Boites à indés – Jitsu Squad, au menu, soupe de phalanges pour tout le monde !

Avec la boîte à indés, toute la rédaction d’XboxSquad vous propose de mini critiques des jeux indés très peu connus ou mis en avant. Si certains ne méritent pas de sortir de l’ombre du marché Xbox, d’autres peuvent valoir le coup d’œil. C’est tout l’objet de cette rubrique.

Sous-genre des V.S. Fighting, les Beat them all ou BTA pour faire aussi court que le scénario de ce genre de jeux, ont vu leur apogée dans les années 80. Tombé progressivement dans l’oubli avec l’avènement de la 3D, le genre revient ces derniers temps sur le devant de la scène sous l’impulsion de studio comme Dotemu par exemple. Tanuki Creative Studio ne compte pas changer la recette avec ce Jitsu Squad pour notre plus grand plaisir : on avance et on cogne ! De toute façon, avec un nom pareil, cela ne pouvait pas être mauvais.

De l’action effrénée, des graphismes 2D superbes et un humour omniprésent, voilà ce qui vous attend dans Jitsu Squad. Oublions le scénario pour se concentrer sur l’action : vous n’en manquerez pas ! Les ennemis déboulent par dizaines et la parfaite maniabilité rend l’ensemble jouissif et ce dès le début de l’aventure. Jouer à plusieurs est forcément conseillé sur ce genre de titre.

Détail amusant, on retrouve des têtes célèbres dans le jeu comme par exemple Yooka Laylee ou encore Maximilian Dood, le streamer américain, figure bien connue dans le milieu des V.S. Fighting. Moins drôle, le titre est assez court et il ne vous faudra guère plus de deux ou trois heures pour en voir le bout.

Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Toutefois, s’il ne parvient pas à se hisser au niveau des canons du genre, nous vous conseillons fortement ce Jitsu Squad qui conjugue astucieusement humour et baston dans un écrin 2D somptueux.

J’ai apprécié :

• On avance, on tape, on avance, on tape, on avance, on tape…
• La prise en main immédiate
• Les graphismes fins et colorés
• L’humour omniprésent
• Les nombreuses références et caméos, gardez l’œil ouvert !

Je regrette :

• Plutôt court
• Qu’il manque un « je ne sais quoi » pour figurer parmi les ténors du genre