre et la réputation du jeu côté difficulté en faisait à priori un jeu qui n’est pas fait pour moi. Pourtant, me voilà en train d’enchaîner les parties de Dead Cells, délaissant petit à petit tous les autres jeux…

Quand Castlevania rencontre Spelunky

Après cette introduction qui devrait, normalement, vous avoir mis l’eau à la bouche, laissez-moi maintenant planter le décor de cette belle surprise de l’été.

Si je devais résumer Dead Cells en quelques références, ce serait Castlevania rencontre Spelunky avec une pointe de Dark Souls. L’insiparation Castlevania, est sans doute la plus flagrante : on parcourt un donjon, avec sur notre chemin des armes toujours plus puissantes et des capacités qui permettent d’atteindre des zones inaccessibles autrement. En revanche, les choses se corsent quand on ajoute le côté roguelite de Spelunky dans la formule.

Votre personnage étant immortel (mais pas invincible), vous serez reconduit à l’entrée du jeu à chaque fois que votre jauge de vie aura atteint zéro. Mais voilà, à chaque nouvelle vie, le château aura complètement changé, chaque niveau étant généré de manière procédurale. Cela dit, les environnement eux restent fixes : par exemple, vous commencerez toujours chaque run du jeu par la prison. Seule la disposition des salles, des ennemis et des loots changera. Comme dans tout bon roguelite, ce perpétuel recommencement ne sera pas redondant pour autant, grâce à un gameplay au poil et une bonne marge de progression.

Précision et évolution

Quand un jeu est aussi exigeant et difficile que Dead Cells, une jouabilité simple et précise est un prérequis indispensable. Heureusement Motion-Twin a fait sur ce point un travail vraiment exemplaire. Deux boutons d’attaque, deux gâchettes pour déployer les capacités que vous aurez équipé, un bouton pour gober vos potions, un saut et une esquive : rien de plus, rien de moins. Avec cette palette de mouvements à disposition, on se retrouve assez vite en train de réaliser des enchaînements au millimètre près, sans vraiment y penser. Un vrai plaisir ! On parcourt les salles, jusqu’à trouver une porte qui nous fera passer au niveau suivant. A la fin de chaque niveau, on peut ensuite acheter diverses améliorations d’armes, équiper des mutations et surtout débloquer des évolutions pour notre personnage.

C’est bien ce dernier point qui permet à Dead Cells d’offrir une marge de progression acceptable à ses joueurs. Lors de vos aventures, certains ennemis lâcheront aléatoirement des orbes, appelées “cellules”. Ce sont ces cellules qui permettront de débloquer tout un tas de capacités et armes pour votre personnage. Les armes débloquées grâce aux cellules pourront ensuite être trouvées aléatoirement lors des runs suivants, car oui, les améliorations liées aux cellules sont les seules qui sont conservées d’une partie à l’autre. Outre les armes et autres capacités, on pourra aussi débloquer de quoi pouvoir porter plus de potions ou garder plus d’argent après sa mort. De quoi faciliter donc chaque nouvelle partie.

Toujours plus loin

Tout comme le joueur essaie de se dépasser à chaque nouvelle partie. Dead Cells se permet d’aller là où on ne l’attendait pas forcément, proposant ainsi un mode qui n’intéressera que les plus téméraires. En effet, vous débloquerez après quelques parties, un mode “défi quotidien” dans lequel il faudra tenter d’atteindre la fin du niveau avant le temps limite tout en marquant le plus de points possible. Bien entendu, des leaderboards viendront sanctionner vos performances et les plus accrocs au jeu trouveront en ce mode de quoi renouveler le plaisir et la difficulté chaque jour, avec en bonus, quelques items à la clé.


Finalement, on a avec Dead Cells un jeu qui n’invente pas la poudre certes, mais qui mêle magnifiquement plusieurs références solides pour un résultat exempt de tout reproche. On prend du plaisir à jouer, à progresser sans même chercher à dérouler une histoire qui n’est qu’un prétexte ou à découvrir de nouvelles zones à l’ambiance assez similaire. On joue pour le plaisir que procure le gameplay et c’est assez rare pour être souligné.

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