Soutenir que les “Leisure Suit Larry” se traînent une sale réputation de jeu resté coincé dans les années 80 serait un euphémisme. Dire que continuer à proposer un point & clic est anachronique, également… Mais alors, y a-t-il quoi que ce soit à retenir de cet énième épisode du célèbre “séducteur” balourd, maladroit et gaffeur ? Éléments de réponse dans cette critique.
“Ton père travaille chez Nintendo si j’en crois ton corps de DS”
Le scénario de ce point & clic est évidement abracadabrantesque et farfelu, autant que les énigmes par association d’objets. Par contre les puzzles, comme par exemple parvenir à actionner un panneau électrique, feront tout de même appel à un minimum de logique et de raisonnement. Bref, dans le pur style du genre, rien à redire, les canons sont respectés.
Originalité, l’action se déroule sur un archipel composé de cinq îles que Larry visitera tour à tour et explorera de fond en comble pour récupérer de quoi parvenir à ses fins : récupérer sa dulcinée. Ça paraît bien romantique tout ça mais chaque tableau, chaque dialogue, chaque cinématique donnera lieu à des propos graveleux ou sous-entendus sexuels ou des représentations de sexe dans tous les sens. Bref, du pur Leisure Suit Larry. Ainsi, que les amateurs d’humour lourdingue se rassurent d’emblée : l’ADN de la série est conservé, pas le bon goût. Au mieux, tout ça m’a arraché quelques sourires liés à l’accumulation absurde des gags et à ma fatigue.
“Si tu étais un sandwich au McDo, tu serais le Mc-nifique”
La durée de vie est tout à fait correcte avec 10 à 15 heures pour compléter l’aventure. Par contre, il n’y a pas de rejouabilité car tout se résout d’une seule façon. Pratique, on peut mettre en surbrillance les objets avec lesquels Larry peut interagir ! Ça ne sera pas de trop quand on débarque parfois sur des tableaux chargés en détails.
La VOSTFR tient la route et permet de profiter du bon goût de rigueur du début à la fin. Pour terminer, je signale également que ce Leisure Suit Larry est bardé de références à la pop culture. Au point que cela devient un jeu dans le jeu. Par exemple, on retrouve une parodie du célèbre monologue du Nexus 6 à la toute fin de Blade Runner.
“Tu t’es fait mal quand tu es tombée du paradis ?”
Sur le fond et la forme, zéro surprise, Leisure Suit Larry – Wet Dreams Dry Twice fait dans le vulgaire, lourdingue et graveleux. Jusqu’ à la nausée ? Il faut dire que TOUT donne lieu à cette forme d’humour, tout le temps, du début à la fin. Je conseille donc à ceux et celles qui y sont réfractaires de passer leur chemin face à ce point & clic au final classique dans ses énigmes et puzzles.
Critères d’accessibilité
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✔ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Détails TV | 4K | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox Series X | Temps passé sur le jeu | 15 heures | |
Niveau de difficulté | N.A. | Jeu terminé | oui |