On pourrait croire que la direction d’Ubisoft est adepte de l’expression d’Henri Didon, la devise olympique : “Plus haut, plus fort plus vite”. En cinq années depuis Assassin’s Creed Unity l’étendue des Open World, que ce soit de l’Egypte ou de la Grèce (respectivement dans Assassin’s Creed Origins et Assassin’s Creed Odyssey ndlr) a été exponentielle, les réalisations sont d’un réalisme à couper le souffle et la durée de jeu multipliée par 7.
En septembre 2014 sortait Assassin’s Creed Unity, la carte était limitée à Paris et ses alentours et il fallait une quinzaine d’heures pour le terminer. Aujourd’hui, le terme « monde ouvert » prend tout son sens si l’on regarde les deux derniers titres de la saga. Quant au temps de jeu on peut largement atteindre les 100 heures sur Odyssey ( c’est mon cas ;)). Et ce n’est pas que l’apanage des utilisateurs de l’Animus, en effet les dernières production Ghost Recon, Watch Dogs et celles a venir Gods & Monsters prouvent que Ubisoft croit en la viabilité des jeux à monde ouvert.
Nous constatons donc que la vision d’Yves Guillemot est de rendre les jeux plus vivants, plus vastes, plus chronophages plus, plus plus…cher à produire aussi pour le même prix. On est tous d’accord que la différence est flagrante entre Assassin’s Creed Unity et Assassin’s Creed Odyssey.
Dans une interview accordée à Gameindustry.biz, notre Yves Guillemot national, fierté de toutes les joueuses et tous les joueurs français, se livre. Il confirme les ambitions gargantuesques de la société fondatrice de Rayman. Confiant, il rassure :
« Notre but est de faire en sorte que vous puissiez avoir un Assassin’s Creed Unity compris dans Assassin’s Creed Odyssey. Si vous désirez vivre une expérience de jeu de 15 heures, vous pouvez l’avoir. Mais vous pouvez aussi en vivre pleins d’autres »
Quant aux coûts de production des jeux en nette augmentation, pas d’inquiétude de la part du PDG :
« Le système est viable car le monde est immense, le nombre de joueurs qui peuvent mettre les mains sur nos jeux est immense. Ce que nous constatons ces dernières années est que le nombre d’utilisateurs est en constante augmentation. De nouveaux marchés s’ouvrent, nos jeux ont une durée de vie beaucoup plus longue qu’auparavant. A l’heure actuelle, nous constatons que nous pouvons continuer à augmenter les investissements car nous savons que nous aurons un retour sur investissement de longue durée. »
Nous y sommes donc, les grosses productions d’Ubisoft sont financées en partie par les microtransactions et contenus additionnels. Et bizarrement Ubisoft semble échapper aux flots de critiques dont souffre les autres éditeurs de jeux vidéo sur ce sujet tant controversé. Peut-être que les joueurs sont tout simplement satisfaits de leur investissement et que Ubisoft s’attache en retour à leur donner des contenus de qualités. Yves Guillemeot semble en tout cas avoir trouvé la recette miracle, il ajoute :
« Nos équipes ne s’arrêtent pas après le lancement du jeu. Elles sont immenses et fournissent un travail pour délivrer du contenu pour nos joueurs afin qu’ils puissent profiter au maximum de leur univers favori. Les faits sont là, les joueurs achètent nos créations « in-game » ce qui permet à nos équipes de créer du contenu additionnel »
Article rédigé par Devils Megadeth
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