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Test – ATOM RPG, plus qu’un Fallout russe-tique ?

Des mondes post-apocalyptiques, on en est abreuvés depuis des décennies. Souvent du point de vue occidental, on assiste néanmoins à l’émergence de productions venues des pays de l’Est ou de Russie. La trilogie METRO et la licence S.T.A.L.K.E.R.S. en sont les porte-étendards les plus connus. De son coté, ATOM RPG, avec sa vue du dessus m’a tout de suite fait de l’œil et évidement rappelé les Fallout 1 et 2 sortis sur PC il y a plus de vingt ans. Alors, simple trip nostalgique ou bien plus que ça ? Enfilez votre combinaison Haz-Mat, vérifiez votre compteur Geiger et préparez-vous à embarquer dans le test d’ATOM RPG.

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La guerre… La guerre ne meurt jamais 

1986, Ouest et Est s’affrontent dans une guerre totale. Le feu nucléaire balaie tout. Le passé. L’avenir. Ne reste qu’un éternel présent pour les quelques survivants. ATOM RPG nous invite ainsi dans un monde dystopique post-apocalyptique et post-soviétique, et ce, du point de vue russe. Pour le moins original. Évidemment, cela donne toute sa saveur à ce jeu de rôle rappelant grandement les Fallout de la fin des années 1990. Tant sur le fond que sur la forme. Le point de départ ici est archi classique. Bien des années après la guerre et en tant que jeune agent de l’A.T.O.M., dernier rempart de la civilisation, votre devoir sera de partir à la recherche d’un général disparu. Amorce convenue pour un périple dont on ne peut pas compter les heures, ni les voir passer. 

Après avoir rempli votre fiche de personnage, compléter le tutoriel parait indispensable pour bien capter toutes les commandes à la manette. Car ce RPG venu du PC reste calibré pour être joué au clavier. Cela se sent et l’ergonomie n’est vraiment pas le point fort de ce titre, loin de là. Mais on s’y fait très vite. Des Fallout d’un autre siècle, ATOM emprunte la vue du dessus et grâce à une caméra libre, permet tout de même une exploration bien plus confortable… mais extrêmement lente. Les personnages se traînent dans cette succession de petits niveaux. Et pour passer des uns aux autres, il faudra encore plus faire preuve de patience tant j’ai eu l’impression de marcher dans des sables mouvants sur la carte générale. Voilà, c’est tout le mal que j’ai à dire à propos d’ATOM car pour le reste, c’est littéralement du caviar.  

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Dans les terres dévastées ? J’y étais 

ATOM est d’une richesse folle et d’une cohérence sans faille. Dès le départ, j’y crois et pendant les 20 heures jouées, j’y étais. Dans ce désert aride et toxique, hanté par des bandits, des factions louches ou simplement par des pauvres hères, j’y étais. Cette richesse vient de la plongée quasi sociologique dans des terres dévastées, dans une société qui a volé littéralement en éclats pour se reconstruire. Et comme le peuple russe est d’une résilience et d’une débrouillardise légendaires, un semblant de monde renaît. 

Pas le meilleur, peut-être le pire mais en tout cas, un terrain de jeu idéal pour nous autres joueurs et joueuses. En effet, chaque PNJ dispose de ses propres histoire, portrait et personnalité. C’est assez effrayant et vertigineux car je passe un temps fou à dialoguer avec eux. Certains donneront des quêtes secondaires, apporteront quelques bons conseils améliorant les stats mais surtout raconteront comme jamais ce monde d’après.  

Certaines anecdotes seront sérieuses voir dramatiques, d’autres drôles ou loufoques quand les dernières trouveront des échos acides avec notre époque dite civilisée. Beaucoup seront anodines mais participeront à faire “monde”, à tenter de rendre à l’humanité sa place sur une terre qu’elle ne mérite peut-être pas. L’histoire d’ATOM passe également par-là, par ces menus détails qui font tout.

La chance sourit aux audacieux et à ceux qui ont sauvegardé 

ATOM est un RPG sans concession, difficile mais irrésistible pour les plus exigeants des rôlistes. Alors ne comptez pas sur un point d’exclamation pour révéler tous les PNJ disposés à donner une quête. Ne comptez pas non plus sur un radar indiquant où aller. Ici, à l’image de ce monde implacable, il faudra se dé-mer-der. Ainsi, pour ceux et celles qui en ont marre qu’on les prenne par la main partout tout le temps dans les jeux vidéo, cela apporte un vent de fraîcheur radical. 

Les combats au tour par tour sont au diapason et jouer au cowboy ne vous mènera en général qu’au cimetière. Non il faudra être plus malin que ça si vous avez opté pour un personnage basé sur l’intelligence et la débrouillardise. Mais ça tombe bien, la majeure partie des quêtes secondaires et principales peuvent se résoudre pacifiquement grâce aux dialogues tout en français ! Encore faut-il disposer de la bonne information ou de charisme… Et de chance.  

En effet, le facteur “chance” irradie tous les aspects d’ATOM, ce qui participe évidement à en faire une expérience satisfaisante pour les accros aux jeux de rôle. Des combats jusqu’au craft, tout est affaire de lancer virtuel de dés, de probabilité et de bonne fortune. Pour les plus frileux, la sauvegarde manuelle est possible à tout moment, même en combat. Cela autorise tout de même pas mal d’expérimentation. 

Conclusion 

Il serait réducteur de simplement voir en ATOM RPG un simple Fallout venu du froid. Il en reprend certes les codes mais parvient à se forger sa propre identité. Cela passe par une richesse folle et une cohérence constante de cet univers irradié. Alors bien sûr, techniquement, l’ensemble peut faire sourire et paraître russe-tre. Mais je trouve que cela participe au coté bricolé avec trois bouts de ficelles que l’on retrouve partout dans le jeu. Pour en venir à bout, il ne faut surtout pas compter ses heures. Ne serait-ce que pour explorer à la vitesse d’un escargot ou dialoguer avec ces habitants dévastés de ces terres qui le sont tout autant. Un maigre prix à payer pour découvrir des personnages inquiétants, attachants ou horripilants, avec tous un background bien à eux. ATOM n’est clairement pas pour tout le monde. C’est une expérience exigeante, sans concession, difficile mais irrésistible pour les plus pointus des rôlistes.

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur oui
  Console Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 25 heures
  Niveau de difficulté normal   Jeu terminé non mais je compte bien y arriver !

 

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