Depuis l’E3 2019, Flight Simulator 2020 n’en finit plus de faire envie. Toutes les vidéos aperçues depuis son annonce promettent en effet des graphismes photo réalistes et le rendu semble somptueux. Et les chiffres que l’on découvre aujourd’hui en provenance des développeurs, donnent le tournis. C’est simple, c’est bien la planète entière qui se trouve dans le jeu !
On savait que le jeu utiliserait la puissance du cloud. Azure sera, comme annoncé, partie prenante pour faire tourner Flight Simulator. Et on comprend mieux pourquoi avec le dernier carnet de développeurs. Ceux-ci nous apprennent que les images satellites ont servi de base à la modélisation du monde avec pour résultat 2 000 teraoctets de données (2 petaoctets pour les puristes) utilisées. Soit rien de moins que :
- 2 millions de villes (soit l’intégralité des villes sur Terre)
- 40 000 aéroports
- 1 500 milliards d’arbres (soit l’intégralité des arbres estimés sur Terre)
- Toutes les routes de la Terre
- Toutes les montagnes de la Terre
Ces données proviennent en grande partie de Bing Maps, l’outil maison de Microsoft en termes d’imagerie satellite. Les Français de Asobo Studio ont ensuite eu recours à l’utilisation d’une IA afin reproduire en 3D les différents éléments de la planète.
Ce souci du détail semble d’ailleurs bien être présent partout en jeu. A l’image de ce que l’on connaît pour les jeux de courses, les différents constructeurs d’avions ont été consultés. Nous aurons donc une reproduction fidèle des engins mais également des sons moteurs, de la télémétrie et de tous les détails que nous sommes en droit d’attendre pour une simulation.
Plus que jamais, ce Flight Simulator promet donc beaucoup. Le jeu sera sans doute une vitrine technologique pour le streaming et en particulier pour Azure. Cela étant, rassurez-vous, si votre connexion n’était pas suffisante, vous pourrez tout de même installer différentes régions du jeu afin de jouer Online.
https://youtu.be/-c13VFfHxdc
NB: après quelques recherches, le chiffre officiel de villes dans le monde se situe entre 1 million et 1,5 million. On imagine donc que Asobo se s’est pas contenté des villes mais à également inclus quelques villages et autres lieux non assimilés comme tel.
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