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Test- Stranger of Paradise Final Fantasy Origin, histoire d’un anniversaire gâché

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Qu’est ce qui a bien pu pousser Square-Enix à célébrer l’anniversaire de sa série emblématique de la sorte ? A mi-chemin entre un Beat’em All nerveux mais brouillon et un dungeon crawler insipide, Stranger of Paradise Final Fantasy Origin enfonce le dernier clou de son propre cercueil avec sa technique indigne de la génération actuelle et même de la précédente ! Et il ne faudra pas aller chercher un semblant de réconfort dans sa narration outrageusement nanardesque voir complètement perchée ! On retiendra surtout ses combats de boss et son système de job varié qui pourront presque faire oublier toutes les autres tares du jeu. Juste quelques temps par contre…[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »169056″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

Chaos !! CHAOS !!!! CHAAAAAOOOOS !!!!!

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Le 18 décembre 1987, Final Fantasy était commercialisé sur la Nintendo Entertainment System. Développé et publié par Square Co., c’était le projet de la dernière chance pour la société japonaise qui était au bord du gouffre financier. Trente cinq années plus tard et un succès qui n’est plus à démontrer, Square-Enix confie le développement d’un titre anniversaire de la saga à la Team Ninja de Koei Tecmo. Stranger of Paradise Final Fantasy Origin (que l’on nommera dorénavant Stranger of Paradise ou SOP) se présente comme une relecture du Final Fantasy originel.

Vous êtes Jack, accompagné de Ned et Ash, et êtes venu jusqu’au royaume de Cornélia. En possession chacun d’un orbe noirci d’un des quatre éléments, vous partez voir le roi pour lui offrir votre aide pour détruire l’origine du mal : Chaos. Je n’irais pas plus loin dans l’histoire, non pas pour vous gâcher la surprise mais surtout pour souligner, immédiatement, que le titre n’arrive pas, loin de là, à convaincre scénaristiquement. Les dialogues et les situations sont très souvent dans le haut du panier en terme de ridicule et de non sens. Tout cela est de plus appuyé par des personnages aussi expressifs qu’un paquet de jambon sur l’étalage d’un supermarché. La palme revient, d’ailleurs, à votre personnage qui n’a souvent qu’un seul mot dans la bouche, « Chaos ». Me vient en tête la scène complètement lunaire où celui-ci n’hésite pas terminer une scène tournant les talons en écoutant du Metal sur son baladeur… Le décor est planté et je me suis vite empressé d’évacuer tout ce pan de jeu nanardesque pour me concentrer sur le reste.

Le titre se veut très linéaire et se résumera à une succession de niveaux à traverser. D’ailleurs, ces derniers sont un véritable hommage à chacun des épisodes de la saga Final Fantasy. Vous pourrez ainsi aller taper les visqueux Flan dans la Forêt Maudite de Final Fantasy IX ou combattre les redoutables Tomberry dans le labyrinthique Tombeau de Raithwall tiré de Final Fantasy XII. Le level design de ces derniers est d’ailleurs parfois de bonne facture avec quelques secrets disséminés ici ou là. De plus, et pour corser un peu le tout, vous n’aurez aucune carte pour aider à vous repérer dans ceux-ci. Ne paniquez pas pour autant, l’ensemble reste à la portée de la majorité de mortels ayant un minimum le sens de l’orientation.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »169057″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

5/10ème à chaque œil

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Mais avant d’aller plus loin dans le système du jeu qui sera le cœur de l’expérience, je vais m’arrêter quelques instants pour parler de la technique du titre. Et je vais être plutôt direct. Le jeu est une insulte oculaire. Graphiquement, Stranger of Paradise est pauvre, terriblement pauvre et nuit grandement à la lisibilité de ses combats frénétiques. Cela scintille de partout. Ce n’est pas fluide dès qu’il y a un peu trop de créatures à l’écran. Les textures font grise mine. Et je ne vous parle pas de cette sensation de jouer en 900p avec un effet de flou omniprésent sur certains environnements. Par exemple, mes yeux ont fini par se liquéfier dans le niveau de la neige ou celui de la forêt avec sa flore fluorescente façon boite de nuit ! Pour information je jouais sur Xbox Series X en mode qualité. En mode performance, j’avais l’impression d’être en 720p par moment. La déconfiture est totale !

Passons ! Ce n’est pas grave ! Le titre doit forcément avoir d’autres qualités qui gommeraient cet affront visuel. Et, en effet, il faudra se tourner sur son gameplay pour retrouver un peu le sourire. J’ai dit un peu. Ne vous emballez pas. Vous pourrez utiliser tout un panel de combo propre à chacune des armes disponibles mais surtout à chacune des 28 classes différentes du jeu. Vous aurez la possibilité d’incarner un Moine rapide avec ses poings pour occire vos adversaires ou rester à distance en utilisant la magie puissante des Mages Noires. Les possibilités sont nombreuses et variées et pourra convenir à la plupart des profils. Si en attaque les alternatives sont nombreuses, il en est de même au niveau de votre défense : parade, parade parfaite, esquive, égide spirituelle, compétences. Il faudra jongler avec tout cela pour répondre à l’agressivité importante des créatures mais surtout des boss. Ces derniers ont d’ailleurs des techniques beaucoup plus avancées et nombreuses et pourront vous mettre à terre en quelques coups. Pour les moins téméraires, le titre permet de régler la difficulté avec la présence d’un niveau « Histoire » qui rendra les nombreuses attaques imparables blocables ! Mais le couplet serait parfait si la caméra et le ciblage ne mettaient leur grain de sable dans cette histoire. Je me rappelle encore du douloureux souvenir de l’affrontement contre le Dragon Zombie qui n’hésite pas à vous coincer contre le mur, la caméra bloquée sur une gros plan imbuvable tout en vous laissant mourir dans ses flaques de poisons. Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres malheureusement. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai pesté sur cette illisibilité maladive qui a causé de multitudes morts idiotes. Le contrat jouabilité est en partie raté aussi de ce côté là.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »169055″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

T’as le loot coco ! Coco t’as le loot !

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]J’adore le loot ! Ce petit plaisir de découvrir une nouvelle pièce pour optimiser et rendre plus efficace son personnage reste intact au fil des années. Et j’attendais du coup un peu au tournant Stranger of Paradise sur cet aspect. En effet, chaque classe possède trente niveaux de progression et plusieurs rangs de maitrise mais l’équipement n’est pas en reste et possède également sa propre nomenclature. Chaque pièce possède son propre degré de rareté, son level et tout un tas de caractéristiques différentes qui influeront sur vos statistiques et donc sur votre personnage. Malheureusement encore une fois, vous allez être littéralement noyé par un torrent d’objets qui viendront très vite remplir totalement votre inventaire. Vous devrez ainsi passé par de longues sessions de nettoyage de celui-ci sous peine de devoir laisser par terre vos prochaines trouvailles. Car, en effet, et la plupart du temps dans le cas d’une profusion d’objets comme celle-ci, peu de ceux-ci seront véritablement intéressants. Il faudra passer par la case menu pour filtrer le ramassage de la plupart.

Et je ne vous ai pas encore parlé de la forge qui permet d’améliorer également chaque pièce ramassée. Et devinez, qu’est ce que vous aurez besoin pour renforcer ces dernières ? Des matières que vous obtiendrez en désassemblant chaque artefact que vous aurez jugé inutile. La boucle est bouclée ! Mais tout ce processus nuit à l’expérience globale et rend l’ensemble assez trivial au final. Mais vous ne pourrez y échapper si vous voulez faire du ménage dans votre inventaire. Fastidieux et pas très intéressant même pour quelqu’un qui aime ça comme moi. Encore loupé.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »169058″ img_size= »large » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

Critères d’accessibilité

Déficience Visuelle Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée)  Sous-titres avec indications d’ambiance
 Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
✔ Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
 Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

Détails TV 4K Jeu fourni par l’éditeur non
Console Xbox Series X Temps passé sur le jeu 26 heures
Niveau de difficulté Frénésie(Normal) Jeu terminé non

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