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Test – Hollow Knight, symphony of the knight

Sorti depuis plus d’un an sur PC et depuis quelques semaines sur Switch, le metroidvania Hollow Knight n’a de cesse d’être encensé par la critique et les joueurs. Jusqu’à maintenant, les joueurs Xbox, élevés au bon grain avec le magistral Ori and the Blind Forest, regardaient Hollow Knight d’un œil curieux, se demandant bien s’il pouvait arriver à la cheville de l’oeuvre de Moon Studios. Maintenant que le jeu débarque aussi sur nos consoles, c’est le moment d’en avoir le cœur net !

Hollow and the Dark Forest

Il est forcément difficile de parler d’Hollow Knight sans citer, ou ne serait-ce qu’avoir en tête Ori and the Blind Forest : même genre de jeu, une ambiance graphique et sonore tout aussi soignée pour l’un comme pour l’autre. Pourtant, le jeu des australiens de Team Cherry ne s’est pas enfermé dans le piège de la copie et a réussit à imposer son style, plus sombre, et son gameplay, plus punitif.

Si on s’attarde sur l’aspect artistique, il y aurait beaucoup à dire. Si les divers trailers du jeu rendent plutôt bien justice à Hollow Knight, on ne mesure réellement l’importance du travail des développeurs qu’une fois manette en main, plongés dans l’atmosphère calme, sombre et pesante d’Hollownest. Au delà des graphismes extrêmement soignés aussi bien au premier qu’au second plan, tout fourmille de détails : des éléments de décor que l’on peut détruire juste pour le plaisir, les petites feuilles qui virevoltent au passage de notre personnage, tout participe à l’impression générale que dégage Hollow Knight. On sent des les premières minutes que l’on a sous les yeux un jeu bien au dessus du lot et cette impression ne fait que se renforcer au fil du temps.

Côté gameplay, tout tourne autour du trio jauge de vie / jauge de mana / emplacements de charmes. Si les deux premiers sont on ne peut plus classiques, avec la seconde ayant la possibilité de remplir la première, les emplacements de charmes eux, apportent un vrai plus en modifiant le gameplay. Ils apportent même jusqu’à une dimension stratégique au jeu puisque leurs emplacements sont limités et qu’on ne pourra les changer qu’aux quelques (rares) points de sauvegarde. Parmi eux, je ne citerai que celui que l’on récupère en début de jeu, un badge qui permet tout simplement d’activer la boussole pour se repérer sur la carte, mais il y en aura des dizaines d’autres qui activent capacités et autres attaques spéciales.

    

Forcément, avec une réalisation si solide, Team Cherry n’allait pas s’arrêter en si bon chemin et offre à son jeu une bande son très réussie. Les mélodies de Christopher Larkin, parfois douces et mélancoliques, peuvent aussi parfois être porteuses d’espoir ou de tension. L’ambiance, aussi bien graphique que sonore, viendront ensuite appuyer l’histoire, ou plutôt les histoires, qu’Hollow Knight cherche à nous compter. Et c’est bien sur cette atmosphère qu’il faudra compter pour découvrir ce qui tourmente les sociétés insectes d’Hollownest et ce qui a causé leur chute. En effet, pas de longs dialogues ou de cutscenes, la narration est subtile, comme chuchotée tout au long du jeu, et mènera à plusieurs issues en fin de jeu.

La mort est un lourd fardeau

Pour pouvoir dérouler le fil de cette intrigue, il faudra par contre être acharné car Hollow Knight ne se laissera pas apprivoiser si facilement. Au contraire, il faudra même s’attacher à le dompter ! Super Meat Boy, Shovel Knight, Celeste, les jeux difficiles et exigeants ont eu la côte ces derniers temps, et si dans ces jeux chaque faute pouvait être fatale, ils avaient à chaque fois le bon goût d’encourager le joueur au lieu de le punir. Hollow Knight lui, n’a pas la même approche et nous lâche dès les premières minutes dans un monde hostile, sans carte, sans boussole, ni indication.

Pour pouvoir prétendre à ces éléments essentiels, il faudra récolter assez de pièces (en explorant les environs ou dégommant les ennemis qui se mettent en travers de votre chemin) et les acheter à qui de droit. Mais voilà, si la mort vous rencontrez (et la mort vous rencontrerez), tout l’or amassé sera déposé à l’endroit exact de votre trépas. Si sur le chemin de votre butin la grande faucheuse vous emporte à nouveau, votre précieux magot sera perdu à jamais.

Du contenu à la pelle

Oui, c’est une entrée en matière abrupte et sans aucune compassion, que vous propose Hollow Knight, mais si cet aspect ne vous rebute pas et que vous parvenez à passer outre les premières heures de jeu plutôt poussives, le jeu vous gratifiera de plus d’une trentaine d’heures de jeu. En effet, les 4 extensions qui sont sorties au fil du temps depuis la sortie de la version Steam sont déjà incluses dans le jeu et vous offrent nouvelles zones, nouveaux charmes et plein d’autre contenu.


Si Ori and the Blind Forest reste un (petit) cran au-dessus, cela n’enlève en rien les nombreuses qualités d’Hollow Knight, avec sa direction artistique aux petits oignons et sa réalisation extrêmement soignée. Il n’en demeure pas moins un jeu destiné aux plus patients et acharnés d’entre nous, avec des systèmes de combat et d’exploration très exigeants. En revanche, si Ori et Cuphead vous ont tous les deux séduits, vous pouvez foncer les yeux fermés !

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