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Test – Onimusha : Warlords Remaster, ça va trancher !

Alors que les joueurs de tout poil se soucient de savoir si cette année verra l’arrivée des consoles de la prochaine génération, Capcom poursuit son travail d’archiviste du jeu vidéo en nous proposant, quelques semaines avant la sortie du remaster de Resident Evil 2, celui d’Onimusha : Warlords, qui se pare pour l’occasion de graphismes rehaussés par le studio Neobards Entertainment.

L’excuse est donc toute trouvée pour une session de rattrapage sur un titre fortement plébiscité par le public à l’époque de sa sortie et qui, mine de rien, est à l’aube de son dix-huitième anniversaire !

Sengoku, c’est comme San Goku mais ça s’écrit pas pareil

Imaginé au départ comme une trilogie Resident Evil au pays des samouraïs dont la sortie était prévue sur Nintendo 64DD, le premier épisode de la future série culte de Capcom aura finalement attendu le lancement de la Playstation 2 avant de pointer le bout de son katana.

L’histoire d’Onimusha : Warlords se déroule dans le Japon féodal et nous place dans la peau de Samanosuke Akechi, parti à la rescousse de la princesse Yuki suite à la réception d’un message l’avertissant que des monstres ont envahi son château. Hélas Samanosuke arrive trop tard et voit Yuki se faire enlever après avoir été mis à terre par un démon. Quelques instants plus tard, il reçoit la visite du clan des Onis qui lui transmet un gantelet lui permettant de tuer et d’absorber les âmes des ennemis vaincus. Samanosuke se met donc en route en direction du château d’Inabaya dans l’espoir de libérer la princesse.

ONI soit qui mal y pense

L’héritage laissé par Resident Evil saute aux yeux dès les premières minutes de jeu : angles de caméra fixes et décors en 3D pré-calculée, énigmes à base d’objets à collecter et herbes médicinales en quantité limitée pour se requinquer. Onimusha parvient pourtant rapidement à se départir de son statut de clone grâce, entre autres, à un gameplay plus nerveux centré sur le combat à l’arme blanche, ainsi qu’à des cinématiques très impressionnantes pour l’époque, mais aussi, et surtout, à l’utilisation d’un vrai acteur (Takeshi Kaneshiro) pour jouer le rôle du héros de l’aventure.

Très linéaire dans son déroulé malgré quelques allers et retours, Onimusha : Warlords ne vous demandera guère plus qu’une demi-douzaine d’heures pour en voir le bout si, tout comme moi, vous découvrez le jeu. Oubliez néanmoins vos premier pas douloureux dans Resident Evil, Samanosuke est vif et réagit au doigt et à l’œil tout en bénéficiant d’une gamme de mouvements suffisamment riche et variée : Parade, esquive pour les plus pressés, mais également un coup spécial permettant de tuer les monstres en une frappe (Issei) mais qui nécessite un timing précis. Vous récupérerez durant votre périple trois armes qu’il vous sera possible de renforcer grâce aux âmes récoltées sur vos ennemis — rouges pour l’expérience — jaunes pour un regain d’énergie — bleues pour remplir votre jauge de magie.

Le menu d’améliorations est accessible via de petits sanctuaires placés tout au long de votre périple, ceux-ci vous permettront également de sauver votre partie (de manière illimitée)

Améliorer vos armes sera également un moyen de vous donner accès à certaines zones du jeu. En effet, certaines portes sont bloquées par un charme et ne pourront être ouvertes que si l’élément de votre épée est du même niveau que celui correspondant à la barrière, figurée par un certain nombre de nœuds de couleurs.

Gardez vos yeux ouverts à la recherche de pierres de vie et de magies qui vous permettront d’augmenter les jauges associées, mais également des coffres qui ne pourront être ouverts qu’en répondant à une énigme dont les indices pourront être trouvés en lisant les différents documents ramassés au fil du jeu, mais aussi après avoir décodé un pavé numérique fonctionnant sur une variante du taquin.

Finalement, sachez que vous ne serez pas seul dans votre aventure puisque vous aurez également la possibilité de prendre le contrôle de votre acolyte, Kaede. J’ai malheureusement l’impression que ce choix a été fait tardivement dans le processus de développement étant donné que Kaede ne peut ni récolter d’âmes sur les démons ni ouvrir les portes magiques. Elle dispose néanmoins d’un outil qui lui permettra de passer par des chemins alternatifs. Vous vous rendrez compte bien vite qu’une stratégie parfaitement valable la concernant consiste à courir du point A au point B en évitant au maximum la confrontation. Dommage qu’on en soit rendu là.

Dix-sept ans et toutes ses dents

Malgré son grand âge, Onimusha : Warlords tient étonnamment bien la route. Les décors bien que plutôt dépouillés restent suffisamment lisibles et le travail de rehaussement des textures est réussi même s’il confère un certain grain à l’image qui est loin d’être dérangeant. Il en est de même des animations en motion capture qui ont très bien vieilli. Il est à noter que le jeu est parfaitement optimisé et que vos sessions ne seront jamais interrompues par des temps de chargement.

Vous aurez également le choix entre la version originale japonaise et l’anglais le tout sous-titré dans la langue de Molière. Seules les musiques sembleront étranges aux connaisseurs puisque celles-ci ont été modifiées pour ce remaster suite à la polémique quant au compositeur original de la série. C’est donc une nouvelle bande-son qui a été créée pour l’occasion et même si celle-ci est d’excellente facture, je regrette qu’elle manque de volume et de définition. Cette dernière semble en effet constamment étouffée et peine à remplir l’espace.

Musiques originales : l’arnaque !

Le compositeur original de la série : Mamoru Samuragochi, a été au centre d’une polémique en 2014 lorsqu’il a révélé que ses œuvres n’étaient en fait pas les siennes, mais celle de son nègre, Takashi Niigaki, un Prof de musique qui officiait pour lui depuis plus de 18 ans. Des complications en termes de droit d’auteur sont sans doute la cause de ce changement malheureux, mais compréhensible de bande sonore.

À quand la suite ?

Pour la petite histoire, j’ai connu la série grâce au troisième épisode de la saga (celui avec Jean Reno), mais surtout après avoir vu la fantastique introduction dont je me souviens encore comme si c’était hier, c’est donc avec celle-ci en mémoire que j’ai lancé ma première partie sur Onimusha : Warlords Remaster pour ne lâcher le pad qu’une fois le générique de fin achevé.

Le charme du titre a très vite agi sur moi et j’ai véritablement apprécié le jeu du début à la fin. Même si celui-ci est plutôt court, il est très bien rythmé et seules les cinématiques que l’on ne peut pas passer ont entamé un peu de ce plaisir sur ma deuxième session. Le fait que celui-ci dispose d’une grande rejouabilité grâce à la collecte de Pierre Oni permettant de découvrir un autre mode de jeu, mais également d’une composante scoring et d’un mode de difficulté plus relevé ainsi que des costumes alternatifs à débloquer, devrait finir par convaincre les plus réticents.

Difficile donc de ne pas conseiller Onimusha : Warlords remaster aux nouveaux venus. Les autres décideront d’eux-mêmes si les quelques améliorations proposées suffiront à leur donner envie de se replonger dans ce premier épisode de la saga.

Remaster – Ce qui change :

Le travail effectué par Neobards Entertainment sur le titre consiste en un formatage de l’affichage en plein écran, des textures rehaussées, de meilleurs modèles 3d, une nouvelle maniabilité au stick analogique, de nouvelles musiques originales, mais également un nouveau doublage sonore japonais (certains acteurs ont été remplacés) ainsi que la disponibilité d’un mode facile dès le départ.


Conditions de test

Caractéristiques TV4K HDR Jeu fourni par l’éditeurOui
ConsoleXbox One X Temps passé sur le jeu9 heures
Niveau de difficultéNormal Jeu terminéOui
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