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Test – Hyper Jam

Vous vous rappelez des années 80 ? Ces néons roses et violets fluo un peu partout dans les rues, tout le monde habillé-brushingué comme dans 2 Flics à Miami et surtout ces mélodies à base de synthé qui dynamisaient nos vies ? Mais si, vous êtes obligé de vous en rappeler, on en mange à toutes les sauces dès qu’un jeu tente d’être un peu rétro, mais sans taper dans le pixel art. Ça ne peut pas être qu’une époque fantasmée, ça a forcément existé non ? En même temps qui voudrait jouer à un jeu terne avec Michel Sardou en guise de bande-son ? Bref, les 80’s retro futuristes ont la cote en ce moment, ou plus trop je ne sais plus.

Nous avons eu, entre autres, le spin off de Far Cry 3 nommé Blood Dragon qui utilisait ces codes, puis la licence Trials s’est aussi aventuré dans cette mode en fusionnant avec Far Cry 3 Blood Dragon pour donner Trials of the Blood Dragon, mais également Double Dragon Neo, Hotline Miami… Même recette à base de néon et de synthé, même impression de déjà vu, sans dénigrer les qualités de ces titres à un moment j’avais l’impression de voir cette mode partout, à la limite de l’overdose.

Quelques années plus tard, et alors que je pensais cette mode terminée, Hyper Zone débarque et propose rien de moins qu’un Power Stone Like à la sauce neo retro. Alors, simple effet cache-misère ou le jeu est-il plus original que son apparence le laisse croire ? Réponse dans le test.

HYPER LÉGER

Pour une fois, je vais commencer par les trucs qui fâchent : pas de mode histoire. Même pas un petit bout de scénario cache misère offrant le prétexte d’enchaîner les combats, tout juste un mode vs local pour affronter de 1 à 3 bot en boucle en paramétrant la difficulté au choix entre facile, normal difficile et expert. Vous l’aurez compris, si vous êtes un joueur solitaire, Hyper Zone n’est pas forcément fait pour vous, en revanche le jeu montre tout son potentiel en versus local. Des potes, 4 manettes et le jeu vous tiendra toute la soirée.

4 perso jouables, ni plus ni moins : Yuki, la ninja robotique – Vance le dealer au look Miami Vice – Ghost le motard futuriste et Max le bourrin vétéran de guerre. Ce n’est peut-être pas un gros roster, mais ça permet au moins à tout le monde de choisir rapidement et de se lancer au plus vite au combat.

Une fois les personnages sélectionnés, place au stage, qui sont au nombre de 6, Subway, Hotel, Overpass, Assembly, Jungle et Skyline. Encore une fois, cela peut paraître léger, mais ça suffit amplement à passer une agréable soirée et perdre ses potes à force de sales coups répétés.

Une fois en combat, vous aurez la possibilité de ramasser des armes, 2 au corps à corps : katana et marteau et 3 favorisant les affrontements à distance : arc, lance-grenades, lance-roquettes. Si toute fois vous n’arriviez pas à ramasser une arme, il vous reste vos poings. Les armes ramassées ont cependant une durée de vie, par exemple vous pourrez donner 6 coups de marteau avant que celui si ne se brise, le lance-roquettes lui rendra l’âme après 3 utilisations. Avant la fin de vie de votre arme, vous avez la possibilité de le lancer sur un de vos adversaires en appuyant tout simplement sur RB. D’ailleurs, petit point gameplay, Hyper Zone se joue comme un twin stick shooter. Vous vous déplacez avec le stick gauche, visez avec le droit, et tirez avec RT. Comme dit plus haut RB sert à jeter l’arme, LT est utiliser pour le dash et LB sert à se protéger enfin le bouton A est dédié au ramassage d’armes.

À chaque fin de round, des points sont attribué aux joueurs pour le nombre de kills, de dégâts et si vous êtes le dernier en vie, des points sont même enlevés au cas où vous vous seriez tué avec votre propre roquette ou en tombant dans l’un des pièges parsemant les niveaux (métro qui passe dans Subway ou chute du toit dans Skyline par exemple). Une fois le décompte des points effectué, les joueurs sont invités à choisir une carte qui boostera leurs capacités. Vous avez le choix, entre autres, par un surplus de puissance d’attaque, augmentation de la barre de vie, coups enflammés ou glacés, etc., etc. Le moins bien classé choisit en premier, le meilleur en dernier. Un système qui permet de toujours relancer l’intérêt des joutes et il n’est pas rare que les derniers finissent premier à la fin du combat.

Un mode en ligne est également disponible, mais le jeu n’étant pas encore sorti lors de l’écriture de ce test, il m’a été impossible de l’essayer.

HYPER FUN

Même si son intérêt en solo est proche du néant, Hyper Jam est, au même titre qu’un Power Stone ou qu’un Bomberman, le jeu parfait pour les soirées entre potes. Ce jeu qui brise des amitiés et oblige le plus gentil des hommes à insulter des mamans. Son look ne m’emballait pas des masses au début, car grosse impression de déjà vu, mais le fun qu’il procure est terrible et je ne manquerais pas l’occasion de le relancer dès que j’aurais de nouveau des amis à la maison.


Critères d’accessibilité

Déficience Visuelle Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

Caractéristiques TV Full HD Jeu fourni par l’éditeur oui
Console Xbox One X Temps passé sur le jeu 6 heures
Niveau de difficulté NA Jeu terminé NA

 

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