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Test – The Plane Effect, ça plane pour moi

Il y a un genre d’expérience vidéoludique assez atypique, je veux évidemment parler des Walking Simulator. En français, cela donne « simulateur de balade », et c’est loin d’être péjoratif comme terme. Vous connaissez certainement l’excellent Firewatch qui en est un par exemple. The Plane Effect l’est aussi. Avec son lot d’intrigues visuelles, ses couleurs déroutantes et son ambiance lourde, cette expérience est oppressante mais plaisante.

Un jeu d’aventure défiant les lois du temps et de l’esprit…

C’est le dernier jour de travail pour notre protagoniste Solo. Il est l’heure de retrouver sa petite famille pour passer une excellente soirée. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu. Dans ce monde dystopique vous pouvez vous faire tuer pour avoir traversé la route si le petit bonhomme est rouge. Les gens sont fous et il y a même des petites créatures un peu partout. Qui plus est, une fois de retour chez vous vous allez faire face à une scène de crime !

Dans ce capharnaüm subsiste un soin et une beauté sans pareille aux différents environnements. De plus, pour progresser de zone en zone vous devrez résoudre quelques énigmes. Ces dernières sont plus ou moins faciles à réaliser, et certaines actions doivent être exécutées dans un ordre précis pour les mener à bien. Ainsi, il est impossible de prendre un aimant sur le frigo si Solo ne sait pas pourquoi il en aurait besoin. Logique, oui, mais c’est dommage de rendre ce même objet en surbrillance quand on s’en approche dès la première fois.

Intelligent dans son approche et beau dans ses visuels

The Plane Effect ne propose qu’un seul système d’accessibilité. Ce qui ne l’empêche pas de briller dans son approche ! Vous avez trois manières de vous lancer dans l’aventure et c’est l’équivalent de la difficulté dans les jeux plus « traditionnels ». Vous pouvez modifier ce choix à tout moment. Donc soit vous savourez vos environnements sans interface, soit vous jouez en mode « normal » et quelques éléments seront alors mis en évidence. La dernière option est une aide complète qui met à votre disposition un trait blanc disgracieux qui sera présent sous la simple pression de la touche RB. Si vous la suivez, elle vous amènera à la prochaine étape de l’énigme.

Malheureusement, si les énigmes sont brillantes, elles sont parfois entrecoupées de quelques moments pénibles. Solo doit parfois sauter de plateforme en plateforme et la maniabilité pour le faire n’est pas terrible. J’ai parfois eu un peu de haine envers mon skill car je n’arrivais tout simplement pas à réaliser certains sauts. C’est relativement rare, mais suffisamment frustrant quand ça arrive. Ceci dit la direction artistique du soft m’a fait tout oublier. J’ai pris je ne sais pas combien de photographie tant tout est poétique dans cette dystopie.

Des environnements magnifiques et un gameplay suffisant

Au fil de mon périple j’ai pu apprécier différents lieux. Si j’ai commencé dans un bureau, très vite j’ai fini au fin fond de l’océan avant de me retrouver dans un laboratoire secret. Cependant, je ne peux pas affirmer ces propos tant il n’y a aucun dialogue. À l’instar d’un Limbo ou d’un Inside, rien est explicitement dit ou expliqué dans The Plane Effect. Je trouve ça toujours très efficace de ne mettre aucune ligne de dialogue dans un jeu vidéo. Tout est source à interprétation et chacun vit un petit peu sa propre histoire.

À pied, en voiture ou sur un monorail, Solo est capable de beaucoup de choses. Il fait néanmoins tout de la même manière. Grosso modo pour jouer il vous suffit d’avoir quatre touches sur la manette. Le joystick pour se déplacer, une touche d’action, une pour courir (elle est terriblement utile !) et une dernière pour sauter. Cela vous servira tout le long des treize niveaux.

Conclusion

The Plane Effect est un jeu singulier qui va vous faire vivre une expérience atypique. À ce niveau, cet univers dystopique est un chef-d’œuvre artistique. Ce n’est d’ailleurs pas la bande-son qui va me contredire. Malheureusement, quelques moments frustrants viennent ternir l’aventure. J’ai cependant pris beaucoup de plaisir à essayer de comprendre mon environnement et de trouver tous les indices qui tentent  d’expliquer le monde qui entoure Solo. Si tout comme moi les jeux comme Inside, Limbo ou encore Black the Fall ne vous laissent pas insensibles, nul doute que ce titre vous plaira.


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur Oui
  Console Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 7 heures
  Niveau de difficulté Sans aide au début   Jeu terminé Oui

 

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