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Test – Beyond Blue, qui se cache à l’eau ?

Les immensités insondables que sont les océans et l’espace m’ont toujours fasciné, à l’image d’Outer Wilds ou encore Delivers Us the Moon. Nul besoin de vaisseau ici, juste un sous-marin et une combinaison de plongée qui fait rêver. E-Line Media nous avait déjà fait voyager avec brio chez les Iñupiats, un peuple autochtone d’Alaska, dans l’onirique Never Alone. Aujourd’hui ils proposent de nous jeter à l’eau pour découvrir les merveilles offertes par notre belle planète. C’est donc l’heure de vous embarquer à vingt-mille lieues sous les mers.

Sous l’océan, y a pas d’hameçons

Beyond Blue est fortement inspiré par la série Blue Planet II de la BBC. Le jeu se déroule dans un futur proche où des scientifiques essaient de comprendre l’impact de l’Humain sur les fonds marins. Alors mettez de côté toutes les créatures mythologiques, ici faites place à du concret. Vous incarnez Mirai Soto, une scientifique spécialisée dans l’exploration des profondeurs aqueuses. C’est la chef d’une équipe flambant neuve avec un budget conséquent au vu de la technologie dernier cri qui nous accompagne.

En effet, Mirai a le droit à une combinaison de plongée high-tech pour sonder les mers. Celle-ci est dépourvue de bouteille d’oxygène et permet à notre protagoniste de changer la couleur de sa lampe. Passer d’une couleur chaleureuse et « naturelle » à une lumière composée d’ultra-violet pour voir les animaux sous tous les angles est possible grâce à notre ensemble. Telle une vraie scientifique, vous allez devoir scanner toute la faune qui vous entoure avec l’aide d’un drone en forme de raie. Mais vous allez devoir aussi effectuer quelques prélèvements. Toutes les informations sont ensuite disponibles dans une sorte d’encyclopédie accessible uniquement dans votre sous-marin.

Si l’exploration se fait dans une tenue sobre, et entièrement à la troisième personne, la navigation au sein du sous-marin offre, quand à elle, la possibilité de voir Mirai en chair et en os et de discuter avec votre équipe. Ces conversations servent à découvrir les différents enjeux de votre exploration et à vous impliquer personnellement. Car oui, vous avez le choix dans les dialogues même si je vous l’accorde, ils n’ont que trop peu d’impact. Le jeu n’est pas doublé, mais les sous-titres sont bien en français et ça suffit amplement vu le peu de dialogues présents ici. Les phases de gameplay dans le sous-marin permettent d’avoir un moment simple de partage et de découverte ainsi qu’un peu de chanson. En effet, dans cet habitat de luxe vous avez une tablette géante pour choisir votre refrain favori. Ce qui fait opposition aux sublimes fonds marins. Car une musique est bien présente mais reste discrète pour ne pas entacher le panorama ni le cri des animaux. Ainsi cette maison sous l’eau offre à Mirai un endroit petit qui contraste avec l’immensité qui l’entoure.

Les dents de la mer ?

Ce jeu respire la bienveillance. Vous ne pouvez pas mourir mangé par un requin ni d’aucune autre manière. Néanmoins vous ne pouvez pas plus interagir avec un dauphin ou tout autre animal susceptible d’être joueur. D’un autre côté, cela concorde avec le message inculqué par E-Line Media, respectez les fonds marins. Vous pouvez évidemment nager proche de tous les animaux sans aucune crainte. D’ailleurs, il existe beaucoup d’animaux différents, des plus connus comme le cachalot, ou le requin au moins connu comme le cténophore.

Durant les différentes escapades qui se font par « jour », vous avez la possibilité de côtoyer plus de 47 espèces. Plus vous scannez les mêmes espèces, plus vous avez d’informations relatives à leur sujet dans l’encyclopédie du sous-marin. Le scan est simple et rapide, vous appuyez sur la touche (LB) pour ouvrir l’outil puis laissez appuyer sur la touche (RB) pour scanner en fixant l’espèce en question. C’est d’ailleurs l’un des seuls travaux à faire outre profiter de ces somptueux paysages.

Tous ces poissons sont répartis dans divers lieux à découvrir. De la région côtière aux bassins de saumure, visitez les conduits, les atolls, ainsi qu’un océan plus « ouvert ». Les environnements sont variés et proposent donc différentes faunes et flores. Malheureusement pour profiter au mieux de ces sublimes paysages, je vous conseille d’abord de finir l’histoire. Celle-ci est relativement courte, je l’ai finie en 5 heures. Mais cela suffit grandement et le jeu propose de revisiter toutes les cartes avec beaucoup moins de HUD qui gâche l’immersion. Ils ne sont pas désactivables dans les menus et c’est l’un des rares défauts du jeu. J’ai d’ailleurs vraiment apprécié de nager de nouveau dans ces eaux sans icône relative aux missions. Surtout que je n’ai rencontré aucun bug.

Un apprentissage et un message dans un cadre idyllique

Comme précité, au fil du jeu vous vous formez une véritable encyclopédie des différentes espèces. Riche en contenu, en images, et même en son, elle est vraiment agréable pour quiconque est curieux. En plus de ce codex conséquent, se trouvent plus de 30 minutes de vidéo émanant du monde réel. Ce long documentaire se dévoile au fil de l’aventure et est accessible à tout moment. Ils abordent chacun un thème pendant deux minutes avec des images sublimes et des commentaires. J’invite tout le monde à regarder ces 16 vidéos sensibilisantes intitulées « Ocean Insights ».

Au fil de mon périple, j’ai croisé quelques déchets plastiques. C’était inévitable vu la conjoncture du monde actuel. Cela est une conséquence logique vu que le jeu se veut réaliste. D’ailleurs Beyond Blue est créé en partenariat avec Ocean X et les équipes de la BBC Studios ayant travaillé sur Blue Planet II. Documentaire qui est une source majeure pour le jeu. Ce sont ces mêmes scientifiques qui interviennent dans les vidéos de documentaires intégrés dans le jeu. Ces partenariats montrent bien la volonté de E-line Media d’offrir un jeu réaliste et éducatif plutôt qu’une simple balade onirique.

Conclusion : l’aquarium n’est qu’une cage, et ces poissons-là sont libres comme l’oiseau dans l’air.

Beyond Blue peut aisément être comparé à ABZU mais il est plus réaliste que ce dernier. De plus, le jeu offre un voyage magnifique à parcourir. J’ai passé de beaux moments dessus et je n’hésiterai pas à replonger dans cet océan de variété pour revoir Flipper le dauphin voguer dans les bancs de poissons. L’aspect visuel et éducatif du soft est suffisant pour justifier l’achat, et si vous cherchez à passer un moment agréable et paisible, alors jetez-vous à l’eau. De plus, si comme moi vous êtes un grand froussard dans les univers immenses comme l’espace ou les fonds marins, vous pouvez être rassuré, le jeu ne fait pas vraiment peur.

Critères d’accessibilité

 

Déficience Visuelle Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech Ralentissement du jeu

Conditions de test

Détails TV 4K Jeu fourni par l’éditeur Oui
Console Xbox One X Temps passé sur le jeu 7 heures
Niveau de difficulté n.a. Jeu terminé Oui, à 100%

 

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