Ceux qui me connaissent savent que j’ai une certaine affection pour le genre metroidvania. Le dernier en date que j’ai particulièrement apprécié est d’ailleurs Yoku’s Island Express, que vous pouvez retrouver sur le Xbox Game Pass et aussi en test dans nos colonnes. Mais ce n’est pas de ce jeu dont je veux vous parler aujourd’hui. En effet, lors du X019 qui s’est déroulé au mois de novembre, j’ai jeté mon dévolu sur un metroidvania d’un tout autre genre…
Une borne estampillée Devolver Digital laissée à l’abandon attire mon attention : il s’agit de Carrion, dont le trailer aperçu quelques heures plus tôt m’a laissé de marbre. Pourtant, une fois les mains sur le pad et le joystick poussé dans une direction, la réaction est immédiate. “Pµ#%!* mais c’est génial !” dis-je à Klaw qui était là, à côté de moi, en train de se frotter à West of the Dead. Pourquoi un tel engouement après seulement quelques secondes de jeu ? Voici mes premières impressions manette en main de Carrion !
Deuxième impression
On dit toujours qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Quel sage adage ! Sans ça je n’aurais peut être jamais laissé sa chance à cette bouillie de pixels gris et rouges qu’est Carrion. Pourtant une fois aux contrôles du monstre informe qui fait office de protagoniste principal du jeu, le plaisir est immédiat.
On prend un malin plaisir à balader l’amas de chair putréfiée avec le stick gauche et ses visqueuses tentacules du bout du stick droit. On dévale dans de sombres grottes, on glisse dans les conduits d’aération, on pousse un bouton qui fait retentir un grognement à en faire paniquer tous les humains aux alentours. Bref, c’est le pied.
Mais pourquoi est-il si méchant ?
Tout simplement car vous êtes prisonnier d’un complexe scientifique et que vous souhaitez vous en échapper. Pour cela, vous devrez donc alterner entre infiltration et chaos général pour dévorer tous les humains qui auraient le malheur de passer par là. Côté progression dans le jeu, metroidvania oblige, vous serez bloqué par certains obstacles que vous ne pourrez surmonter que plus tard dans l’aventure. Ainsi, votre “personnage” pourra évoluer en taille (c’est qu’il mange bien le bougre), mais aussi en capacité. Si la démo ne s’attarde pas sur ces éléments, on se retrouve bien vite heurté à ces fameux passages (de prime abord) insurmontables, qu’on reviendra sans aucun doute visiter plus tard dans le jeu.
Bref, vous l’aurez compris, quelques minutes seulement avec le jeu auront suffi à me convaincre. Devolver Digital ne déçoit que très rarement et le jeu “d’horreur inversé” de Phobia Game Studio semble être une très bonne pioche pour l’éditeur.
De toute façon, qu’importe mon avis ? Vous pourrez vous faire le vôtre dès la sortie du jeu car Carrion fera partie des dizaines de titres qui intégreront le Xbox Game Pass en Day One. Mieux encore, une démo est même disponible sur Steam depuis quelques semaines, histoire de confirmer la présence du jeu dans votre wishlist de 2020. En tout cas, il est dans la mienne !
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