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Preview – Ad Infinitum, quand le passé ressurgit

À l’occasion de la Big Ben Week 2023, Nacon nous a invités pour tester en avant-première quelques-unes de leurs prochaines sorties. Dans cet article, nous allons parler d’Ad Infinitum, un jeu d’horreur à la première personne développé par le studio Hekate. Entre illusion et réalité, les développeurs promettent une expérience aussi bien angoissante qu’effrayante.

Tout commence dans les tranchées

La Grande Guerre est le thème majeur d’Ad Infinitum. Les deux développeurs présents lors de la preview nous ont indiqué que le studio a particulièrement travaillé sur le réalisme et les détails de la guerre. En allant jusqu’à reproduire le plus fidèlement possible des chars et des avions, des armes et des tenues de combat, ou encore en étudiant de multiples environnements. Que ce soit les rayures sur les fusils, les détonations ou même la difficulté à marcher dans le No Man’s Land, tout semble réel ou proche de ce qu’il s’est passé. Durant l’élaboration du lore du jeu, les circonstances historiques et sociales de la guerre ont été prises en compte afin d’assurer une certaine authenticité et concordance. Le décor intérieur et les éléments qui y sont entreposés (dans le manoir par exemple) sont aussi à mettre en lumière par leur cohérence dans le temps. À plusieurs reprises sont mentionnés des évènements du passé, aussi bien écrits dans des lettres que peints sur des tableaux, ou même représentés sur des photos de famille. Ce travail réaliste et historique profite donc à la trame principale et aux personnages.

C’est dans la tête

La guerre n’est bonne pour personne, quel que soit le camp. Ici, nous incarnons Paul von Schmitt, un jeune soldat allemand appelé pour combattre, sans vraiment savoir pour quoi ni contre qui. Ce combat qui n’était pas le sien va le traumatiser, il a vécu des situations dramatiques que personne ne souhaite vivre. Après une brève immersion sur un champ de bataille, nous nous réveillons dans un manoir à l’apparence réelle, mais qui semble abandonné. Sommes-nous en plein rêve ? Paul ne le sait pas réellement. Entre illusion et réalité, ses traumatismes le piègent et le hantent. Sa santé mentale, elle, en paye les conséquences.

N’étant pas du tout habitué aux jeux d’horreur, j’appréhendais un peu cette session. Autant vous le dire tout de suite, d’après le peu que j’ai joué, Ad Infinitum ne semble pas être un nid à “jumpscares” (et fort heureusement !). En effet, il y a une volonté d’amener en douceur l’horreur plutôt qu’une envie pure et simple de vous faire peur. La narration permet cela. Il vous faudra fouiller, trouver, explorer différents environnements pour avancer. La compréhension de l’histoire est également importante puisque chaque personnage, lieu ou objet à une explication. Rien n’est laissé au hasard, tout est calculé et placé avec minutie.

L’ambiance oppressante et angoissante liée aux traumatismes de Paul se fait plus que ressentir. Seul dans un manoir, j’avais l’impression d’être observé et même suivi. Les lumières s’éteignent… puis se rallument. Le téléphone sonne, les bougies sont allumées, un air de musique est joué dans une pièce inaccessible dans un premier temps. Une femme traverse lentement un couloir au loin. Une lettre vient d’être déposée à notre porte. Que se passe-t-il ? Est-ce réel ou le fruit d’hallucinations ? C’est bien les questions que je me suis posé pendant ma partie, et que notre personnage se pose aussi. Ainsi, la dimension paranormale joue un rôle plutôt intéressant puisqu’elle procure ce sentiment de gêne et de doute perpétuel.

La Rage, le Chaos et la Faim : un trio monstrueux

Autre aspect horrifique d’Ad Infinitum est ses scènes d’actions. Bien qu’ils n’apparaissent pas au début du jeu, des combats contre d’affreux adversaires auront lieu au fur et à mesure. Comme le montre cette image ci-dessous, il est déconseillé de taper la causette avec eux. Mais ne vous inquiétez pas (enfin si), certains ont des faiblesses qui font finalement leur force ! Par exemple, l’un d’eux ne voit pas, mais à une ouïe surdéveloppée. Un autre craint la lumière, mais vous fera manger la poussière une fois les pieds dans l’obscurité. Le dernier de leurs collègues détruit tout sur son passage, mais est assez lent. Ainsi, ces monstres qui agissent comme simples ombres dans un premier temps, finissent par devenir plus coriaces que jamais.

Ad Infinitum s’annonce être une expérience angoissante à la narration riche, et où la réalité et illusion se confrontent. Cependant, est-ce qu’elle sera assez palpitante pour amener le joueur au bout de l’histoire ? Réponse le 14 septembre prochain, sur Xbox Series X/S, PS5 et PC.

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