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Test – Fuser, vis ma vie de David Guetta !

Harmonix, les créateurs des célèbres séries musicales Rock Band, Guitar Hero ou encore Dance Central, revient après un détour sur des expériences VR mais, et surtout, après une expérimentation vers un jeu de plateau, DropMix. Commercialisé en 2017, ce dernier se présentait comme un jeu de coopération musicale où chaque joueur devait positionner une chanson représentée par une cartouche dans l’un des cinq espaces vides d’un plateau. Chaque case activait une piste instrumentale différente du titre musical introduit et donnait lieu à un mix pour vous mettre, le temps d’une partie, dans la peau d’un DJ. Trois ans plus tard, Harmonix pousse plus loin ce concept en l’adaptant directement sur nos Xbox. Que vaut ce nouveau titre des ambassadeurs des jeux musicaux ? Tous à vos platines, je vous donne mon avis tout de suite !

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Fuser se présente comme son homologue, DropMix, mais avec seulement quatre places libres pour poser vos vinyles virtuels. Vous ferez votre choix parmi 130 chansons, de Rick Astley en passant par Rage Against the Machine ou 50 Cent, 50 instruments et 30 effets différents pour composer votre set de départ. Cela sera à vous ensuite d’utiliser une ou plusieurs des pistes instrumentales d’un ou plusieurs titres, instruments ou effets de votre set pour créer votre mix. Chaque instrument devra être posé au bon moment en suivant une ligne de mesure qui aura la bonté de vous indiquer le bon moment pour le faire de façon harmonieuse pour chaque disque.

Mais avant de vous auto-proclamer maitre DJ dans votre salon, vous allez devoir assimiler toutes les possibilités offertes pour pouvoir mixer correctement vos musiques.

Around the world

C’est ainsi que le mode campagne est là pour vous former aux rouages et astuces du mixage. C’est durant six scènes comportant chacun six sets de concert que des DJ vous apprendront, pas à pas, les différentes techniques à utiliser en face des platines. Ejecter, mise en sourdine, solo d’une piste, sortie ou entrée en fondue, utilisation d’une boucle d’un instrument… Les possibilités sont nombreuses et tellement riches que vous en aurez vite le tournis. Mais ne paniquez pas ! La campagne sera là pour vous instruire petit à petit. C’est d’ailleurs une qualité mais qui devient assez vite un défaut car, ce mode « histoire » se transforme, du coup, dans un tutoriel un peu trop long à mon goût. Le scénario et les personnages ne sont pas, par ailleurs, le point fort de ce mode. Dommage !

Dreams

Il sera de toute façon un passage obligé à tous les mixeurs en herbe voulant développer leur talent dans les autres modes. En effet, votre progression dans la campagne débloque, au fur et à mesure, plusieurs instruments, effets ou titres que vous pourrez utiliser par la suite en échange d’une monnaie gagnée en jeu. Et on va s’arrêter un moment sur ce point pour parler du dernier point faible de Fuser. En effet, ce dernier va vous demander un temps non négligeable pour pouvoir débloquer tout son contenu. Ainsi, il sera nécessaire d’emmagasiner une quantité importante de jetons musique et de style pour acheter de nouveaux titres ou des cosmétiques pour votre scène ou votre avatar. Et le jeu se montrera assez peu généreux pour vous en donner. Il vous faudra progresser dans votre niveau d’expérience pour que vous en receviez une petite quantité et, pour cela, une seule chose à faire ! Jouer ! Jouer et encore jouer ! Vous allez sans doute croire, maintenant, que le jeu n’en vaut pas la chandelle ? Vous faites complètement fausse route !

Mahadeva !

En fait, le jeu est une explosion d’ingéniosité dans sa prise en main. Il y a pas mal de mécaniques à assimiler mais toutes sont rapidement assez simples à utiliser et on prend assez vite goût à expérimenter pas mal de mélanges musicaux. Fuser réussit à rendre accessible aux communs des joueurs une forme de création musicale assez unique. Il vous faudra, en revanche, pas mal de temps avant de connaitre sur le bout des doigts tous les titres et d’en tirer toutes les profondeurs de conceptions possibles avec les outils disponibles. Rapide à prendre en main, long à maitriser !

Ensuite, Fuser vous invite sans cesse à l’inventivité en vous proposant des défis à thèmes dans un temps limité. Les autres joueurs pourront l’écouter et ainsi donner leur approbation ou leur indifférence. En cas de succès de votre mix, vous pourrez recevoir plusieurs récompenses cosmétiques pour personnaliser votre personnage.

Enfin, vous pourrez profiter de plusieurs modes pour varier vos plaisirs : Freestyle, Freestyle en coopération, Battle. Vous pourrez également tenter d’améliorer vos scores dans le mode campagne qui comporte un système de notation à base d’étoiles, identique à ses consorts Rock Band ou Guitar Hero. Si le mode Freestyle ou le mode Freestyle en coopération parlent d’eux-mêmes et pourraient occuper la majorité de votre temps de jeu, le mode Battle change un peu la donne. Vous affronterez un autre joueur et devrez répondre aux demandes du public tout en opposant des pistes musicales plus puissantes que celles de votre adversaire. Si votre composition possède un total de puissance supérieur à celui de votre antagoniste, sa jauge d’énergie diminuera au fur et à mesure jusqu’à la défaite si celle-ci tombe à zéro. Chaque combat se joue en deux manches gagnantes et vous demandera rapidité et observation pour ne pas laisser champ libre à votre concurrent sur certaines pistes musicales. Déroutant au prime abord, il offre finalement, une approche différente et mettra surtout à l’épreuve toutes vos connaissances engrangées sur le jeu.

Le tarif :
Un autre point, que je ne peux passer sous silence : la politique tarifaire de Fuser. À l’heure de la nouvelle génération et de la venue des titres AAA en 4K/60Fps/HDR/RayTracing, il est somme toute assez compliqué de s’aligner au même tarif (69,99€ pour l’édition de base, 109.99€ pour l’édition VIP comprenant 25 titres bonus). J’entends que les licences présentes dans le titre doivent peser lourdement dans la balance. Mais n’aurait-il pas été judicieux de proposer d’autres paliers tarifaires, quitte à supprimer plusieurs titres de la bibliothèque de base, pour pouvoir faire découvrir cette pépite au plus grand nombre ? Pour moi ? Sans aucun doute !

Insomnia

S’il est un fait que le nouveau bébé d’Harmonix ne parlera sans doute pas à la majorité des joueurs, et que sa politique tarifaire va en réfréner plus d’un, il offre pourtant la meilleure expérience de créations musicales de ces dernières années sur console. Les possibilités y sont gigantesques, la prise en main y est accessible, les modes de jeu y sont variés, et les titres disponibles y sont éclectiques et abondants. Si vous êtes un tant soit peu sensible à ce genre de proposition vidéoludique, ne passez surtout pas à côté de cette nouvelle perle de savoir-faire musical !

Optimisation Xbox Series X|S :
Il n’y a, pour l’heure, pas d’optimisation propre aux Xbox Series X|S. Vous profiterez seulement de temps de chargement réduits.

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
 Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K/HDR   Jeu fourni par l’éditeur oui
  Console Xbox One X/ Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 12 heures
  Niveau de difficulté   Jeu terminé non

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