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Test – Minute of Islands, tout est dans la direction artistique

Wow, quelle claque ! Lorsque les images de Minute of Islands titillent notre rétine, on se demande vraiment si c’est une animation ou un jeu vidéo. Pourtant, cette petite perle dispose bel et bien d’un gameplay. La fine équipe du Studio Fizbin réussit encore une prouesse artistique après le tout mignon The Inner World. Cependant, avec cette esthétique enfantine, ne vous leurrez pas, car vous voguerez dans un univers mature avec des images choquantes. Graphiquement, c’est impeccable, mais qu’en est-il de tout le reste ?

Une histoire convenue

Votre périple débutera sur une minuscule île qui était, fût un temps, une résidence pour des géants. Ces derniers n’étaient pas vraiment des canons de beauté, mais ils disposaient de machines permettant à la faune et à la flore de survivre à un mystérieux gaz jaune. Malheureusement, avec le temps les gardiens ont perdu en force et, faute d’entretien, leurs appareils sont tombés en ruine. C’est là que la jeune Mo, héroïne de cette histoire, intervient. Petite et tenace, notre protagoniste fait la promesse de restaurer ces vestiges avant le grand désastre, un point de non-retour où tout le monde perd la vie. Pour réussir une telle prouesse, elle disposera d’un bâton magique : l’Omni Clé. Ainsi, notre personnage devra naviguer d’île en île pour retrouver les quatre géants, et leur redonner de l’énergie.

Malgré les thèmes lourds qui sont abordés comme les traumatismes, l’anxiété et les images choquantes, le scénario reste convenu. Huit archipels à visiter, quatre géants à sauver de la même manière… Rien de rare dans un jeu vidéo. L’aventure est linéaire, vous ne serez donc pas libre de décider où sera votre prochaine destination. D’ailleurs, telle une fable, l’histoire nous propose tout de même une morale plutôt inattendue.

Un gameplay simpliste 

Minute of Islands ressemble à un walking simulator en deux dimensions. Mo pourra uniquement aller à gauche, à droite ou changer de plan tel un plateformer. Quelques puzzles sont parsemés çà et là. Ils ne posent aucune difficulté puisqu’ils suivent à chaque fois le même schéma. Il suffit de déplacer un objet, planter son Omni Clé pour s’en servir comme manivelle, mettre son bâton dans le sol pour rediriger l’énergie, et c’est presque tout.

Il existe aussi quelques petites énigmes. En effet, à certains moments le gaz vous fera tomber dans une sorte d’hallucination. Là-bas, vous devrez trouver des objets dans un certain ordre pour reconstruire une mélodie. Ces phases apportent un vent de fraicheur dans le gameplay car Mo ne sera plus définie uniquement par elle-même, mais aussi par son ombre.

Finalement, nous nous retrouvons avec un gameplay plus que répétitif, mais pas du tout rébarbatif. Minute of Islands dispose d’une histoire plutôt courte où il m’a fallu environ cinq heures pour récolter tous les souvenirs (les collectables) et venir au bout de l’aventure. Néanmoins, je n’ai pas vu ces minutes passer tant j’ai été transporté par ces magnifiques images.

Une direction artistique parfaite

Je suis sous le charme de ce jeu. Les images sont sublimes même si parfois macabre. En effet, dès la première île, vous verrez le premier géant dans une grotte qui est à mi-chemin entre un humanoïde et un robot. Il est dévêtu et on sent la fatigue sur son visage. Une fois à l’extérieur, vous aurez l’occasion de voir une gigantesque baleine en train de se faire dévorer par des mouettes. Ah, je vous ai prévenu, ce monde semble enfantin, mais il instaure le malaise.  De plus, les environnements sont nappés de mucus avec des couleurs vives et les îles ont toutes des ambiances différentes.

Pour changer d’archipel, vous devrez embarquer sur votre bateau de fortune. Rien que ce dernier fourmille de détails et est magnifique. Pour monter à bord, il faudra passer par un pont fait de tentacules. On sent qu’il a été confectionné avec des objets de récupération, qu’il est fragile et hybride avec beaucoup de technologie et un peu de bois.

De plus, lors de votre exploration, vous verrez toujours de magnifiques panoramas. Tout, ou presque, est prétexte à prendre un screen pour peu que vous soyez sensible à ce style graphique. J’ai eu l’impression d’être dans une bande dessinée quasiment tout le long de mon aventure.

Conclusion 

L’histoire est émouvante, mais reste un prétexte à mon sens. Cependant, le fort de Minute of Islands réside avant tout au niveau de ses visuels sublimes et ses dessins d’une qualité exceptionnelle. Sur ma télévision, c’était un véritable régal de parcourir ce petit univers intimiste. Le gameplay reste basique, néanmoins il est loin d’être inintéressant. La durée de vie étant d’environ cinq heures, l’expérience n’est pas rébarbative et si vous êtes, comme moi, sensible à ces magnifiques dessins, alors vous serez, vous aussi, sous le charme de cette perle vidéoludique.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
N.C. Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
N.C. Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable N.C. Couleur de police personnalisable
N.C. Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme N.C. Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur Oui
  Console Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 5 heures
  Niveau de difficulté N.A.   Jeu terminé Oui

 

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