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Test – Subnautica, Le rêve du pécheur

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Oyez, oyez jeunes et moins jeunes gens adeptes des jeux de survie, Subnautica où l’histoire du seul survivant de l’Aurora, s’échoue sur Xbox dans sa version commerciale en ces premiers jours de décembre après avoir passé 18 mois de gestation dans le programme d’accès anticipé de Microsoft. L’occasion est donc toute trouvée pour plonger dans les eaux mystérieuses de la planète 4546 B et faire le point sur l’état de cette version 1.00.28

Chéri, c’est l’heure du bain !

C’est seul et solidement harnaché dans votre capsule de survie numéro 5 que vous assistez, impuissant, à l’explosion du vaisseau mère qui était censé vous emmener aux confins de l’univers connu afin d’y installer un portail de transport. Votre passage aux abords de la planète océanique sur laquelle vous venez de vous crashé étant motivé par la recherche de l’équipage du Degasi, porté disparu une dizaine d’années auparavant.

Votre arrivée sur 4546 B ne se fera pas sans heurts et sera prétexte à un petit tutoriel qui vous expliquera les commandes de base d’un jeu qui se veut volontairement cryptique dans ses intentions comme dans ses mécaniques. C’est donc après avoir circonscrit un feu de cabine et avoir pris possession de votre PDA que vous serez plus ou moins abandonné à votre triste sort dans un environnement dont l’hostilité n’est que le prénom, ou votre sens de l’observation sera mis à rude épreuve !

Subnautica propose d’entrée de jeu 3 niveaux de difficulté et un mode créatif dont je vous déconseille l’utilisation avant d’avoir progressé un minimum dans l’histoire : l’exploration et la découverte de nouvelles technologies étant au cœur même des intentions du titre, il serait dommage de vous gâcher la surprise en profitant d’attributs qui vous donneront accès à l’intégralité des compétences tout en vous rendant insensible aux conditions environnementales telles que la pression, le manque d’oxygène et même la mort. Sachez également que l’histoire sera désactivée dans ce mode particulier.

Les plus Bear Grylls d’entre nous commenceront sans doute leur partie en hardcore, caractérisé par une mort définitive, la gestion de la faim et de la soif et l’absence d’indications auditive en cas de faible niveau d’oxygène. Le commun des mortels quant à lui orientera son choix entre le mode survie ou le mode libre qui ont comme seule différence la gestion de la nourriture, désactivée dans le second.

Sea of cuivre

Comme je le notais plus haut, l’observation est un luxe dont vous ne pourrez pas vous priver alors autant s’y mettre tout de suite en découvrant les quelques modules dont dispose la capsule de secours. Ici une radio, là un fabricateur qui vous permettra de créer des outils, des équipements, mais également des rations d’eau et de poissons séchés. Finalement une boîte à pansement qui vous fournira un nouveau medikit toutes les demi-heures. Le fabricateur nécessitant des ressources pour fonctionner, il deviendra très vite prioritaire d’aller faire un tour dehors afin de voir ce que le monde a en réserve.

Votre première heure de jeu consistera donc à récolter quelques matériaux tels que du titane et du cuivre, puis à transformer celles-ci en dispositifs qui vous aideront à repousser les limites de vos capacités d’exploration. C’est ainsi que votre premier outil vous permettra de réparer la radio, seul contact avec le monde et dont les messages diffusés vous indiqueront l’emplacement d’autre capsule disséminée de part et d’autre de ce vaste océan tout en servant de fil rouge à votre progression. Viendront ensuite une jolie paire de palmes et des bouteilles d’oxygène plus performantes, mais surtout un scanner dont l’utilité sera de compléter la liste de schémas disponible dans votre fabricateur et de vous renseigner sur les différents éléments du monde qui vous entoure. Subnautica regorge en effet d’épaves, de formes de vie et de morceaux de technologies qu’il faudra soigneusement scanner ou éviter avant de pouvoir en tirer parti.

Le début de l’aventure sera donc rythmé horizontalement par vos allées et venues entre différents sites d’explorations et votre capsule de survie de manière à pouvoir y déposer les ressources engrangées, et verticalement par vos besoins constants en oxygène. Rajoutez à cela la gestion de l’énergie de la plupart de vos outils dont la capacité des batteries n’a pas l’air d’avoir évolué au fil des siècles et vous obtiendrez la recette miracle de la frustration à flux tendu entre le plaisir de la découverte et les désagréments de la survie en eau trouble.

Le plaisir sera d’ailleurs renouvelé à chaque progression technologique majeure. La création de votre premier bathyscaphe sera, tout comme le premier module de votre base sous-marine, un coup de propulseur de plus en direction des profondeurs abyssales et des secrets qu’elles renferment.

Non, mais à l’eau quoi !

Organisé en biotopes à la flore variée et peuplée d’une faune de plus en plus vicieuse à mesure que l’on s’éloigne de la zone du crash, le monde océanique de Subnautica se visitera à vue. L’absence totale de carte dans le jeu vous demandera d’ailleurs patience, mémoire et organisation. Quelques outils seront mis à votre disposition pour vous assister dans votre manœuvre telle que des balises personnalisables et visibles sur votre HUD ainsi que des fusées éclairantes, mais il n’est pas impossible que vous périssiez bêtement dans un tunnel dont vous ne trouverez plus la sortie, la faute à une lampe torche dont la batterie vous aura lâché au plus mauvais moment. Comme la mort est cruelle (NDLR il fallait bien laisser un jour ou l’autre un hommage à feu sir Terry Pratchett), c’est dépouillé de tous les matériaux en votre possession que vous renaîtrez dans votre capsule de secours. Libre à vous de retourner sur place afin de récupérer les précieux éléments, ou de passer à autre chose.

Le monde en lui-même n’est pas terriblement grand, heureusement d’ailleurs étant donné la vitesse de déplacement pas bien folichonne en dehors d’un véhicule, il compense malgré tout largement en surface explorable grâce à d’innombrables galeries et une structure en mille-feuille.

Le viel homme et l’amer

Développé sur Unity avec un retard d’environs 3 mois par rapport à la version PC, le jeu n’est pas franchement un exemple d’optimisation sur Xbox. Réputé comme difficile à faire tourner convenablement sur PC, il en va de même pour cette version One X enhanced dont la résolution et le framerate sont un poil meilleur que sur les consoles de bases, mais reste affublée d’un pop In assez violent par moment, de textures médiocres et de ce qui ressemble a des défauts de gestion de streaming de géométrie lors de grosse session (4-5 heures), nous obligeant à redémarrer le jeu. J’ai également pu constater sur cette version un problème de génération des ressources, particulièrement en début d’aventure sur et dans les tubes de calcaire géants, ainsi que de gros soucis de framerate aux abords d’un endroit précis et lorsque vous sortez de l’eau pour reprendre votre souffle.

La faible distance d’affichage est également une ombre de plus à mettre à un tableau pas bien glorieux. Rendant l’exploration et la découverte d’épave particulièrement contraignante étant donné qu’il faut parfois être à moins de 100 mètres d’un objet pour qu’il finisse par apparaître. Certains éléments à scanner étant dissimulés dans de petits containers d’à peine 50 centimètres de côté, je vous laisse imaginer la contrainte que cela occasionne ! La direction artistique, bien que simple est suffisamment agréable pour attirer le regard et offrir de réels moments purement contemplatifs.

À côté de cela, le jeu nous propose une excellente bande originale aux sonorités électros signées Simon Chylinksi. Tantôt rythmée, tantôt posée, les différentes musiques accompagnent parfaitement nos plongées tandis que les effets d’ambiances, que ce soit le bruit des créatures alentours ou les messages audio délivrés par la radio, sont tous de très bonne facture et contribue largement à l’atmosphère particulière du titre et à ce sentiment d’angoisse qui s’installe dès lors que la lumière se fait plus rare !

Et la palme du Survival reviens à :

Grâce à un scénario intéressant et à des horizons qui se dévoilent à mesure que notre capacité à rester immergé évolue, le titre d’Unknown Worlds s’impose comme une référence du jeu de survie sur la console de Microsoft, hélas, quelques soucis techniques rendent certaines tâches fastidieuses voir frustrante. La progression de l’histoire étant liée à la découverte de schémas de fabrication, il est possible que vous restiez bloqué tant que vous n’aurez pas scanné la recette d’un nouveau moyen de transport, vous obligeant ainsi à refaire mainte fois le tour de la carte jusqu’à ce que vous ayez trouvé votre bonheur. Malgré tout, le jeu ne cesse d’insuffler cette envie d’en voir et d’en connaître plus sur le monde qui nous entoure et invite constamment à la découverte.

Subnautica continuera d’être mis à jour avec l’intention de rattraper son retard sur la mouture PC, nul doute que certains des défauts évoqués dans ce test seront gommés d’ici là. En l’état c’est donc un jeu imparfait, mais qui pourtant ne cesse de m’entraîner par le fond depuis que je me suis crashé sur cette maudite planète, un bon signe ? Assurément !


Critères d’accessibilité

Déficience Visuelle Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée)  Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme  Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

Caractéristiques TV4K HDR Jeu fourni par l’éditeuroui
ConsoleXbox One X Temps passé sur le jeu16 heures
Niveau de difficultéLibre Jeu terminénon
5 Comments

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