Boooobs !!! … Pardon, mais le réflexe quand on parle de la série Dead or Alive c’est de penser aux poitrines généreuses des protagonistes/antagonistes féminines, pour ce test je vous propose donc de ne pas faire d’autres allusions sexistes. Promis.
A l’époque où le Versus Fighting 3D était contrôlé par SEGA et Namco, de nombreux éditeurs ont tenté de se faire une place dans ce genre star. Parmi eux, Tecmo et la désormais célèbre série des Dead or Alive. Au milieu des Virtua Fighter, Tekken et Soul Edge/Calibur, la lience a en effet su se faire un nom. Comme beaucoup de jeux de l’époque, Dead or Alive est d’abord arrivé sur borne d’arcade, en 1996 sur SEGA Model 2 plus précisément. L’année suivante, le titre est porté sur SEGA Saturn avant de rejoindre la Playstation en 1998. Une série qui entre donc dans sa 23ème année dans le monde du jeux vidéo. Une longévité remarquable en comparaison avec d’autres titres du genre, quasiment tous disparu depuis, à l’exception des dinosaures que sont Tekken et Soul Calibur (Virtua Fighter RIP, je ne t’oublierai jamais !). Cette survie n’est pas due au hasard. Dead or Alive a su imposer son style et allez plus loin que le côté “jeu à gros seins” sur lequel il axe sa communication depuis le début. Et ce 6ème opus confirme bien des choses !
Kasumi Ninja (aucun lien)
Pour faire un dernier saut dans le passé, alors que Jin et Akira représentaient Tekken et Virtua Fighter, Dead or Alive mettait lui en avant une combattante : Kasumi. Stratégie payante puisque la kunoichi est devenue très vite ultra populaire et incarne désormais une icône de Dead or Alive. Bien évidemment cette dernière est une nouvelle fois présente dans cet opus, accompagnée de 26 autres personnages dont 2 petits nouveaux. Enfin, ce sont en réalité 24 personnages que vous aurez dans le jeu de base plus 3 en DLC. :
- Nyotengu : dispo gratuitement si vous avez précommandé le jeu
- Phase 4 : inclus dans l’édition Deluxe
- Mai Shiranui : invitée de la série the King of Fighter, elle a été annoncée mais n’est pas encore disponible
Donc si vous êtes du genre à ne pas précommander vos jeux et à vous contenter des versions de base, vous aurez déjà 2 combattants en moins. Cela étant, pour Mai Shiranui, il faudra de toute façon passer à la caisse (et elle n’est pas encore disponible au moment où j’écris ce test). Et comme Tecmo aime vraiment beaucoup les DLC, sachez que l’éditeur a déjà prévu (comme à l’époque Dead or Alive 5) de nous proposer beaucoup de costume en échange de quelques euros.
Mais trêve de blabla sur la partie DLC du titre et parlons de ce qui a fait la renommée de la licence : son gameplay. Pour résumer grossièrement, Dead or Alive c’est pierre/papier/ciseaux en version bagarre, poing/pied/choppe. Les habitués de la série retrouveront très vite leurs marques, tandis que les nouveaux venus peuvent être rassurés. En effet, le jeu propose un tutoriel dès le démarrage et, si ce n’est pas suffisant, un auto combo est disponible en option. De quoi rendre un minimum intéressant les combats contre le petit frère ou le fiston qui saoule pour vous affronter alors qu’il ne sait pas jouer.
Les arènes interactives sont toujours de la partie et les nouvelles proposent des choses intéressantes. Je vous laisse le plaisir de la découverte mais j’ai personnellement adoré voir apparaître le kraken dans Forbidden Fortune (piraterie forever !). Au final, joueur expérimenté et novices de DOA sauront bien s’amuser avec ce sixième épisode, en multi comme en solo. A noter d’ailleurs l’ajout d’un super coup en pressant RB qui permettra de renverser l’issue d’un combat qui semblait perdu.
Ninjas Guedin
Dead or Alive 6 n’est pas avare en modes de jeux. A ce titre, il devrait aisément combler tous les types de joueurs, les accros des combats online comme les solistes accros aux défis.
Pour commencer, le mode histoire. Série B à base de ninjas, de robots et de prétextes faciles pour se battre, ce mode a le mérite d’exister. Il permettra notamment de connaître un peu l’histoire de chaque personnage. Ici on évolue sur une frise sur laquelle on avance soit en ligne droite soit en bifurquant de temps à autre sur les aventures d’un autre protagoniste. Quelques belles cinématiques sont là pour s’intercaler entre les combats et relier chaque mini histoires de ce DOA Universe. Pas très long, il vous faudra environ 2 à 3 heures pour venir à bout de ce mode.
Ensuite, pour continuer sur l’affichage du menu principal, nous avons les quêtes DOA. 130 mini-défis vous attendent pour, au programme, des combats avec personnage imposé. Chaque mini-défi permet de débloquer or et morceaux de costumes pour ensuite déverrouiller de nouvelles tenues pour vos combattants préférés. Les défis proposés demanderont par exemple d’exécuter X attaques au sol ou d’infliger au moins un combo de XX dégâts. Encore une fois, le joueur peu habitué à la série sera pris par la main et un tutoriel des coups recommandés pour effectuer lesdits combos est proposé. Définitivement, il s’agit du mode à squatter pour qui veut plus de diversité dans les tenues de ses personnages.
Combat vous propose quant à lui les classiques mode Versus (contre une IA ou un joueur humain), Arcade, Contre la Montre et Survie. On regrettera l’absence du mode Tag Battle qui a pourtant accompagné les soirées entre potes de plus d’un fan de la série.
Bien utile pour maîtriser le jeu, le menu entrainement vous permet d’accéder à différents tutos. Entraînements libres, tutoriel complet, entrainement aux commandes ou défis combo, vous aurez ici de quoi faire. Notez d’ailleurs que le dernier vous offre la possibilité de relever 20 défis pour chaque combattant de Dead or Alive.
Le mode en ligne est bien sûr de la partie mais, malheureusement à l’heure où j’écris ces lignes, il n’est toujours pas possible d’y créer un lobby privé. Cela signifie donc que vous ne pouvez pas inviter des potes pour jouer avec vous en ligne. Un point particulièrement étrange et gênant pour un jeu de baston. Pour le reste, la fluidité des combats est assez inégale. J’ai connu des combats sans le moindre lag comme des affrontements en mode diapositif. Est-ce lié aux serveurs du jeu ? A la qualité de connexion de mes adversaires ? Aucun élément de réponse pour le moment mais cela n’est pas engageant. Il n’y a plus qu’à attendre gentiment les lobbies privés afin d’organiser des combats avec des joueurs européen et ne plus perdre à cause du lag (qui remplace le célèbre “c’est la faute de la manette”).
Pour finir, la section DOA Central permet d’acheter les tenues préalablement déverrouillées dans le mode Quest. Mais ce n’est pas tout puisque vous pourrez ici visualiser les statistiques de joueur, revoir les cinématiques, écouter la bande son ou lire la bio des personnages.
Ultimate Ninja
Niveau combat, Dead or Alive 6 est dans la droite lignée de la série et devrait plaire aux fans. Les nouveaux venus quant à eux ne sont pas mis de côté puisque le jeu les accueille à bras ouverts grâce à des options bien pratiques. En revanche, graphiquement le jeu est très (trop ?) proche de l’épisode précédent et ceux qui s’attendaient à une baffe graphique risquent d’être déçus. A noter que sur Xbox One X il est possible d’améliorer l’affichage au détriment du framerate. Mais pour un jeu de ce genre, abandonner les 60fps pour flatter sa rétine n’est pas forcément un choix judicieux.
Critères d’accessibilité
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✘ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Caractéristiques TV | Full HD | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox One X | Temps passé sur le jeu | 7 heures | |
Niveau de difficulté | Non concerné | Jeu terminé | oui |