Comme je suis hyper sympa, je vais vous faire un résumé des 8 jeux précédents… Mais naaaaaaaaan, j’aurai bien du mal à le faire. J’expérimente la série pour la première fois et découvre par la même occasion un genre : le muso. À 40 ans, il était temps (petit navire…). Autant vous dire que les accros, ceux et celles qui attendent la pertinence ou quelconque expertise dans cet avis y seront pour leurs frais. Ah vous pouvez partir dès maintenant pour trouver une vraie critique éclairée par ailleurs. Ceci est plutôt un point de vue de noobie total, de candide qui regrette même d’avoir lancé le jeu. Explications et mauvaise foi à l’appui.
La guerre penthotal
Alors moi, innocent que je suis, je découvre également la Chine féodale des premiers siècles après Jésus Christ. Et surprise, je n’y comprends rien. Alors oui, il y a une encyclopédie gigantesque consultable dans le menu principal. Ça donne le tournis tout ce savoir. Mais pas du tout “sexy” pour ceux qui débarquent. J’aurai bien aimé une petite cinématique, un “previousdemment dans Dynasty Warriors”. Là j’ai l’impression de débarquer en plein épisode de soap de début d’après-midi. Et de surtout ne rien capter des enjeux et les principaux protagonistes. Et comme par hasard, il n’y aurait pas une série sur le très long cours qui s’appelle Dynasty ? Ben si. Coïncidence ? Totalement.
Il y a douze campagnes/scénarios disponibles ! Sur le contenu, pas de problème. Mais en soi, le découpage en deux phases endort totalement le profane derrière la manette. Pas besoin de penthotal pour le coup, oui j’explique le jeu de mot du titre de cette partie car autour de moi, pas grand monde a capté, je préfère expliquer. Ce qui veut dire surtout que ce n’est pas ouf comme vanne. Tant pis. Revenons à nos moutons, la première phase prend la forme de menus arides et sans âmes avec une pseudo dimension politique qui là aussi est absconse. Malgré la présence de la traduction en français, qu’il est difficile d’exprimer quelconque intérêt ou empathie pour ces personnages. Je ne les connais pas et ce que je vois ne m’en donne absolument pas envie. Désolé.
Soldat de base, ce n’est pas une bonne situation
Au bout de deux ou trois interminables plombes à essayer de comprendre cette pseudo phase de gestion, me voilà enfin sur un champ de bataille pour aider un autre royaume. Je suis aussi surpris que vous, je ne savais pas du tout qu’ils étaient mes alliés. Les combats sont également une douche froide, mais genre à -270°C. Ultra bourrins sans être spectaculaires, ultra répétitifs et simplistes, je me suis ennuyé en quelques minutes. Et fatigué les mains à force de tapoter comme un galérien. Les muso, c’est super chelou en fait. (Meilleure analyse ever). Mais sérieux, le principe, c’est poutrer les soldats lambda avant de défoncer les “généraux” d’en face. Mais moi, je me place dans la situation du pov’ mec qui va se faire tuer en un coup, je n’y vais pas. Jamais. Je passe mon tour. Je lui dis à mon général : “C’est toi que le Golgoth d’en face veut, vas-y. Réglez ça entre vous entre gens civilisés, avec un bon vieux duel de Pogs et basta”.
Bah, évidement ça ne passe pas comme ça et le massacre de chair à canon s’éternise jusqu’à écœurement et neutralisation des héros ennemis et/ou capture de la forteresse ennemie. J’ai fait deux combats. C’est très peu et j’ai honte car établir un avis lapidaire comme je le fais ici sur simplement deux heures de jeu est injuste et éthiquement très discutable. Mais, proposer un Hack & Slash aussi limité qui ressemble à un Track & Field quand je vois comme j’ai martyrisé ma pauvre manette, ce n’est pas possible pour moi. De plus, les décors, animations et graphismes sont d’une tristesse abyssale et rappelle des générations précédentes de console. Les cartes sont minuscules et insipides. Indigne. Comme les musiques qui, d’après ma feuille où je note mes impressions au fur et à mesure, sont un calvaire. Pour un des morceaux, on dirait qu’un ingé-son a capturé les bruits d’un appareil à IRM avec un lecteur K7 endommagé, qu’il a remixé tout ça. Un enchantement pour les oreilles.
Conclusion
Pour les néophytes, qu’il est délicat de se lancer dans cette neuvième itération de Dynasty Warriors. Au-delà de la Chine médiévale proposée ici, c’est avant tout un véritable voyage dans le passé du jeu vidéo, que ce soit au niveau gameplay ou même techniquement. Alors oui, le contenu est généreux, avec douze campagnes, des centaines de personnages et une encyclopédie extrêmement fournie. Mais Dynasty Warriors 9 Empires ne fait pas grand-chose pour attirer les nouveaux venus comme moi, jusqu’à même provoquer de la répulsion quand il faut martyriser une pauvre manette pendant les combats. Ultime déception ? Pas vu de panda. Ou alors c’est le Boss final ? Va savoir.
Critères d’accessibilité
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✔ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Détails TV | 4K | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox Series X | Temps passé sur le jeu | 2 heures, pas pu faire plus | |
Niveau de difficulté | normal | Jeu terminé | non, je ne suis pas masochiste |