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Preview – Persona 3 Reload, le même en mieux

Lors de la gamescom, j’ai eu l’occasion de tester durant environ 30 minutes le remake de Persona 3. N’y allons pas par 4 chemins : celui-ci ne présente aucune surprise pour qui est familier avec la série… Mais ce n’est absolument pas négatif pour autant. Ce remake propose en effet tout ce que l’on peut en attendre. Persona 3 Reload c’est le même jeu, mais en plus beau, et avec plein de petites améliorations. On reste donc sur un JRPG au tour par tour, qui alterne phases de donjons et phases sociales. Personnages hauts en couleurs, gestion de votre emploi du temps de lycéen, rencontres et améliorations de liens sociaux, fusion de Personas. Tout y sera comme à l’origine… ou presque !

La démo proposée permettait de se frotter à 2 phases de donjons. Point de phase sociale ici, mais sur 30 minutes de démo, c’est tout à fait compréhensible. Nous pouvions donc grimper quelques étages du Tartarus lors de l’heure Sombre, ou encore une phase de Pleine Lune.

La Dark Hour ? Je prends !

Pour ceux qui ne le savent pas, le principe de base de ce 3ème épisode est que chaque journée dure 25 heures. 24 heures classiques, et une heure supplémentaire durant laquelle, à quelques exceptions près, tous les humains sont inconscients. C’est pendant cette heure bonus (sur laquelle je ne cracherais pas en ce moment afin de pouvoir écrire toutes mes previews gamescom) qu’apparait, en plein coeur du lycée de nos héros, le Tartarus, une tour gigantesque et remplie de monstres. Je vous passe les détails afin de ne pas spoiler, mais une bonne partie du jeu consistera à grimper les étages de cette tour. Toujours générés aléatoirement, ils m’ont paru fidèles à mes souvenirs. Peut-être un peu plus larges, ce qui permet d’esquiver facilement les ennemis. Mais étant donné que la difficulté du jeu est toujours intacte, il faudra de toute façon probablement nettoyer chaque étage pour faire évoluer suffisamment personnages et personas. Peu de surprise ici : on se retrouve face à des couloirs légèrement labyrinthiques, remplis de monstres, de coffres et d’éléments de décor à briser pour grapiller quelques objets supplémentaires. A voir comment les niveaux évoluent au fil du jeu, mais chaque étage prenait environ 5 minutes à explorer. Et tous les 5 niveaux, un combat faisait office de checkpoint… et de test du niveau de votre équipe.

Comme je le disais, le jeu semble conserver sa difficulté d’origine. Si votre personnage principal meurt, c’est game over. Même si le reste de votre équipe est en vie. Et oui, ça pique. Il faudra donc rapidement envisager des Personas insensibles à ombre et lumière pour éviter une trop grande frustration. Ceux qui savent se reconnaitront ! De même, les ennemis tapent fort, et si vous n’utilisez par leurs faiblesses, ils peuvent prendre plusieurs tours à éliminer. Autant de tours pendant lesquels vous et vos alliés souffriront… En résumé, le jeu ne pardonne pas. Mais heureusement, tout n’est pas noir. Warning : le prochain paragraphe va être très descriptif. Mais il faut malheureusement en passer par là pour aborder les nouveautés apportées par ce remake au niveau des combats !

Des améliorations plus que bienvenues

Le jeu se joue donc intégralement au tour par tour, avec une action par personnage et par tour. Chaque personnage, héros comme ennemi, a des faiblesses ou des résistances à certains types d’attaque. Si vous frappez un ennemi sur une faiblesse, vous le mettez à terre et gagnez un tour supplémentaire (le One More). Attention, ça marche aussi si un ennemi vous attaque sur une de vos faiblesses. Mieux, si tous les ennemis sont à terre, vous pouvez déclencher une “All Out Attack” dévastatrice avec tous vos personnages. Et c’est là que l’on commence à voir les premières améliorations de qualité de vie propres à cette version Reload. Déjà, et même si c’était le cas sur la version FES, vous déciderez de l’action de tous vos personnages. Cela peut paraître évident aujourd’hui, mais lors de la sortie initiale du jeu, vos coéquipiers étaient gérés par une IA. Et autant dire que c’était particulièrement rageant quand ladite IA décidait de jeter un sort sans intérêt sur un monstre. Cela au lieu de vous soigner alors que vous avez 4 hp évidemment.

On retrouve également une mécanique reprise de l’épisode 5 : il est possible de sélectionner automatiquement un sort visant la faiblesse (déjà connue) d’un ennemi d’une simple touche. Cette mécanique va même jusqu’à vous proposer de switcher sur un autre personnage si vous n’avez aucune compétence adéquate durant un One More. Cela ne sélectionnera pas forcément la compétence la plus puissante cependant, donc à réserver aux combats les plus simples. Enfin, on retrouve aussi un des ajouts de la version Portable du jeu (je crois, ne m’en voulez pas trop si je m’y perds). A la fin de chaque combat, vous avez la possibilité de gagner un bonus au choix parmi trois. Cela peut se produire aléatoirement, ou de manière systématique si vous terminez le combat avec une All Out Attack. Expérience supplémentaire, nouveau Persona, nouvelle compétence… De quoi faciliter votre avancée et inciter à jouer le plus proprement possible. Nous sommes ainsi sur un mix de mécaniques issues des différentes versions de Persona 3, ou de points arrivés dans les épisodes suivants.

Une technique incroyable (ok j’en fais un peu trop)

La deuxième partie de la démo consistait donc à parcourir la première Pleine Lune du jeu. Ces phases représentent les “vraies” étapes narratives du jeu. Ici point de génération procédurale, nous voilà sur un niveau fait main, avec son lot de narration. Et qui se conclut par un combat de boss. Cette phase consistait ici à remonter les wagons d’un train roulant à toute allure, avec quelques rebondissements en raison de la personnalité de cancre de Junpei. Cette phase plus narrative permettait de mieux appréhender les améliorations techniques de ce remake, que ce soit au niveau de la modélisation des personnages et décors ou de la mise en scène. Et si nous ne sommes pas au niveau des derniers AAA du marché, j’estime le travail effectué comme très propre, mais surtout fidèle au matériau d’origine. Il en va de même pour les nouveaux arrangements côté OST. Les conditions d’un salon ne sont pas forcément idéales pour juger de la qualité de ceux-ci, mais j’ai retrouvé mes thèmes bien connus. Et j’ai hâte de les écouter de manière plus posée.

Persona 3 Reload, pas Definitive

Seule ombre au tableau finalement, mais qui n’est absolument pas liée à cette démonstration, c’est la version utilisée comme base. Il faut en effet savoir que Persona 3 a eu le droit à plusieurs sorties, ressorties, et améliorations non négligeables. Et c’est la toute première version qui est ici refaite. Exit donc la possibilité d’avoir un protagoniste principal féminin. Très honnêtement, ce point peut cependant tout à fait se comprendre : le jeu est entièrement doublé, et il contient de nombreuses cutscenes impliquant le personnage principal. La version FES du jeu était sous forme de visual novel pour une raison : il est plus simple de coller un bon gros sprite et de l’interchanger avec un autre, que de refaire toutes les cutscenes avec 2 modèles différents.

Plus difficile à comprendre par contre, l’absence du contenu The Answer. Un bon moyen de nous le revendre un peu plus tard en DLC (ou vu que l’on parle d’Atlus, plus vraisemblablement dans une version Royale, FES, Golden…) ? Nous verrons bien. Les développeurs ont tout de même indiqué qu’une partie de ce contenu serait présent. Si je devais parier, je dirais qu’on aura le nouveau Social Link, mais pas les autres ajouts, notamment la nouvelle fin. Dommage, mais pas forcément catastrophique. Sûrement car je fais partie de ceux qui n’aiment pas nécessairement ces ajouts post lancement, qui ont tendance à un peu trop tordre l’histoire de base pour s’y insérer (coucou Persona 5 Royal).

J’achète quand même

Quoi qu’il en soit, ce Persona 3 Reload semble avoir de quoi satisfaire tout le monde. Les anciens comme moi qui seraient fort tentés par un nouveau run. Mais pas dans les conditions de l’original, que je qualifierais gentiment d’austères. Et les nouveaux, pour qui les améliorations graphiques et de qualité de vie sont tout simplement indispensables en 2024. Surtout après avoir goûté à un certain Persona 5.

Ce Persona 3 étant un des préférés des afficionados de la licence, nul doute que tous ceux qui ont découvert Persona avec le dernier épisode seront ravis de pouvoir y jouer dans des conditions décentes. Certes, c’est encore un remake. Mais certains jeux en ont plus besoin que d’autres. De mon côté, je suis convaincu… ne serait-ce que pour retrouver ma waifu Mitsuru ! Rendez-vous donc dans votre meilleure crémerie ou sur le Game Pass dès le 2 février 2024.

Aucune capture n’étant autorisée, toutes les images proviennent directement de l’éditeur. Et oui, c’est une honte : il n’y a AUCUN screenshot avec Mitsuru dans ce qui m’a été fourni !

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