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Test – City of Brass, bienvenue dans un Rogue-like enchanteur

[vc_row][vc_column][vc_column_text]DragoDino m’ayant réconcilié avec le genre du Rogue-like, c’est avec plaisir que j’ai lancé City of Brass que les développeurs d’Uppercut Games aiment décrire comme un jeu d’action à la première personne. Cependant, je ne suis pas dupe, dès mon premier run j’ai su que j’allais mourir encore et encore jusqu’à connaitre les méandres de cette cité orientale par cœur pour venir à bout de l’aventure. City of Brass, un énième Rogue-like sans saveur ? Le titre étant développé par des développeurs ayant participé à la série des Bioshock, cela peut potentiellement vous fournir un petit indice…[/vc_column_text][vc_single_image image= »18106″ img_size= »large » add_caption= »yes » alignment= »center »][vc_column_text]

Une petite baffe visuelle

Alors quand on lance City of Brass, on prend peur. La cinématique d’introduction rame et est pixélisée au possible. Bon dieu sur quel jeu je suis encore tombé moi le désormais spécialiste des productions Sometimes You… Puis je me suis lancé dans l’aventure et j’ai été tout d’abord surpris. C’est beau, fluide et c’est coloré. City of Brass bénéficie d’une optimisation Xbox One X de toute beauté. J’ai ensuite été charmé car au-delà de la réalisation purement technique, le jeu d’Uppercut Games propose une direction artistique empruntant à l’orientalisme ses plus beaux modèles architecturaux pour une immersion dingue, bien servie par la partie sonore également. Textures convaincantes et effets de lumière splendides, le premier ressenti est encourageant et les qualités graphiques sautent aux yeux.[/vc_column_text][vc_single_image image= »18123″ img_size= »large » add_caption= »yes » alignment= »center »][vc_column_text]

Cherche la sortie

Une réalisation exemplaire n’est rien sans la profondeur du gameplay et City of Brass peut se targuer d’avoir les deux. On incarne un brigand qui devra parcourir 13 niveau afin de compléter l’aventure. Ne cherchez pas de narration, on se lance dans une fuite vers la sortie à chaque niveau avec sa dose d’adrénaline avec la présence d’un compte à rebours, sa dose de combat avec plus d’une vingtaine d’ennemis différents et sa dose de plateforme avec moult pièges à éviter. La mort signifie un retour au chapitre 1 même si les chapitres 3, 6, 9 et 12 constituent des checkpoints vers lesquels le joueur pourra se rendre directement au début d’un run.

Fouette-moi !

On dispose d’une épée et d’un fouet. La première se contrôle avec la gâchette droite (classique) tandis que le second permet plusieurs choses : étourdir les ennemis, briser les objets renfermant des pièces, attirer un ennemi à soit ou encore le pousser (si possible dans un piège). Autant vous dire que vous allez claquer du fouet telle une Catwoman en chaleur. Un outil efficace, voire même trop à mon goût car City of Brass permet de littéralement spammer le fouet avec un système d’icônes à l’écran sur lesquelles le curseur va se diriger plus ou moins automatiquement. La prise en mains est d’abord particulière car une espèce d’inertie règne dans les déplacements de notre personnage. Un sentiment vite oublié face aux mouvements plus corporels que nous pouvons utiliser.[/vc_column_text][vc_video link= »https://youtu.be/tdnMI_lryY4″ align= »center »][vc_column_text]

Mirror’s Edge à l’orientale ?

En effet, on peut slider, sauter, enchaîner des escalades de parois ou s’accrocher à un rebord pour progresser. Le chrono ne s’arrête jamais et tous les moyens sont bons pour ne pas finir enfermer dans le niveau. Si les premiers chapitres sont permissifs avec ce sablier qui s’écoule, il en est autrement à la fin et il faudra se bouger le derrière ! City of Brass prend presque des airs de titre speedrun. D’habitude je ne suis franchement pas fan des jeux où il faut courir pour atteindre un but dans un temps limité mais ici cela fonctionne plutôt bien car ce n’est pas la seule mécanique de fin de partie.

Rogue-like oblige, le jeu mise beaucoup sur vos réflexes visuels et cognitifs. On peut résumer City of Brass en trois points : vaincre (ou éviter) des ennemis, parcourir la cité avec prudence et chercher à récolter du butin. En cassant les objets du décor, vous trouverez des trésors qui constitueront une petite fortune avec laquelle vous pourrez débloquer des atouts chez les nombreux génies présents tout au long des niveaux. Amélioration de votre armure pour geler un ennemi qui vous toucherait, amélioration de votre épée, fouet enflammé, vie supplémentaire et bien d’autres pouvoirs mystiques vous attendent. Au fil de vos parties vous accumulerez également de l’expérience qui vous permettra de monter de niveau pour bénéficier d’avantages supplémentaires au départ de chaque run. Du coup, chaque partie de City of Brass est différente car les niveaux sont générés de manière procédurale, même si des similitudes sont à prévoir pour un même chapitre. Sachez qu’en bon génie, ce dernier sera disposé à vous octroyer trois souhaits par partie… Ils vous permettront par exemple de contrôler un ennemi pour qu’il se retourne contre ses congénères ou vous permettront de modifier la liste des avantages disponibles, histoire de randomiser encore un peu plus toute cette belle aventure.[/vc_column_text][vc_single_image image= »18125″ img_size= »large » add_caption= »yes » alignment= »center »][vc_column_text]

Grand plaisir de jeu, petit partage.

Les développeurs ont eu la bonne idée d’intégrer des interactions si vous êtes de ceux qui aiment diffuser votre session de jeu. Petite déception de ce point de vue là puisque ces dernières ne sont pas franchement des plus spectaculaires et vos viewers auront plus tendance à s’ennuyer qu’à réellement impacter vos performances en pleine partie.

J’ai donc préféré déguster City of Brass seul, comme il se doit, en prenant un plaisir coupable à essayer d’aller toujours plus loin. Ce qui est fort appréciable c’est que vous pouvez décider de paramétrer la difficulté de votre partie via un système de bénédictions et de fardeaux. Au nombre de dix, les premières sont disponibles d’entrée de jeu et vous faciliteront énormément la tâche. Un peu trop car on atteint la fin du jeu très vite… Les plus exigeants (et chasseurs du 1000G) auront à cœur de corser leur aventure via les fardeaux (également au nombre de dix). Ces derniers se débloquent au fil de nos actions dans le jeu sans que j’aie réellement compris le pourquoi du comment. En tout cas, les ennemis seront potentiellement plus coriaces, le compte à rebours plus rapide et bien d’autres paramètres viendront corser l’aventure. Mais ce qui me paraît important de préciser pour un jeu du genre c’est que City of Brass n’est pas punitif à l’extrême et la mort ne vous procurera jamais un sentiment de frustration. On relance la partie tout en apprenant de nos erreurs, le jeu ayant un côté Die & Retry puisque chaque nouveau piège ou monstre sera souvent synonyme d’imprévu. De ce point de vue, on peut considérer que le jeu ne permet pas suffisamment au joueur de s’adapter aux nouveautés introduites à chaque chapitre tout en lui procurant le plaisir de la découverte.[/vc_column_text][vc_single_image image= »18126″ img_size= »large » add_caption= »yes » alignment= »center »][vc_column_text]


Conclusion

Porté par une technique et une réalisation irréprochables, Uppercut Games nous transporte dans son univers oriental avec City of Brass qui se révèle être un Rogue-like beaucoup plus profond qu’il n’y paraît dans ses mécaniques de jeu. Intense, paramétrable mais relativement courte, l’aventure mettra vos réflexes et votre habileté à rude épreuve tout au long des treize chapitres qui composent le jeu. Avec une telle réalisation, on en viendrait presque à regretter que le titre ne soit pas un jeu d’aventure à part entière avec son scénario et un background plus élaboré.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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