Un Katamari Damacy au gameplay inversé, voilà un pitch qui devrait intéresser les amateurs de jeux indés aux concepts originaux. Mais quand on remplace une boule à la gravité surboostée par un trou sans fond, attention à ne pas tomber dans les abysses de la médiocrité. Est-ce le cas pour Donut County ? Loin de là, et je vous explique pourquoi dans ce test.
On touche le fond
Dans Donut County, on incarne un raton laveur gérant d’une boutique de Donuts. Et quand les habitants de Donut County lui commandent une de ses délicieuses gourmandises pour une livraison à domicile, celui-ci va plutôt livrer un trou glouton piloté à distance par son application. Un trou qui aspire tout et n’importe quoi et qui l’envoie au pays des ratons laveurs, avides de déchets en tous genres.
Si le scénario prétexte à contrôler un trou vous parait plus que farfelu, attendez de voir d’où vient l’idée du gameplay elle-même… En effet, la paternité de l’idée est encore plus étrange, puisque le concept a germé pendant une GameJam et s’est appuyé sur un des tweets du compte parodique Peter Molydeux, connu pour ses idées de game design loufoques.
Moins de 140 caractères pour décrire le coeur du gameplay, qui se limite alors à 2 boutons : le joystick pour contrôler le trou et un bouton pour actionner une fonctionnalité acquise plus tard dans le jeu. Ainsi chaque élément absorbé fait grandir un peu plus le trou, le but étant bien évidement de récupérer les éléments du plus petit au plus grand afin de pouvoir engloutir, à terme, tout le niveau.
Une douceur pour les joueurs
Délicieux, douceur, gourmandise, si le champ lexical que j’utilise dans ce test renvoie, vous l’aurez compris, au titre du jeu, il résume aussi très bien mon ressenti manette en main. Tout d’abord parce que son enrobage graphique, aux couleurs pastelles et aux traits grossiers, montre d’entrée de jeu qu’on ne va pas se prendre la tête avec Donut County. Une fois happé par le ton léger et décalé des scènes qui rythment chaque changement de niveau, c’est d’ailleurs une certitude. On se prend alors au jeu, enchaînant les niveaux pour tout engloutir et découvrir un peu plus cette histoire complètement loufoque.
Côté challenge, le jeu est d’ailleurs un pur moment de détente, loin des Celeste ou autre Dead Cell ayant marqué la scène indé en 2018. Le jeu ne vous donnera jamais de fil à retordre et s’il se présente comme un puzzle game, l’aspect réflexion est réduit à son plus simple appareil pour que le plaisir de jeu soit concentré sur le simple fait de faire grossir notre trou pour y aspirer un maximum d’éléments. Les joueurs les plus chevronnés auront tout de même la possibilité de regarder du côté des succès du jeu qui ne sont pas difficiles à obtenir et boostent un peu la durée de qui se limite sinon à deux petites heures.
En résumé
Graphismes colorés, concept simplissime, prise en main immédiate, Donut County fait partie de ces jeux indés qu’on grignote avec plaisir tel un snack quand on a une petite faim. Une petite douceur à prix mini pour un bon moment de détente.
Critères d’accessibilité
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✔ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Caractéristiques TV | 4K HDR | Jeu fourni par l’éditeur | Non | |
Console | Xbox One X | Temps passé sur le jeu | 2 heures | |
Niveau de difficulté | Non applicable | Jeu terminé | Oui |
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