14 ans après Asterix et Obelix XXL 2, je ne m’attendais pas vraiment à recroiser le chemin de cette série qui avait bercée une partie de mon enfance. Car mine de rien, Asterix et Obelix était un excellent jeu à l’époque, pour les plus jeunes. C’est donc à la gamescom que j’ai pu mettre les mains sur sa suite afin de voir le pourquoi du comment de ce troisième opus.
Du cristal oui, mais puissant !
L’histoire commence donc dans notre cher village gaulois où Panoramix reçoit un jour une lettre. Celle-ci l’informe que la situation se dégrade fortement sur l’île de Thule. Or cette île noue depuis longtemps de très bonnes relations avec le village. Il est notamment question d’un mystérieux menhir de cristal aux pouvoirs démesurés. En réalité, tout le jeu va se baser sur ce fameux menhir puisque Panoramix l’entrepose tout simplement chez lui. C’est donc dès le début du jeu que l’on obtiendra ce menhir de cristal. Problème, il est en fait dénué de quasiment tous ses pouvoirs. Il sera donc à notre charge de les lui rendre, en allant récupérer ses 3 cristaux.
Au niveau du gameplay, il sera possible d’alterner entre Asterix et Obelix pour pouvoir progresser dans le jeu ; chaque personnage disposant de capacités propres. Bien évidemment, c’est Obelix qui se fera un plaisir de manipuler avec délicatesse le menhir de cristal afin d’aller fracasser du romain.
J’ai d’ailleurs pu tester un niveau plus avancé dans le jeu où le menhir de cristal avait récupéré tous ses pouvoirs. Ainsi, je pouvais manipuler le feu, la glace et le magnétisme, afin de par exemple de se créer un bouclier temporaire parant toutes les attaques ennemies. Via le force brute d’Obelix, il est aussi possible de dégager le bouclier de certains romains en manipulant le menhir dans sa forme originelle. Quelque soit le pouvoir utilisé, il sera possible de doser la puissance du menhir en maintenant le bouton d’attaque appuyé. En résumé, le menhir est au centre du gameplay lorsque l’on contrôle Obelix.
Aussi linéaire qu’une bande dessinée
Pour ce qui est de la construction du jeu, il s’agit d’une succession de niveaux linéaires que l’on parcourt en cognant du romain à la manière d’un beat em all (c’est en tout cas comme ça qu’étaient construites les deux séquences que j’ai pu testées). Certains romains attaqueront à distance, d’autres fonceront dans le tas et d’autres se chargeront d’appeler des renforts. Par contre, pas de boss à l’horizon pendant ma session en compagnie du jeu.
Lorsque l’on termine un niveau, une petite jauge de score nous indique combien nous avons récupéré de casques romains et par conséquent si l’on en a loupé ou pas. J’ai quand même malheureusement l’impression que les aspects explorations et énigmes sont moins présents que dans XXL 2 et que, par conséquent, la répétition se fera vite sentir. Mais j’espère me tromper.
Enfin, la technique n’était pas encore tout à fait au point. Les ombres notamment pouvaient scintiller violemment par endroits et certains bugs étaient présents au niveau du doublage. Le style graphique est quant à lui en 3D classique très respectueux de l’univers de nos Gaulois favoris. Espérons que la technique s’améliorera d’ici la sortie du jeu.
Au final, cet Asterix et Obelix XXL 3 s’annonce comme une suite s’éloignant un peu de ce qui faisait, selon moi, le charme de XXL 2. Quoi qu’il arrive, il ravira certainement le jeune public, et c’est peut être au final tout ce qui compte. Celui-ci pourra d’ailleurs savourer des figurines de Obelix et Asterix incluses dans les éditions limitées du jeu. En attendant, Asterix et Obelix nous donnent rendez-vous le 21 novembre 2019 sur nos consoles.
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