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Test – Watch Dogs : Legion, tout le monde peut être un héros !

Watch Dogs : Legion est le troisième opus de la série créée par Ubisoft. Cette fois, nous quittons le territoire américain pour nous établir en Angleterre, à Londres plus précisément. Contrairement aux deux précédents opus et à la grande majorité des jeux, nous n’interpréterons pas ici un seul personnage, mais bien une multitude. En effet, le principe de ce Watch Dogs : Légion est de monter une résistance alors quoi de mieux que de recruter toute personne croisée dans la rue ? Mais les nouveautés ne s’arrêtent pas ici. Entrez dans mon Black Cab et laissez-moi vous conter la fabuleuse histoire de [insérez un nom quelconque] et de tous ses amis.

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Londres, la ville catastrophe

À contrario des précédents opus qui offraient une action contemporaine, l’intrigue de Watch Dogs : Légion se déroule en 2040. Malgré les années, nous sommes toujours membre de l’organisation DedSec et le ctOS ainsi que Blume sont également présents, bien que qu’ils ne soient plus les grands méchants. Ici nous aurons affaire à un antagoniste nommé Zero-Day, prêt à tout détruire pour « sauver Londres ». Bien entendu, d’autres organisations seront elles aussi impliquées dans tout cela, et il nous reviendra de découvrir et arrêter le personnage à la tête du joyeux bazar qui règne dans la capitale Britannique. Une histoire somme toute classique mais relativement bien écrite, grâce notamment à plusieurs rebondissements qui apportent du dynamisme et l’envie de découvrir le fin mot de l’histoire.

Le Londres de Watch Dogs : Legion n’est finalement pas si différent de celui que l’on connaît actuellement. On pourra retrouver tous les quartiers emblématiques comme Piccadilly ou Big Ben que l’on pourra même visiter lors d’une mission. On y retrouvera également les bâtiments les plus connus de la cité, comme le Tower Bridge ainsi que le Buckingham Palace. Cependant, ce qui nous sautera aux yeux au premier abord, c’est le nombre incalculable de drones qui parsèment le ciel. C’en est presque déroutant. L’ambiance du titre est clairement à l’oppression, avec sa police bien armée et ses zones de protestation qui fourmillent de fumigènes. Quant à l’architecture de la ville, elle se veut à la fois futuriste et actuelle, avec un mélange de bâtiments nouveaux et anciens.

Dans ces conditions, la ville anglaise devient le terrain de jeu idéal pour mener votre chasse contre Zero-Day. Mais cela ne sera évidemment pas votre seule occupation et Watch Dogs : Legion vous proposera ainsi trois types d’activités. Les missions principales sont naturellement celles qui vous font progresser dans le scénario et offre une belle diversité dans leur gameplay. Certaines feront la part belle aux gun-fights tandis que d’autres joueront davantage avec votre environnement. L’une d’entre elles vous amène ainsi à pirater un drone de cargaison pour survoler une zone, avant d’éliminer vos ennemis depuis le ciel et d’atteindre votre objectif sur le toit sans chercher d’autres chemins d’accès. Une variété d’approches qui rend l’aventure dynamique et évite toute lassitude.

Les missions secondaires sont, quant à elles, assez peu nombreuses mais restent suffisamment variées pour être toutes jouées. Elles allongent de quelques heures la durée de vie du titre et mettent en valeur votre matériel high-tech. Pour libérer un prisonnier, vous pourrez par exemple utiliser votre robot araignée afin d’électrocuter un à un vos adversaires à la face-hugger pour ensuite marcher tranquillement dans la zone. Il n’y a bien sûr jamais qu’une seule manière de mener à bien vos œuvres et vous pourrez donc vous montrer inventif. Enfin, les missions de recrutement, nouveauté de cet épisode, manquent cruellement de renouvellement. Si elles s’intègrent parfaitement dans l’univers dépeint par ce Watch Dogs : Legion, elles ne dépassent guère la dizaine de situations. Vous retomberez ainsi rapidement sur les mêmes objectifs, comme voler un véhicule avec des passeports en son sein que vous devrez fournir à un ami sans papier de notre potentiel agent.

Notez au passage que vous aurez toujours la possibilité de récupérer vos agents en cas de mort. Cependant, pour plus de réalisme, vous pourrez choisir l’option « mort définitive ». Dans ce cas, les agents morts au combat le resteront… J’en ai malheureusement perdu mon agent secret.

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Sa voix me dérange, je change

Si elles s’avèrent répétitives, les missions de recrutement n’en sont pas moins essentielles au gameplay proposé par Ubisoft. Mis en avant depuis l’annonce du jeu, la possibilité d’enrouler tous les NPC que vous croisez se concrétise ici. Oui, je vous le confirme, nous pouvons enrôler tout le monde, même les méchants. Évidemment on ne pourra pas recruter les personnages clés, uniquement présents lors des cinématiques, mais tous les habitants de Londres sont des agents potentiels. Mais les faire adhérer à votre cause ne sera pas toujours simple puisque certains ont une mauvaise opinion sur DedSec et il faudra trouver comment les faire changer d’avis. Pour cela, ils nous demanderont de leur rendre un service qui prendra la forme d’une mission de recrutement. Une fois enrôlés, vous pourrez directement incarner chacun de vos agents. Par contre, chacune de vos actions a un impact sur l’avis des Londoniens au sujet l’organisation et il vous appartient donc de construire votre image. Échouez à répondre à leurs attentes et les citoyens feront partie de vos détracteurs, comme cet homme dont je n’ai pu sauver l’ami d’une mort annoncée.

Chaque personne possède un agenda et vaque à ses occupations de manière aléatoire. Les métiers sont divers et variés et offrent des atouts propres à chaque citoyen. Par exemple, un SDF pourra faire la manche pour gagner un peu d’ETO (argent du jeu) tandis qu’une experte en cryptomonnaie apportera un gain d’argent plus important et profitable à toute l’équipe. Recrutez un médecin et celui-ci pourra réanimer ou soigner plus rapidement un agent tombé en combat. Il est évident, vu le nombre de personnes, que l’on retrouvera des atouts communs à plusieurs d’entre eux, comme la possibilité d’encaisser plus de dégâts ou un gain amélioré d’ETO. Cependant, il nous arrive parfois de trouver des perles rares qui possèdent un véhicule personnel ou encore une arme unique. Sans rien vous révéler du scénario, des experts en tous genres vous seront même proposés lors de votre aventure dont certains aux qualités proches de celles de James Bond et de son Aston Martin.

Au-delà de l’agenda et des atouts, chaque agent possède sa propre personnalité, sa façon de parler, de se tenir, de marcher, de se couvrir ou encore de tirer. Un soin du détail qui renforce l’immersion et donne l’envie de jouer de nombreux agents. D’ailleurs, les cinématiques et certains dialogues dépendent du personnage utilisé. Encore une fois, cela donne une nouvelle perspective et change certains scripts. Vous aurez parfois le choix sur la tournure de la discussion bien que cela n’impacte pas profondément la tournure du scénario.

Watch_Dogs_Legion_Drone

La flemme de grimper ? Appelle un drone

Dans ce Watch Dogs, vous pourrez accéder à un onglet Tech depuis le menu. Ce dernier permet de débloquer les atouts, armes et bonus communs à tous les membres de DedSec. De nouvelles armes non-létales seront accessibles et vous pourrez déverrouiller certains types de drones, le tout en échange de « Point Tech ». Ces derniers sont fournis avec certaines missions mais, pour la grande partie, ils seront éparpillés dans tout Londres. Cela nous permet de faire un peu de récolte de collectibles au gré de nos pérégrinations, d’autant que leur position est affichée sur la carte une fois un Borough (une zone) rebellé et révolté. Une carte qui gagnera d’ailleurs en détails (boutiques, bars et autres points d’intérêts) lorsque vous entrerez dans chaque rue de la capitale.

Londres est vaste, je ne vous l’apprends pas, donc il nous faut des moyens de transport. Le métro propose de faire des déplacements rapides une fois l’entrée découverte. Pour les déplacements sans chargement, une variété de véhicules sera à la disposition du joueur. Comme précisé plus haut, certains agents possèdent le leur, qui peut être ainsi appelé à tout moment. Pour les autres, vous pourrez conduire les véhicules garés sans souci ou encore ceux roulant à vide. Bah oui, en 2040, les voitures autonomes sont courantes ! Beaucoup circulent sans conducteur ni passager, en attendant d’être loués, comme les vélos en libre accès dans les grandes villes de nos jours. Cela nous permet de trouver rapidement un véhicule sans devoir le voler et avoir la police aux fesses.

D’ailleurs, qui dit véhicule autonome, dit pilote automatique, qu’il est possible d’activer afin de profiter du paysage, de la musique, ou pour mettre des poursuivants sur de mauvaises pistes. Lors de ces passages, votre personnage dégainera alors son smartphone. C’est du détail certes, mais il est jouissif de voir à quel point c’est poussé dans certains jeux, très bon point Ubisoft ! J’ai également aimé le design de certaines voitures, avec un aileron qui s’ouvre à une certaine vitesse ou encore un pare-chocs qui s’élargit pour l’aérodynamisme. Les développeurs semblaient plus inspirés que la plupart des constructeurs automobiles actuels.

Bon, la conduite n’a pas toujours été le point fort des jeux d’Ubisoft de mon point de vue. Du moins dans les précédents opus de Watch Dogs, je l’ai ressenti ainsi. Ici, elle est acceptable, le drift bien trop rapide à mon goût ce qui nous fait rapidement détruire le décor ou percuter piétons et autres usagers de la route. Cependant, c’est gérable et beaucoup aiment donner un coup de frein à main et faire un 90°, alors disons que c’est pour le bien commun. Le wheeling et la roue avant en freinage est également de la partie en moto, un grand classique me direz-vous. Le dernier moyen de transport à notre disposition est le drone de cargaison. Il est en effet possible de grimper dessus afin de se déplacer dans les airs. Pratique pour atteindre des points élevés sans chercher un point d’accès. Seul point négatif : sa lenteur, moins rapide que la voiture, je vous le déconseille donc pour de grandes distances. J’ai essayé, c’est très très long.

Mais où est James Bond ?

Les astuces durant le prologue donnent une prise en main assez rapide des commandes. En avançant dans l’histoire et en débloquant de nouvelles technologies,  les combinaisons seront alors multipliées. Le hack reste au centre du gameplay comme pour ses prédécesseurs. La touche LB permettra de faire un hack rapide, comme distraire un ennemi, détourner une voiture voire contrôler des caméras à proximité. Cependant un appui long permettra d’ouvrir une roue avec plus de choix, comme contrôler, trahir ou désactiver un drone. Pour les voitures vous pourrez choisir l’action, de quel côté tourner ou encore reculer. Quelques ajouts réjouissants sont à noter, comme la variété des drones, et de nouvelles possibilités d’approches sur les ennemis, comme l’électrocution propagée, l’enrayage des armes et j’en passe.

Les armes ont une utilisation plutôt classique : LT pour viser, RT pour tirer. Quatre armes non létales sont accessibles via l’onglet Tech : arme de poing, fusil à pompe ou encore une mitraillette. Les armes uniques des agents varient les plaisirs et permettent de tirer avec des fusils à balles réelles. Mais ce n’est pas tout, vous tomberez probablement sur un fusil paint-ball ou encore un pistolet à clou, ajoutant une manière originale de venir à bout de vos ennemis. Vous pourrez avoir jusqu’à deux armes d’équipées, et pourrez inter changer durant le combat si ce dernier ne prend pas la tournure voulue.

Ce test est réalisé sur une Xbox One Fat et pourtant, quel plaisir de constater la rapidité des chargements et des téléportations d’un point à un autre de la carte. Il en est de même pour le changement d’agent. Par ailleurs, comme pour les opus précédents, la musique soigne l’ambiance et on ne se lasse pas des sept stations radio proposées. Elles sont nombreuses et le choix des musiques est toujours un plaisir à l’écoute avec du grand classique, comme William Tell – Ouverture par Gioachino Rossini, au heavy metal avec Grave Digger du groupe anglais Haggard Cat. Les voix des personnages sont elles aussi variées, et heureusement ai-je envie de dire tant il serait dommage de proposer de jouer une diversité immense d’agents présentant des voix semblables. Pour information, ce test a été réalisé avec les voix anglaises et je vous le recommande d’ailleurs. L’accent et les expressions des personnages sont juste une joie pour les oreilles, surtout avec la variété des personnalités.

Watch_Dogs_Legion_Illusioniste

Conclusion

Malgré mon appréhension de ne pas avoir de personnage principal attitré, la possibilité de contrôler n’importe qui est très bien intégrée. La multitude d’atouts et de styles d’agents vous poussent à les essayer et c’est donc pour moi une réussite. L’histoire, de mon point de vue, s’avère meilleure que celle de Watch Dogs 2 mais demeure en retrait de celle du premier qui reste, pour l’instant, ma préférée. L’idée d’être dans un futur plus ou moins proche est bien amenée, avec des visions globalement réalistes et crédibles de ce qu’offriront les grandes cités internationales. Enfin, la durée du jeu atteint une quarantaine d’heures en comptant les missions secondaires. 40 heures qui auront été un réel plaisir donc, tant le gameplay se révèle efficace et rapide à prendre en main. À consommer sans modération et de préférence en anglais pour profiter pleinement d’une partie sonore clairement au top !


Critères d’accessibilité

Déficience Visuelle Déficience Auditive
 Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
 Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
 Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme (trois types) Sons ambiants signalés (informe sur présence)
 Narration des menus
Ralentissement du jeu
 Synthèse vocal des dialogues et du chat

 

Conditions de test

Détails TV 4K Jeu fourni par l’éditeur oui
Console Xbox One Fat Temps passé sur le jeu 30 heures
Niveau de difficulté normal Jeu terminé Pas les missions secondaires

 

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