Nouveau rebondissement dans l’affaire ABK. L’agence Reuters rapporte de trois sources proches du dossier que la volonté de Microsoft de proposer des accords de licence à ses concurrents devrait répondre aux préoccupations antitrust de l’Union Européenne. Cela signifie qu’il ne sera probablement pas nécessaire de vendre certains actifs d’Activision-Blizzard comme il a pu être évoqué pour Call of Duty avec la CMA.
Brad Smith, président de Microsoft, avait précédemment indiqué que la société était prête à proposer des accords de licences à ses rivaux pour adresser les préoccupations de la commission, sans consentir à vendre la franchise Call of Duty. L’autorité européenne n’a pour le moment pas souhaité faire de commentaire.
Cela rejoint de nouveaux éléments qui font état d’une volonté de Microsoft de faire appel à un tiers externe pour assurer que les engagements pris par l’entreprise soient respectés, comme rapporté par Bloomberg.
Microsoft a également indiqué qu’elle était disposée à payer un contrôleur tiers pour surveiller le respect de ses engagements, une mesure destinée à éviter à la CMA d’avoir à consacrer des ressources pour s’assurer que le géant de la technologie tient ses promesses. Dans son évaluation provisoire, l’organisme de surveillance britannique a laissé la porte ouverte à des mesures correctives comportementales. La société a précédemment déclaré qu’elle avait l’habitude de tenir ses promesses aux régulateurs.
Il faudra attendre la fin avril pour avoir l’avis définitif de la Commission Européenne et de la CMA britannique.
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