Aujourd’hui, j’attaque un test pour lequel j’ai mis du temps à me lancer. Précédemment, ceux que j’ai écrits ont été très éprouvants pour mon cœur de testeur. Répliques sanglantes, dureté des propos, critiques acerbes, je n’ai rien épargné aux titres qui m’ont été confiés, mais selon moi à juste titre. N’empêche que c’est pas facile facile. Alors quand je me suis proposé pour faire le test de Hellpoint, j’avais dans l’espoir de voir le bout du tunnel, mais est-ce vraiment le cas ?
Test réalisé avec boule anti-stress par Spirco.
Ça sent le Souls ici
Comme mon titre l’indique, ce jeu fait partie de la catégorie des souls-like. Cruel, exigeant mais extrêmement gratifiant dans les affrontements proposés, Hellpoint reprend effectivement ce qui fait tout le sel de cette licence. Que ce soit dans l’ambiance, les contrôles et les menus, pour qui un jour a mis la main sur un des titres de la saga, sera en terrain conquis ou presque…
L’univers sombre et nébuleux vous met dans la peau d’un avatar nommé “Spawn”, mi-homme mi-machine, qui prend naissance dans un bassin de la cité spatiale d’Iris Novo avec la voix de notre créateur qui nous dit en gros “rejoins-moi, on détient la vérité et des cookies, mais d’abord tu vas en chier”. Sans autre préambule, on est balancé dans les méandres de cette station spatiale gravitant près d’un trou noir supermassif, théâtre des événements du titre et pour reprendre une phrase de Servietsky : “j’ai aucune idée de ce que je fous là !”
Mais n’est pas un Souls qui veut ?
Hellpoint, comme un bon Dark Souls, se veut mystérieux et ne dévoilera son histoire qu’au travers des différentes informations récoltées via des messages sur les murs laissant transparaître le destin tragique des précédents occupant des lieux. Libre aux joueurs de s’y intéresser ou non, mais rien ne vous empêchera d’avancer dans le jeu pour autant. Les environnements sont quant à eux interconnectés mais l’architecture générale ne se montre pas aussi claire que dans d’autres titres du genre et la question se posera souvent si on est perdu ou non, frustrant. Néanmoins, la balade reste agréable grâce à des environnements variés, du moins pour une station spatiale en perdition.
Pour la partie gameplay, le jeu continue sa ressemblance avec ses aînés, tuer les ennemis vous fera gagner des points d’expérience que vous perdez à chacune de vos morts et seront à dépenser dans les failles, sorte de “feu de camp” et point de contrôle de Hellpoint. Un tableau avec des caractéristiques classiques de force, dextérité, endurance et j’en passe, est là pour vous permettre de façonner un personnage convenant à votre style de jeu. Corps-à-corps ou distance, même si je dois bien admettre que celui-ci est moins clair et facile à comprendre que celui des Souls. Pour la partie combat également, Hellpoint ne fait guère dans l’originalité : un coup fort, un coup faible pour les attaques, une touche pour esquiver. Toutes ces actions coûtent bien sûr de l’endurance ou de l’énergie pour les armes à distance qu’il faudra savoir gérer pour sortir victorieux des nombreux combats qui jalonnent notre périple. Celui-ci est malheureusement légèrement plombé par des problèmes de lock sur les ennemis ainsi qu’une hit box un peu mal calibrée qui n’a pas fini de vous faire rager lors des combats contre les boss.
Graphiquement, Hellpoint m’a agréablement surpris. Alors certes, ce n’est pas beau à se damner mais il instaure une ambiance singulière, mélange de Dead Space et Doom, qui combine parfaitement l’aspect spatial/démoniaque, le tout accentué par un éclairage plutôt convaincant. Seule ombre au tableau, certains environnements piquent les yeux et les animations du personnage ainsi que celles des ennemis manquent cruellement de naturel. De même, les équipements pourtant relativement fournis manquent de classe et de panache, même si certaines armures que l’on obtient pour notre avatar par la suite rattrapent quelque peu cet écueil.
Je crois que ça me Souls
En conclusion et après environ 15 heures tantôt prenantes, tantôt frustrantes, j’ai arrêté mon épopée. Les inégalités au niveau du gameplay et le caractère nébuleux de level design ont eu raison de ma patience. Hellpoint reste un jeu agréable à parcourir pour les amoureux inconditionnels des souls-like, qui passeront outre ces défauts.
Critères d’accessibilité
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✘ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Détails TV | 4K | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox One X | Temps passé sur le jeu | 15 heures | |
Niveau de difficulté | n.a. | Jeu terminé | non |