Récemment, Electronic Arts a dévoilé un chiffre d’affaire impressionnant lors de la publication de son dernier rapport financier trimestriel. En effet, celui-ci s’élève à 1,38 milliard de d’euros dont 173 millions en termes de bénéfices nets. A cette occasion, le PDG Andrew Wilson en a profité pour non seulement réaffirmer la volonté d’EA d’être un acteur incontournable dans le domaine des jeux de sport, mais que l’acquisition de Codemasters va leur permettre aussi d’être en position de force également dans le secteur des jeux de course. En effet, le studio britannique est plutôt expert en la matière et détient plusieurs licences majeures du genre comme celle de la F1 (dont il a les droits exclusifs), du WRC à partir de 2023, mais également des séries DIRT, Grid Et Project CARS (par l’acquisition de Slighty Mad Studio en 2019). Avec un tel panel de licences automobiles en plus des siennes (Need For Speed, Burnout et Real Racing), Electronic Arts est plutôt optimiste quant à sa faculté de pouvoir proposer au moins un jeu majeur chaque année.
Andrew Wilson présente le dossier comme un véritable accord gagnant pour chacun des deux partis. En effet, tandis qu’il permettra d’un côté à Electronic Arts de renforcer de manière significative son catalogue de licences automobiles et de bénéficier de toute l’expertise de Codemasters dans ce domaine, de l’autre, le studio britannique pourra bénéficier de toute la force de frappe éditoriale, marketing et financière d’un géant comme EA :
“C’est probablement l’une des meilleures opportunités de croissance qui soit et la raison pour laquelle nous sommes prêts à payer ce que nous étions prêts à payer pour cela, en plus du fait que la franchise DIRT, la franchise Grid, toutes leurs franchises sont des jeux incroyables, mais aucun d’entre eux n’a réellement profité d’une grande organisation d’édition et d’un muscle marketing que nous sommes en mesure de fournir.”
Néanmoins, posséder autant de licences de jeux de courses est une bonne chose en théorie, mais dans la pratique, il risque d’y avoir un embouteillage au niveau du plannign de sorties selon le cabinet d’analyses Truist Securities. En effet, F1 et WRC sont des licences à itération annuelle et avec un Need For Speed qui est actuellement basé sur un rythme biannuel, ils ne faudrait pas que les différentes licences se télescopent et se vampirisent les unes les autres. Toutefois, tant que rien est conclu, il est inutile de faire des plans sur la comète et de partir dans toutes les directions au niveau des scénarios comme le rappelle Andrew Wilson.
En tout cas, avec une volonté affichée par l’éditeur de vouloir étendre sa succursale EA Sports à davantage de disciplines sportives, et l’acquisition de Codemasters du côté des jeux de courses, on peut clairement dire qu’EA a des ambitions débordantes. Espérons juste que la qualité prime sur la quantité !
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