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Preview – Everspace 2, enfin un successeur à Starlancer ?

Preview effectuée sur PC, sur une version beta du jeu, à laquelle il manque donc beaucoup de contenu et du polish. De plus, le jeu étant encore loin de sa sortie, certains éléments de gameplay ont encore le temps de changer du tout au tout… ce qui est déjà un peu le cas depuis la première alpha que j’avais pu tester il y a quelques mois !

Commençons tout d’abord par un petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas la licence. Le premier Everspace nous place à bord d’un chasseur, très maniable (et au gameplay très arcade). Il nous propose alors de faire des sauts supraluminiques de zone en zone afin d’y récupérer des matériaux, des armes et autres éléments nous permettant d’aller le plus loin possible… tout en devant se débarrasser de nombreux ennemis de toute sorte. Sauf que rogue-lite oblige, avant d’arriver au bout du jeu, il faut mourir de nombreuses fois, améliorer un peu son vaisseau et repartir à l’aventure en espérant aller au bout. Le jeu était, de mon avis, très bon sur toute sa partie exploration, feeling de vol et combats, mais les parties étaient tellement longues qu’il était assez rapidement frustrant de repartir à zéro (ou presque). Est-ce qu’il en est de même pour ce second épisode ?

Vous n’aimez pas les rogue-lite/like ? Ne partez pas !

La première différence d’Everspace 2 avec son prédécesseur, et elle est de taille, c’est l’abandon du gameplay rogue-lite. On se retrouve désormais face à un jeu où la mort n’est pas synonyme de retour à la case départ, et où le scénario se déroule de manière plus classique. Le jeu commence donc avec une intro scénarisée, des cutscenes, des missions avec leur lot de scripts, … bref, une aventure à proprement parler. La toute première mission va par exemple nous demander de désactiver des inhibiteurs de saut hyper-spatial afin de pouvoir s’échapper d’une zone que l’on qualifiera sobrement d’hostile.

Très vite, on se retrouve avec une base, à partir de laquelle on peut prendre des missions, améliorer nos vaisseaux, choisir notre équipement ou encore modifier les talents de nos pilotes et alliés. Il ne nous alors plus qu’à nous élancer dans ce monde ouvert prometteur. On retrouve alors ce qui a fait le succès du premier épisode : une belle impression de liberté, des combats intenses et de l’exploration/collecte.

Le cœur de la guerre, c’est quand même la baston

Au niveau des combats, on ne change pas une recette qui marche. On retrouve globalement le même feeling arcade au niveau du comportement du vaisseau et la même variété de gameplay. Il faut ainsi jouer avec la consommation d’énergie de votre boost, switcher entre vos armes lorsqu’elles surchauffent et veiller à la bonne tenue de votre bouclier. Le tout en évitant si possible de trop rester dans la ligne de mire de vos adversaires. À tout ça s’ajoutent différents équipements permettant, par exemple, d’envoyer une vague IEM empêchant temporairement vos ennemis de se déplacer ou de vous attaquer.

On retrouve également des distinctions fortes au niveau des armes : efficacité accrue face au bouclier, au blindage ou à la coque de vos ennemis, attaque plus ou moins longue distance, surchauffe plus ou moins rapide, armes à projectiles lents ou lasers instantanés,… Les possibilités sont nombreuses, et chacun devrait pouvoir trouver le style qui lui plait le plus. On retrouve aussi, pour armes et équipements, une gestion proche de celui d’un hack ‘n’ slash avec un système de qualité et de niveau classique.

C’est donc un vrai plaisir de se battre en slalomant entre les obstacles, en faisant au mieux pour utiliser les bonnes armes et équipements au bon moment. On notera d’ailleurs l’ajout d’une compétence “ultime” qui permet de varier encore les plaisirs et peut permettre de se sortir de situations qui semblent perdues ! Attention toutefois, certaines menaces vous feront vite comprendre qu’il faudra élever le niveau pour venir vous frotter à eux. Le jeu propose en effet un système d’expérience : à chaque montée de niveau, les statistiques de votre vaisseau sont ainsi améliorées automatiquement, et on retrouvera également un arbre de compétence pour notre pilote.

Consommez mieux, consommez du fait-maison

Finies également les zones générées aléatoirement (enfin, presque). Le jeu se présente ici sous la forme d’une galaxie, composée de plusieurs systèmes. Au sein de chacun d’eux, un certain nombre de zones créées à la main, environ de la taille de celles du premier Everspace. Et entre chaque zone, afin de ne pas casser l’impression de continuité et d’immensité, des passages en hyperespace où on peut tout de même diriger notre vaisseau… et tomber sur des zones générées aléatoirement (et, a priori, procéduralement) permettant de farmer quelques ressources ou découvrir quelques menus secrets.

Au final, on peut donc se déplacer librement au sein d’un système, et soit y remplir les missions qui nous sont affectées, soit tout simplement se balader au gré de nos envies. Les environnements recèlent d’ailleurs de leur lot de “secrets” à découvrir, tels que des épaves n’attendant que vous pour les piller par exemple.
Open world oblige, on aura accès à des quêtes secondaires facultatives qui apporteront leur lot de récompenses permettant de récupérer un peu d’argent pour faire affaire avec un des nombreux marchands disponibles.

Dernier point au niveau des environnements, et de taille : l’accès à la surface de certaines planètes. Cet aspect du jeu est probablement celui qui nécessite le plus de travail encore aujourd’hui du fait de quelques problèmes (bugs sur les ombres ou textures atroces dès qu’on se rapproche), mais il est aussi un des plus prometteurs. Mines à explorer, batailles en rase-motte, exploration de ruines, … cet aspect permettra d’apporter encore plus de variété au jeu. Bon après, y a déjà quelques coins sympa à voir quand même.

 

Beau comme un cargo

Niveau technique et artistique, le jeu est encore plus beau que son prédécesseur et les zones ne paraissent pas “vides”. Bon attention tout de même, on reste dans l’espace. Mais astéroïdes, vaisseaux de toutes tailles (détruits ou non), patrouilles des différentes factions, marchands, skyboxes magnifiques, … Tout ce que l’on peut attendre de ce type de jeu est présent.

Je ne m’attarderai par contre pas trop sur l’optimisation, sur laquelle il reste du travail. Mais absolument rien d’étonnant ou d’inquiétant à ce stade du développement. On pourra par contre noter que le jeu est d’ores et déjà très stable puisque je n’ai eu aucun plantage ou bug bloquant. Plutôt rassurant pour la suite !

Conclusion

En bref, ce premier contact avec la version beta du jeu est déjà très rassurant. Sauf surprise, le jeu se présente sous les meilleurs auspices : beau, vaste, complet et grisant dans ses combats, Everspace 2 est clairement sur la bonne orbite. Aura-t-on enfin droit à un digne successeur de Starlancer ? Réponse définitive fin 2021 si tout va bien, mais il sera d’ores et déjà possible à tous de tester le jeu dès décembre sur PC lors de sa sortie en early access.

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