Boîte à indés – The Forest Cathedral, une fable écolo handicapée par une maniabilité discutable

Avec la boite à indés, toute la rédaction d’XboxSquad vous propose de mini critiques des jeux indés très peu connus ou mis en avant. Si certains ne méritent pas de sortir de l’ombre du marché Xbox, d’autres peuvent valoir le coup d’œil. C’est tout l’objet de cette rubrique.

Réécriture vidéoludique du Printemps Silencieux de Rachel Carson, The Forest Cathedral vous plongera dans une enquête scientifique en solitaire pour découvrir la vérité sur le DDT. De son nom complet, Dichlorodiphényltrichloroéthane (mot compte triple), ce pesticide depuis interdit grâce aux travaux de Rachel Carson dans les années 60 sera au coeur de votre aventure.

Enfin, si on peut parler d’aventure… Passé un rapide tutoriel qui servira d’introduction, vous serez vite largué sur une île déserte où votre unique moyen de communication avec l’extérieur se résume à une radio disponible dans votre camp de base. Doté d’un appareil expérimental capable de scanner votre environnement, vous évoluerez en vue à la première personne dans des décors à la modélisation correcte mais tout juste. Ces phases sont plutôt molles et ressemblent plus à un walking-simulator qu’à une véritable enquête tant les interactions sont limitées.

Les véritables problèmes eux arriveront avec l’autre versant du titre. Les différents blocages que vous rencontrerez trouveront leurs solutions dans les multiples moniteurs disséminés dans l’environnement. Le jeu se transforme alors en un plateformer 2D agaçant au possible. La jouabilité de ces phases est atroce et buggée. Mon joystick n’a jamais fonctionné correctement et j’ai rapidement dû me replier sur la croix directionnelle. Ces étapes rappellent parfois l’excellent The Pedestrian dans la façon qu’elle ont de se caler dans le décor… l’excellence en moins.

Comptez une heure pour boucler The Forest Cathedral en ligne droite. Les succès sont inratables car tous liés à l’histoire, aucun problème de ce côté là. Néanmoins, entre les soucis de jouabilité et une durée de vie assez faible, difficile de vous conseiller le jeu à un tarif qui avoisine tout de même les 15 euros. Reste une fable écolo qui permettra peut-être à certains de découvrir le travail de la biologiste américaine Rachel Carson.

J’ai aimé :

• La réinterprétation vidéoludique de l’histoire de Rachel Carson

Je regrette :

• La maniabilité durant les phases 2D
• Une faible durée de vie
• Une rejouabilité inexistante