Le genre infiltration est passé de mode. Demandez à Sam Fisher ou Snake. Alors quand en plus il s’agit d’un très jeune garçon, on se dit à quoi bon. Et bien vous auriez tort. Car le gamin a plus d’un tour dans son sac à malices. Je vous explique tout ça, dans le test d’El Hijo : A Wild West Tale.
I
Il était une fois dans l’Ouest
L’Ouest américain. Une mère et son fils semblent couler des jours heureux et paisibles dans leur petite ferme. Et comme tout bon western débute par un drame fondateur, tout bascule quand des bandits les attaquent et brûlent tout sur leur passage. Heureusement, mère et fils parviennent à s’échapper. Et crève-cœur ultime, elle doit laisser “el hijo” aux bons soins des moines de la congrégation non loin, pensant ainsi le mettre à l’abri, le temps de découvrir le fin mot de l’attaque de ces maudits vauriens.
Mais c’était mal connaitre son fils qui va essayer de la retrouver. Pour ce faire, il va devoir s’extirper du monastère, échapper aux bandits, se jouer de l’armée et essayer de sauver le plus d’enfants-esclaves qu’il découvre au cours de son périple. Sur une trentaine de niveaux, en vue 3D isométrique, ce jeu d’infiltration s’offre une durée convenable de six heures. Et même plus si vous voulez libérer tous les enfants.
El hijo n’a que six ans. Il va donc compter sur l’esquive et l’évitement pour s’en sortir. Invisible dans l’ombre, il pourra compter sur son fidèle lance-pierre et des jouets pour faire diversion ou étourdir quelques secondes. Feux d’artifice, soldat mécanique, autant d’accessoires bien utiles pour, au final, un jeu littéralement bon enfant et sans violence, à la direction artistique jolie et naïve.
Pour quelques taulards de plus
Outre l’aspect graphique, la musique, digne d’Ennio Morricone, participe à se plonger instantanément dans une ambiance western. Dans une aventure sous-titrée en français, on se prend d’affection pour ce fils luttant seul dans ce monde de brutes, de fous et de salauds. Bon, pas forcément un monde de malins, puisque les ennemis feront en boucle les mêmes rondes ou garderont la même position. Ce qui donne parfois un aspect puzzle-game à ce titre.
Le gamin n’a pas de contre-mesure : il se fait attraper, c’est fini. Retour au checkpoint précédent. Heureusement, ceux-ci sont très fréquents, rendant l’aventure vraiment peu frustrante. Attention néanmoins, certains passages demanderont de combiner des gadgets pour s’en sortir. Et vu parfois le manque de réactivité du fils, plusieurs tentatives seront sans toute nécessaires.
Contrairement aux enfants de l’appartement situé sous celui de Bibi, qui peuvent courir comme des heures et des heures sans se fatiguer, el hijo a une endurance ridicule. Je ne pensais pas ça possible mais c’est encore pire que ce pauvre Alan Wake. Bref, il ne faut pas trop compter dessus pour s’échapper.
Conclusion
El Hijo : A Wild West Tale est un bon jeu d’infiltration/esquive, pour tout public. Sa direction artistique et sa musique participent à créer une jolie ambiance western. Si l’IA des adversaires est limitée, il y a tout de même un peu de challenge par moments, et surtout une bonne durée de vie et rejouabilité.
Critères d’accessibilté
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✘ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Détails TV | 4K | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox Series X | Temps passé sur le jeu | 6 heures | |
Niveau de difficulté | NA | Jeu terminé | oui |
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