Test – Nexomon : Extinction, attrapez-les tous !

🎶 Un jour je serai le meilleur dresseur ! Je me battrai sans répit ! Je ferai tout pour être vainqueur, et gagner les défis !  🎶 En lisant ces premiers mots, vous êtes sans doute en train de vous dire : « Mais pourquoi écrit-il ça ? Pourtant ce n’est pas du tout un jeu Pokémon qui fait l’objet de ce test. » Alors oui, dans le fond vous avez raison car on est bien sur Xbox One et pas chez Nintendo, mais lorsque vous aurez lu ce test, vous comprendrez pourquoi j’ai vraiment eu l’impression de jouer à l’une de ces versions, tellement Nexomon : Extinction ressemble à la série de Game Freak, mais avec réussite. En effet, déjà lors du test de Warborn, je vous avais indiqué que copier une série à succès peut être vu comme une solution de facilité, mais imiter ne veut absolument pas dire faire jeu égal. Toutefois, PQube avait déjà à mon sens réussi une imitation de qualité avec Warborn par rapport à la série des Advance Wars, et là clairement l’éditeur et le studio VEWO Interactive remettent le couvert avec Nexomon : Extinction. Pourtant, même si très proche de la série Pokémon, le titre a tout de même ses spécificités et nous allons les voir maintenant dans ce test.

Une aventure mystérieuse dans le monde de Nexomon

Comme vous l’avez peut-être compris, dans ce test, Nexomon : Extinction va souvent être comparé à Pokémon qui fait office de maître-étalon dans le genre des RPG basés sur la collection, la capture et le combat de créatures au tour par tour. De la même façon que dans la série de Nintendo, le scénario n’a pas une importance prépondérante et sert surtout à poser le cadre de l’aventure et les bases du gameplay. Le début du jeu démarre de façon bien mystérieuse avec des événements catastrophiques relatés où votre héros semble impliqué. Au final, tout ceci ne semble être qu’un rêve et vous vous réveillez dans la peau d’un orphelin souhaitant devenir dresseur de Nexomon et se voyant confier une mission. Vous commencez d’ailleurs par le choix de votre premier compagnon et là débute la liste des différences avec la saga de Nintendo. En effet, tandis que dans cette dernière, dans chaque épisode, vous devez choisir votre première créature parmi un trio de trois types élémentaires différents, du côté de VEWO Interactive, c’est un éventail de neuf créatures qui vous est proposé.

Ainsi commence votre aventure dans le monde de ses êtres mystérieux à l’apparence plus ou moins loufoques comme les Pokémons, toujours dans ce style cartoon 2D en vue du dessus. Dans les jeux de cette série, le héros part à la découverte d’une vaste région avec pour objectif de devenir le meilleur dresseur local. Pour cela, il devra triompher de toutes sortes d’adversaires qu’il trouvera sur sa route, notamment des champions d’arènes de grandes villes, afin de collecter des badges prouvant son niveau et droit à défier les meilleurs d’entre eux. Dans Nexomon, les choses sont plus simples. En effet, vous avez bien des dresseurs à affronter, mais point de champions à défier pour accéder au titre de numéro 1 régional. On a bien un système de badges, mais celui-ci se limite à quatre niveaux (bronze, argent, or et grandmaster) auquel vous accédez, arrivé à un certain stade de l’aventure. En fait, l’intrigue du jeu se concentre autour de monstres puissants appelés Tyrans qui menacent le monde des Nexomons, rien que ça ! Votre périple sera donc guidé par cette nécessité de trouver un moyen de les neutraliser, non sans connaître quelques péripéties. Un bon petit scénario, certes pas extraordinaire, mais qui se laisse savourer sans souci.

🎶 « Les Nexomons et leurs mystères, le secret de leurs pouvoirs »🎶

Le titre de ce test vous aura sans doute mis la puce à l’oreille. En effet, un de vos objectifs est de capturer et entraîner le plus de Nexomons possible afin de battre tous les adversaires qui se mettront sur votre chemin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que vous aurez l’embarras du choix car c’est un total de 381 créatures à collecter qui vous attendent. Pour rappel, dans la série des Pokémon, la première génération n’en comptait « que » 151 et pour atteindre le même total que le jeu de VEWO Interactive, il faut additionner les trois premières générations de la saga de Game Freak. Un joli panel en somme ! Bien évidemment, Nexomon : Extinction dispose également sa propre encyclopédie interactive qui recense l’intégralité des monstres du jeu avec leurs diverses caractéristiques comme le type auquel chacun appartient. En effet, ceux-ci, comme leurs homologues japonais, sont classés selon l’élément auquel ils sont affiliés, à la différence près qu’ils ne sont caractérisés que par un seul, tandis que les Pokémons eux, peuvent être déterminés par deux classes élémentaires pour certains. De même, lorsque les Nexomons gagnent de l’expérience au fur et à mesure de leurs combats, ils se renforcent, peuvent évoluer et changer d’apparence. Celle-ci est d’ailleurs la seule « ressource » nécessaire à l’évolution de ses créatures tandis que du côté des Pokémons, des conditions et/ou objets spécifiques sont parfois nécessaires pour enclencher le processus.

Que le combat commence !

À l’instar de Pokémon, Nexomon : Extinction est un RPG au tour par tour. Durant votre aventure, vous pourrez capturer nombre d’entre eux qui, comme leurs homologues japonais, se cachent dans les hautes herbes ou dans les grottes, ainsi que des dresseurs qui vous interpelleront dès que vous croiserez leur regard, pour vous défier dans un combat. Dans les deux cas, le principe est le même, mais avec quelques spécificités néanmoins.

Lors d’une tentative de capture d’un Nexomon sauvage, on appelle nos diverses créatures afin d’affaiblir l’adversaire autant que possible pour avoir un maximum de chances de l’attraper. Pour les accroître, on peut lui infliger une altération de statut (empoisonnement, confusion, gel, paralysie). Du déjà vu me direz-vous. Toutefois, dans le jeu de VEWO Interactive, vous n’utilisez pas des balles (PokéBall) comme chez Nintendo mais des artefacts pyramidaux pour capturer votre cible et devez effectuer une série de sept touches afin de finaliser le processus. Cette subtilité spécifique au titre se retrouve également du côté des combats contre des dresseurs. De base, on doit toujours réduire à zéro les points de vie des créatures adverses en utilisant les capacités des nôtres, avec un système de faiblesse et de résistance basé sur le type auquel appartient chacune. Néanmoins, tandis que pour les Pokémons, la stat de vitesse est affectée à ceux-ci, dans Nexomon : Extinction, elle varie en fonction de l’attaque utilisée. Ainsi, les attaques les plus puissantes seront souvent les plus lentes, obligeant votre compagnon à attaquer en second. De même, dans la série de Nintendo, chaque capacité dispose d’un nombre d’utilisations limité, tandis qu’ici, chacune d’entre elle coûte un certain nombre de points d’énergie dont le potentiel est matérialisé par une barre similaire à celle de la santé. En résumé, côté gameplay, Nexomon : Extinction part des bases instaurées par la série Pokémon mais arrive subtilement à s’en distinguer par quelques spécificités pour afficher son identité propre.

Conclusion

Finalement, j’ai joué au jeu des sept erreurs avec Nexomon : Extinction, tant sa ressemblance avec la série Pokémon m’avait sauté aux yeux dès son annonce au mois de mai dernier. Ainsi, je pouvais craindre que le titre de VEWO Interactive soit une pâle copie de son homologue japonais, mais il n’en est rien ! En effet, le studio basé à Vancouver a su partir des mécaniques de base initiées par la saga de Nintendo, mais donner une identité propre à son titre. Tout ceci fait de Nexomon : Extinction plus qu’une imitation de Pokémon, une véritable alternative, notamment pour les joueurs Xbox et PlayStation.

Critères d’accessibilité

Conditions de test

Test réalisé par Franck1707.