Connect with us

Hi, what are you looking for?

Test – Castlevania Advance Collection, sang se fouler

Licence phare de Konami tombée en désuétude ces dernières années, Castlevania est de retour dans une compilation des épisodes Game Boy Advance, avec M2 aux manettes. De quoi raviver la flamme?

castlevania-advance-collection-aria of sorrowJuste Belmont ? Il a pas de prénom ?

Les plus gourmands seront gâtés, car ce n’est pas trois mais quatre titres qui nous sont proposés à savoir Circle of the Moon, Harmony of Dissonance, Aria of Sorrow et Vampire’s Kiss. Évidemment, de l’eau a coulé sous les ponts depuis leur sortie au début des années 2000, mais ces épisodes ont su garder le sel de la licence.

Jeu de lancement de la GBA, Circle of the Moon peut déstabiliser aujourd’hui par sa rigidité. Les mouvements et les sauts de notre personnage demandent un petit temps d’adaptation. Fort heureusement, le double saut arrive rapidement et permet de parer au problème. Mais la grande force de cet opus reste son système d’enchantement d’armes à base de cartes que l’on récupère en tombant les monstres rencontrés en chemin. On se prend donc assez vite au jeu, en cherchant à optimiser ses builds à base de fouet enflammé ou de projectiles gelant nos ennemis. Surtout, le jeu bénéficie d’une luminosité bien meilleure qu’à l’origine, ce qui le rend beaucoup plus lisible que sur l’écran de notre vieille GBA éclairée à la lampe de chevet.

Harmony of Dissonance est quant à lui un peu plus “moderne” et souple dans sa prise en main. On y incarne Juste Belmont, petit-fils de Simon Belmont et un système de combat légèrement différent de Circle of the Moon. En lieu et place des cartes, on trouve des livres de sorts à combiner avec des armes pour lancer des magies de toutes sortes. Plus coloré que son aîné, sa direction artistique peut rebuter dans un premier temps tant les personnages et tableaux sont parfois “flashy”. Dernier né des volets GBA, Aria of Sorrow est de son coté très similaire dans son gameplay. Petite originalité, on incarne Soma Cruz, un personnage n’ayant rien à voir avec le monde des vampires mais qui va devoir déambuler dans le château maléfique afin de sauver sa petite amie. Les développeurs ont sans doute lorgné du côté de Pokémon ou Shin Megami Tensei car on retrouve un système de capture. Sauf qu’ici il ne s’agit pas d’enrôler les monstres mais leurs âmes afin de bénéficier de leurs compétences. La profondeur du gameplay est donc assez impressionnante. A noter également qu’il s’agit du seul jeu bénéficiant d’une traduction française dans la compilation.

castlevania-advance-collection-harmonyLe (vam)pire est à venir

Si ces trois épisodes de la très vénérable GBA se laissent encore jouer aujourd’hui, les choses se compliquent concernant le dernier opus de cette compilation, à savoir Vampire’s Kiss. L’explication est simple : il s’agit d’un jeu plus ancien, sorti en 1995 sur SNES. Résultat, on se retrouve avec un gameplay clairement daté, et il faut se faire violence pour espérer en voir le bout. Les aficionados de la licence ou les amoureux du jeu vidéo seront toutefois ravis de pouvoir mettre la main sur cet épisode très difficile à trouver dans sa version d’origine aujourd’hui.

Si les jeux ont pour la plupart assez bien vieilli, ils restent conservés “dans leur jus” tant le travail fourni est maigre. A commencer par le lifting graphique. C’est bien simple, aucun filtre n’est disponible, et on se retrouve avec des pixels énormes, parfois à la limite du lisible. Si cela passait bien sur l’écran à la résolution 240×160 de la GBA, le résultat sur des TV grand format est parfois catastrophique. Grosse déception sur ce point donc, tant M2 nous avait habitués à un travail de grande qualité sur l’aspect graphique dans ses précédentes productions. Pour ne rien arranger, les formats d’image disponibles ne sont pas légion : un 4:3 ou du 16:9 qui déforme totalement les tableaux à l’écran.

Petit ajout dont on ne saisit pas bien l’intérêt : des “pop ups” qui apparaissent pour afficher certaines informations comme le nom de l’ennemi qu’on vient de faire tomber. En plus de gêner la lisibilité de l’action, ceux-ci jurent complètement visuellement avec les décors. Fort heureusement, il est possible de les désactiver, ce que je vous conseille de faire rapidement. L’intégration de l’incontournable fonction de sauvegarde rapide permettant de charger notre progression d’une touche est quant à elle bienvenue. Les archivistes en herbe seront ravis de découvrir l’existence d’une galerie de croquis et d’artwork ainsi qu’un jukebox pour lire l’intégralité de la bande-son des quatre jeux.

castlevania-advance-collection-vampire's-kissConclusion

Castlevania est indémodable et increvable. Si certains jeux vieillissent mal, ce n’est clairement pas le cas de ces trois opus GBA (je mets volontairement de côté Vampire’s Kiss qui fait plus office de bonus) qui, vingt ans après, conservent tout leur sel. Le souci, c’est que le travail effectué est trop léger pour rendre honneur à ces monuments du metroidvania. N’espérez donc pas autre chose que les roms d’origine agrémentées de deux ou trois fonctions gadget. Une bonne occasion pour certains de découvrir cette licence culte, mais je conseille à ceux qui ont encore leur bonne vieille GBA et leurs cartouches dans un tiroir de s’en tenir là.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur oui
  Console Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 5 heures
  Niveau de difficulté NA   Jeu terminé non

Copyright ©2023 XboxSquad.fr