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Test – One Piece : World Seeker

Élevé aux Mangas comme Dragon Ball, Saint Seya, ou encore Ken le survivant, j’ai toujours eu une fascination pour ces mondes imbibés de culture japonaise. Après avoir goûté à la saga Naruto, j’en avais un dernier dans le radar : One Piece. Moins présent sur les écrans français que ses collègues de Shonen Jump, Monkey D. Luffy n’en a pas moins le record du nombre de Mangas vendus dans le monde ! Impossible pour moi de passer à côté d’une chance de tester One Piece World Seeker, jeu open world édité par la sommité du genre, Bandai-Namco.

One Piece? Connais pas 

Quand on se lance dans un jeu adapté d’ un manga, il y a forcément deux écoles, l’une qui connaît le matériau d’origine, et qui recherche principalement du fan service, et la mienne, qui cherche à découvrir un univers qui a fait ses preuves, mais qui sera peut être plus critique sur le côté ludique de la chose. Premier bon point, l’aventure commence sur les chapeaux de roue : un braquage dans une forteresse volante, qui s’avère au final être un piège. Luffy se retrouve dégagé illico sur une île prison située des kilomètres en dessous. Séparé de son équipage, la première chose à faire sera de retrouver les six membres qui la compose.

Ce qui frappe d’entrée à notre arrivée sur la terre ferme, est la technique du soft : c’est beau. Avec un design graphique très proche de l’œuvre originale, les premiers pas sont positifs, avec un framerate fluide, et une maniabilité souple. Le personnage se déplace au poil, est bien animé, avec les premiers ennemis dont on se débarrasse en deux ou trois coups…je me dis que c’est encourageant tout ça !

C’est super Zoli ! 

La découverte du monde se fait à tâtons, avec ses villages, villes et plaines, teintés d’architecture japonaise, dont le style me rappelle fortement Naruto. La profondeur de champ est très réussie : posté en haut d’une colline, la vue s’offrant à nous sur Steel City, ville principale du jeu, impressionne.Les personnages sont eux, comment dirais-je, atypiques. Luffy, notre héros, ressemble plus à un paysan qu’à un pirate, les NPC ont parfois des habits fluo et futuristes, tranchant radicalement avec les décors. Le design est original, coloré, sympathique, donc chouette !

Et soudain, le drame.. 

L’ambiance, aucun problème, je suis capté, mais le gameplay ? C’est là que les problèmes surviennent. L’évolution de Luffy s’effectue grâce à un arbre de compétences que l’on débloquera au fur et à mesure de nos aventures. L’ approche initiale est prometteuse, avec un grappin, la possibilité de “planer”, des coups spéciaux visuellement impressionnants… Mais on se rend vite compte que les utiliser dans ce monde ouvert est très mal fichu. Les déplacements par grappin ne sont pas fluides, les éléments pour s’attacher étant, au choix, soit mal configurés, soit pas assez nombreux. Les coups spéciaux sont sympa, mais le manque de variété des adversaires rend rapidement les combats redondants. On s’aperçoit que même après plusieurs heures de jeu, ces mêmes deux coups pour les éliminer persiste, mais le nombre d’adversaires augmente. Sans lock, les combats s’avèrent d’ailleurs brouillons et soporifiques, vu qu’ils consistent à sauter, courir et frapper dans tous les sens. C’est gonflant. Et puis là, tout d’un coup, un boss super balèze qui vous stoppe net dans votre progression… Vous avez dit bancal ?

Côté environnements, le monde est présenté comme suit : une zone centrale avec des ponts reliant d’autres zones circulaires. On aura vite fait d’en faire le tour, vu qu’on ne peut rentrer dans, quasiment, aucun immeuble. Une carte postale oui, mais vide. La progression est très classique pour un jeu de ce genre, des quêtes principales, qui vous obligeront à parcourir la carte dans tous les sens pour rejoindre ces points d’exclamation signe d’importance, des quêtes secondaires, ennuyeuses et futiles comme tout, des coffres à ouvrir, et des ingrédients à récupérer, dont je me demande encore ce qu’ils font là.. C’est répétitif, on parcourt le monde en mode automatique, sans passion, à part cette très forte impression d’être immergé dans un dessin animé.

Sérieusement ? 

Le scénario n’est pas là pour nous sortir de notre torpeur, avec une histoire réduite à sa plus simple expression : cette île prison est contrôlée par une force d’occupation militaire depuis de nombreuses années, et quelque chose de pas net s’y cache. Isaac est le grand méchant de l’histoire, et sa sœur (Spoiler Alert), Jeanne, du côté clair de la force, nous aidera à contrer ses plans.

Toujours au rayon des griefs que l’on peut avoir envers le jeu, les voix des personnages ne se feront entendre que lors des rares cinématiques et sont entièrement en japonais. Pour les rencontres fortuites, il faudra d’ailleurs se contenter des “hum..” et “ahhh” en tout genres. Un petit problème de budget peut être ?

Pour finir, on notera également les chargements qui peuvent devenir assez nombreux. Une constante désagréable sur de nombreux jeux récents, surtout que l’on aura tendance à utiliser le voyage rapide pour éviter de se taper dix mille allers-retours sur l’île.

One Piece World Seeker me fait penser à un jeu dit “Game as service”, c’est à dire destiné à grandement évoluer dans le temps. Avec une base très solide, mais incomplète. Mais ce n’est malheureusement pas le cas ici, nous avons bien à faire à un jeu complet. Et c’est très regrettable. Ganbarion, le développeur  connaît visiblement son sujet concernant le fan service, et sa maîtrise technique est manifeste, mais cette très belle coquille vide semble plus tributaire d’un manque de temps, que d’un réel manque de talent, ou d’idées.

En résumé 

One Piece World Seeker n’est pas un mauvais jeu en soit, il est techniquement réussi, l’univers est sympathique, agréable à parcourir dans un premier temps, mais ne se renouvelle pas assez pour le conseiller au nouveau venu. Le fan, lui, retrouvera les personnages et l’ambiance de l’œuvre d’origine, et sera certainement plus conciliant que moi. Un beau jeu, mais vide.

One Piece : World Seeker est vendu 69,99 sur le store Xbox. 

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

Caractéristiques du Test

Caractéristiques TV 4K HDR Jeu fourni par l’éditeur Oui
Console Xbox One X Temps passé sur le jeu 10 heures
Niveau de difficulté Normal Jeu terminé Non

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