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Test – NBA 2K21, un lifting next gen convaincant

Le sport américain aura été très largement perturbé cette année par l’épidémie mondiale de Covid-19. La NBA ne fait pas exception mais a tout de même réussi à s’adapter pour terminer cette saison et sacrer les Lakers de Lebron James. NBA 2K, lui, est sorti comme à son habitude à la fin de l’été sur l’ensemble des supports. Pas de révolution attendue pour cette version à cheval entre deux générations de console, bien que les vidéos que l’on a pu voir des rendus Series X donnaient vraiment envie.

La claque visuelle attendue ?

La licence NBA 2K a toujours été en avance visuellement sur la concurrence. Ok ils abusent un peu de la technique “mettons un peu plus de sueurs sur ces images pour faire plus réaliste”, mais c’est toujours du haut niveau. La version Xbox One étant sortie en septembre dernier, on attendait avec impatience leur première mouture sur Series X. Est-ce la claque que l’on a pu voir dans les extraits vidéos avant la sortie ? Pas vraiment. Est-ce le plus beau jeu de l’histoire de la licence ? Sans aucun doute.

Oui le titre est plus beau sur Series X que sur One X, mais on en restera au stade de la claquounette, et pas de LA CLAQUE que l’on espérait tant. Les efforts de Visual Concept sur ces dernières années pour sublimer leur franchise de basket sont tout de même marquants et laissent loin derrière la concurrence. Les maillots qui volent sur les épaules ont disparus, les mouvements sont ultra naturels et l’on ne détecte plus aucune liaison entre deux gestes scriptés. De même, l’ambiance générale du public et de la salle s’améliorent chaque fois un peu plus (ce qui au final n’est pas vraiment réaliste en ce moment puisque les gradins sont vides…).

Tout ça laisse envisager le meilleur pour la prochaine version du titre qui sera sûrement pensée 100% pour la nouvelle génération, mieux intégrée et optimisée. Ce qui est sûr, c’est que NBA 2K en 4K 60FPS, c’est un grand OUI.

Catch and shoot

Je l’ai évoqué brièvement juste avant, l’un des éléments qui marque le plus une fois manette en main, est l’incroyable fluidité des mouvements. Ceux qui jouent à NBA 2K depuis longtemps ont connu ces problèmes entre deux animations qui donnaient aux joueurs l’impression d’être des robots. Tout ça a définitivement été gommé (tout comme cette frustrante habitude de mettre bêtement le pied en touche) et le naturel des déplacements et des actions est remarquable.

Attention, cela ne veut bien entendu pas dire que NBA 2K est devenu facile à jouer. On reste dans la simulation de basket, la vraie. Jouez collectif ou vous êtes mort. Passez la balle, faites tourner, construisez vos actions, et finissez par un beau shoot à 3 points ouvert pour profiter au maximum. Mais tout ça ne se fera pas sans effort. Un petit passage par le mode entraînement ne fera de mal à personne pour revoir en détails l’impressionnante palette de mouvements, dribbles, passes, tirs et techniques que nous propose NBA 2K21. Il faudra ensuite prendre son mal en patience et enchaîner les heures de jeu sous peine de se prendre des raclées par l’IA ou en ligne.

De quoi s’occuper quelques heures

Les femmes montent en puissance dans NBA 2K et c’est tant mieux. Vous pourrez ainsi jouer avec les équipes féminines de la WNBA ou vous créer une joueuse à faire progresser dans une ébauche de mode carrière. Toujours moins de contenu que chez les garçons, mais 2K fait clairement un effort de ce côté-là et le geste est appréciable. Le mode carrière justement est toujours mis au cœur de NBA 2K. L’histoire, bien que toujours conventionnelle, est plaisante à suivre avec des choix impactant directement votre carrière : aller directement en G League ou passer par la case université, choisir un agent de cœur ancien ami de famille ou bien la multinationale qui nous promet la lune ? Ces petits évènements ne paraissent rien mais ils nous impliquent vraiment dans le scénario, avec une pression qui monte petit à petit jusqu’à la draft, et nos premiers pas sur un parquet NBA.

Monter son pro prendra énormément de temps et il faudra jouer de nombreuses, trop nombreuses heures pour améliorer ses stats et devenir véritablement compétitif. C’est évidemment volontaire et le but ultime reste de vous faire dégainer votre carte de crédit pour acheter quelques crédits et vous aider à progresser plus rapidement. Rien de trop invasif toutefois, et de toutes façons, vous avez quoi de mieux à faire avec le confinement ?

Le Quartier qui était apparu dans NBA 2K18 est désormais remplacé par La Ville. A l’époque c’était plutôt vide, hé bien désormais… c’est toujours aussi vide. La volonté d’apporter ce petit côté monde ouvert à un jeu de sport est vraiment originale et louable, mais Visual Concept devrait une bonne fois pour toute bosser le truc à fond pour le rendre vraiment intéressant. Autre grain de sable, la ville n’est accessible qu’après un laborieux détour à Rookieville où tout le monde se ressemble avec ses stats moisies. Un passage pas forcément nécessaire qui va en laisser plus d’un sur le bord de la route. Pour ce qui est des autres modes, rien de bien révolutionnaire mais il y a largement de quoi faire. Cette année encore, le mode MyGM est plus ou moins planqué dans un mode MyNBA ce qui fera rager certains. On attend toujours une vraie refonte de ce mode MyGM pour les fans du côté gestion/business de la NBA. On se consolera en revivant des matchs historiques entre franchises de légende, en faisant monter son équipe perso MyTeam (équivalent de l’Ultimate Team d’EA) ou en allant claquer des dunks bien énervés sur les terrains bitumés en ligne.

Conclusion

Pour une première version sur console Next Gen, NBA 2K21 a su me convaincre. Imparfait, l’incontournable des jeux de baskets montre tout de même un progrès certain par rapport à la version Xbox One. Le titre de 2K va un peu plus loin dans le réalisme, aussi bien visuellement que par son excellente prise en main. Dommage que le concept de la Ville soit toujours si mal exploité car il y aurait vraiment là de quoi frapper un grand coup.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur oui
  Console Xbox One X   Temps passé sur le jeu 25 heures
  Niveau de difficulté normal   Jeu terminé non

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