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Test – Song of Horror, une aventure horrifique à l’ancienne qui résonne comme un hommage

Attention, je vais vous parler d’un temps que les moins de vingt ans ne doivent pas connaître ! En effet, cette aventure développée par Protocol Games va joliment vous rappeler les débuts des jeux d’horreur. Plans fixes, environnements angoissants, énigmes parfois capillotractées, non il ne s’agit ni de Resident Evil, ni de Silent Hill mais bien de Song of Horror. Oubliez cependant les zombies et autres créatures venues des tréfonds de l’enfer, ici, c’est une Présence qui viendra vous titiller tout le long de l’histoire. Cependant, outre la fibre nostalgique que provoque le gameplay, est-ce là un jeu qui rappellera les heures de gloire du genre ?

Différents personnages…

Song of Horror est découpé en plusieurs chapitres tel un Chair de Poule. Ils sont tous prétexte à découvrir un environnement et une ambiance unique avec divers individus. S’il faut savoir une chose sur ce jeu, c’est que la mort est « permanente », enfin presque. En effet, à chaque début d’épisode, vous pouvez choisir l’un des quatre protagonistes avec des caractéristiques différentes. Par exemple, Sophie s’éclaire avec une bougie et Daniel avec une lampe de poche, l’un sera plus serein tandis que l’autre pourra courir plus vite. En revanche personne n’a d’arme pour tirer sur la mystérieuse créature lovecraftienne.

Finalement, le choix de notre aventurier impacte seulement les phases de QTE. Si l’un d’eux meurt, vous reprenez l’aventure avec un autre. Il vous suffira de retourner sur les lieux du drame pour récupérer son inventaire laissé au sol. En revanche, si vos quatre héros viennent à mourir, vous devrez recommencer à zéro l’épisode en cours. Sauf si vous avez pris la difficulté la plus facile, mais c’est fortement déconseillé, car cela enlève toute tension pendant l’exploration.

… mais un but commun !

L’histoire est plutôt basique voire anecdotique. L’écrivain, monsieur Husher, ne donne plus de signe de vie. Son éditeur s’inquiète et contacte un certain Daniel Noyer, le personnage principal. Notre héros décide donc d’aller directement dans le manoir du disparu pour enquêter. Là-bas, il trouve une mystérieuse porte. Vous la traversez, mais cette dernière s’efface et vous êtes à votre tour porté disparu ! Pas de bol quand même. Heureusement pour vous, vos amis étaient au courant de votre passage dans l’établissement des Husher et décident, eux aussi, de venir vous chercher. Bien sûr, jeu d’horreur oblige, ils débarqueront en pleine nuit, à tour de rôle, avec une simple bougie pour s’éclairer.

Cependant, le manoir n’est que le premier lieu que vous allez visiter. En effet, votre enquête vous mènera vers différents endroits comme une boutique d’antiquités, une université, une abbaye et un hôpital. En revanche, je peux vous dire que les décors sont magnifiques et fourmillent de détails, on est transporté dans les années 90. Les environnements sont crédibles et tous les objets ont leur place. Si certains peuvent être récupérés en tant que collectable, ou pour apporter un peu de lore, d’autres servent juste de décoration et notre personnage fera une petite remarque. D’ailleurs, toutes les descriptions des objets que vous examinerez seront traduites en français. Les caméras en plan fixe rajoutent une atmosphère tant oppressante qu’agréable.

Le diable se cache dans les détails

Au fil de votre escapade dans les somptueux décors, de brèves apparitions viendront vous faire frissonner. Non, ce ne sont pas des screamers, du moins je n’en ai pas eu, mais plutôt de jolis petits détails qui font peur. Par exemple, en regardant par la fenêtre tout semble normal, pourtant à côté de la balançoire une apparition est là, elle semble flotter dans l’air, mais elle ne bouge pas. En prime, les scènes qui font flipper ne sont pas les mêmes à chaque fois. Je m’en suis aperçu quand j’ai dû recommencer le chapitre 1 suite à un bug.

Dans le premier run je me suis aventuré la boule au ventre dans les sous-sols par un étroit escalier. En remontant, la Présence était là pour jouer avec la lumière… Lors ma deuxième partie et quand j’y suis retourné, je me suis attendu à la revoir en haut, mais non, personne. En revanche, j’ai eu le droit à des portes de placard qui s’ouvrent et l’apparition de deux petites mains en train d’applaudir. Se sont-ils inspirés de The Conjuring ?

Une IA maléfique

Une fois que vous apprenez comment fonctionne la Présence, vous comprendrez qu’il est possible d’éviter la mort assez facilement. En effet, vous pourrez écouter aux portes pour savoir si quelque chose de suspect se déroule de l’autre côté. Si vous jouez dans un environnement bruyant, vous pouvez ajouter des « indices visuels lors de l’écoute ». Si vous entendez quelque chose, il faut soit attendre, soit changer de chemin. En revanche, si vous faites trop de bruit à courir partout, alors elle vous attaquera d’elle-même et un simple QTE bien stressant vous sauvera la vie. Par exemple, dans le premier épisode, vous devrez retenir une porte en spammant la touche A ou courir chercher une cachette et suivre le rythme de votre cœur avec LT et RT. Dans le second, il faudra retenir votre respiration. Cependant, ce ne sont pas les seules façons de mourir.

Il existe des moments où si vous êtes trop curieux, vous passerez l’arme à gauche. Certaines actions demandent une confirmation avant d’être accomplies. « Dois-je prendre le risque de récupérer le dossier à l’arrière de la voiture », oui ou non ? Je vous rassure, ces scènes sont « scriptées », donc si le dossier doit être pris, alors vous ne risquerez rien. Cependant, lors de votre premier run, on se pose deux fois la question avant d’agir, je vous le garantis.

Des énigmes qui font remuer les méninges

Dans tous les lieux, des portes seront à déverrouiller, des endroits seront bloqués, et vous aurez des énigmes à résoudre. C’est habilement bien mené, c’est logique et j’ai pris beaucoup de plaisir à les réussir. Du simple fusible à remettre dans le bon ordre pour rétablir le courant, à trouver un coffre en lisant correctement un document, tout est sous nos yeux. Il suffira de lire, de prendre le temps nécessaire et voilà. Ne vous en faites pas, la Présence ne vous court pas après, enfin pas vraiment.

De plus, une magnifique carte est disponible, comme dans Resident Evil, vous aurez la chance de voir les portes ouvertes, fermées, les cachettes, les énigmes encore à résoudre, absolument tout y est. C’est une alliée de taille. D’ailleurs, si vous bloquez quelque part, n’hésitez pas à assembler des objets ou à revisiter certaines pièces. Il n’y a pas de lien entre les épisodes, c’est-à dire que vous n’aurez pas besoin de quoi que ce soit du premier chapitre pour résoudre quelque chose deux niveaux plus tard.

Conclusion

Malgré des bugs de collision ou d’objets impossibles à ramasser, j’ai apprécié jouer à Song of Horror. C’est un jeu d’horreur où tout repose sur l’ambiance sombre et lugubre dans des environnements qui semble avoir été abandonnés à la hâte. Avec les caméras en plan fixe, on se sent souvent observé et vulnérable. Cela est amplifié par toutes les scènes subtiles d’apparitions et la permadeath. À défaut d’être originales, les énigmes sont divertissantes et on sent vraiment qu’on progresse dans les différents lieux, car si toutes les portes (ou presque) sont fermées au début, à la fin, il est possible d’aller partout. Il faut compter environ quatre heures par épisode lors de votre découverte, et au total, il y a cinq chapitres. Donc, si vous êtes nostalgique des années 90 et que vous aimez avoir des frissons, Song of Horror nous transporte avec brio dans cet univers lovecraftien.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
N.C. Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
N.C. Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable N.C. Couleur de police personnalisable
N.C. Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme N.C. Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur Oui
  Console Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 15 heures
  Niveau de difficulté N.A.   Jeu terminé Non, pas encore

 

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