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Test – ELEA : Bad trip dans l’espace

Au moment où je rédige ces quelques lignes, je sors tout juste du boulot. Je suis dans le métro qui, d’ici une vingtaine de minutes, me déposera tout près de chez moi. Il fait chaud, l’atmosphère est moite et les effluves corporels se mélangent aux parfums et à l’odeur de clope froide qui émane de mon plus proche voisin. Malgré cela, ce n’est pas l’inconfort de la situation qui me gêne mais plutôt une question qui ne me quitte plus depuis plusieurs heures désormais. Que vais-je bien pouvoir vous raconter sur ce premier épisode de ELEA ?

Une certaine idée de la SF …

Difficile en effet de cataloguer ELEA. Tout d’abord sur son propos. L’histoire se veut être une œuvre de science-fiction narrant l’histoire de Elea Catherine Jones. Personnage central de l’histoire, c’est donc cette jeune femme, mariée et enceinte de son second enfant que vous incarnez. Dès son introduction, ELEA pose son décor et ne laisse aucun doute quant au voyage sous extasie qui s’annonce. Quelques phrases échangées avec ce qui semble être une IA, une caméra qui s’embarque dans ce qui semble être un tube IRM, et voilà que le décor laisse place à une succession d’effets lumineux qui rendront épileptique n’importe quel joueur sain d’esprit. Et c’est à peu près là, après 5 minutes de « jeu » que ELEA m’a perdu.

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Après cet effet que n’auraient pas refuser les clips psychédéliques des années 70, je me retrouve propulser ailleurs. Un autre temps ? Une autre vie ? Aucune idée ! Néanmoins, je retrouve Elea qui se réveille dans la chambre de son futur enfant, son mari à l’autre bout du téléphone. Après quelques évènements complètement inintéressants, comme aller récupérer les clés de la cave pour redémarrer le générateur électrique, voilà qu’une nouvelle lumière intense se met à jaillir et nous embarque devant un coucher de soleil, on ne sait où, on ne sait pourquoi. Sans aucune explication ni aucun sens apparent, et après avoir miraculeusement trouvé une « sortie », je me retrouve désormais dans un fauteuil face à une femme plongée dans un casque de VR.

Je vous passe la suite puisque cet épisode 1 ne sera qu’une succession de ce genre de moments. Incompréhensible, insensé, le jeu m’a complètement perdu au milieu d’éléments narratifs indescriptibles. Pour tout vous dire, je ne sais toujours pas quel est le propos du jeu, ce que j’ai vécu, pourquoi et comment. Espérons que je trouve des réponses dans les épisodes suivants.

…et du jeu vidéo.

Du moins, si j’ai le courage de poursuivre l’aventure. En effet, côté jeu, le bilan n’est pas meilleur. A mi chemin entre le walking simulator et le point and click à l’ancienne, ELEA s’avère être une purge côté gameplay.  La matérialisation des actions possibles via une main ne se fait que si vous êtes précisément positionné. Ni trop près, ni trop loin. Ni trop à gauche, ni trop à droite. Ce qui fait qu’on passe parfois plusieurs secondes à bien positionner le curseur central pour réussir à actionner une porte, un ascenseur ou à saisir un objet. Usant.

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Ajoutez à cela l’impossibilité de savoir et comprendre ce que l’on doit faire les ¾ du temps et vous obtenez un cocktail parfait pour déclencher une bonne migraine. Pas ou peu d’indications à l’écran, pas de logique derrière les « énigmes » à résoudre, … Progresser dans ELEA tient parfois simplement à un coup de chance !

ELEA pas beaucoup de qualités

Tout au long du jeu j’étais habité par deux sentiments : l’incompréhension et l’ennui. Je n’ai pas cessé de me demander à quoi j’étais en train de jouer sans jamais savoir y répondre. J’ai été complètement insensible à l’histoire, au gameplay et me retrouve évidemment à vous déconseiller ce jeu. Cela étant, parce que le jeu vidéo n’est pas une science exacte, peut-être passerez-vous un bon moment. On peut reconnaître une certaine forme d’inspiration issu de l’univers de Kubrick dans le jeu. Mais vraiment, je réserve l’expérience à ceux qui apprécient les trips sous acides.

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