Test – Rift Racoon, appelez la SPA !

Ah ! Eastasiasoft… Un nom qui parlera aux amateurs de 1000G faciles ! Rift Racoon fait-il partie de cette catégorie ? Ou saura-t-il se démarquer par son gameplay ? C’est ce que nous allons voir tout de suite…

Raton-feignant

Alors, Rift Racoon, ça parle de quoi… Hum… Merci la description du Store pour décrire ce que l’on ne voit pas dans le jeu ! Vous contrôlez donc un raton-laveur du nom de Tucker qui devra faire tout ce qui est en son pouvoir pour rentrer chez lui, tout en échappant au terrible robot qui le poursuit…

Vous l’aurez peut-être compris à la vue des captures d’écran, mais on a affaire ici à un jeu de plateforme aux graphismes pixel-art que je trouve assez paresseux. Heureusement, les décors apportent une petite touche de variété entre chaque monde. Si, par exemple, le premier environnement est un laboratoire, vous enchaînerez par la suite avec un semblant de forêt.

Raton-téléporteur

Les contrôles sont basiques : la croix directionnelle (ou le stick gauche) pour déplacer son personnage et la touche A pour sauter. En sachant que la maintenir augmente la hauteur du saut. Comme vous êtes un raton-laveur, vous pourrez aussi escalader les plates-formes à l’aide de vos griffes sur une petite distance. La subtilité de gameplay est la possibilité de se téléporter à proximité avec le bouton X.

Plusieurs contraintes seront au rendez-vous : la distance est fixe et les directions sont au nombre de quatre : haut, bas, gauche, droite. De plus, il ne sera possible d’effectuer qu’une seule téléportation par saut. Retomber sur ses pattes réactivera cette faculté. Il faudra faire attention de ne pas se téléporter dans un obstacle, car ce sera la mort assurée, et retour au précédent point de contrôle. Malheureusement, j’ai trouvé la téléportation très peu précise, ce qui est atroce pour un jeu aussi exigeant dans son gameplay. Pourquoi ne pas avoir ajouté un ralenti lorsque la touche X est maintenue pour bien sélectionner la direction ?

Si les premières minutes du jeu seront assez simples, le jeu se corse rapidement puisque vous n’avez pas le droit à l’erreur. Un message s’affiche d’ailleurs en début de partie pour avertir le joueur de la difficulté. S’il le souhaite, il peut activer un mode « casual » pour bénéficier d’une vie supplémentaire. Heureusement, les niveaux sont courts et les points de contrôles sont bien placés. La frustration est ainsi limitée.

Raton-gourmand

Abordons maintenant ce pourquoi ce genre de jeu est malheureusement connu : les succès. On a donc 1000G très rapides, il ne faut pas s’étonner, car Rift Racoon est édité par Eastasiasoft. Sur les 16 que comportent le jeu, vous en débloquerez un à la fin des 13 premiers niveaux. Les trois derniers seront vos récompenses en trouvant des gemmes cachées. Sacré programme, n’est-ce pas ?

Pour ce qui est de la durée de vie, j’ai personnellement mis 15-20 minutes pour obtenir les 1000G. Evidemment, vu l’éditeur, les succès sont loin d’être représentatifs du contenu du jeu. Pour terminer les 50 niveaux proposés par Rift Racoon, comptez plutôt quelques heures.

Conclusion

Rift Racoon souffre de l’éternel syndrome des jeux à 1000G faciles. Aussitôt fait, aussitôt oublié. En y jouant, j’avais l’impression que le développeur (Marcos Game Dev) n’avait pas suffisamment confiance en son titre, et a donc choisi la facilité pour s’assurer des ventes. Dommage. En l’état, je ne conseille pas ce jeu. Même si la difficulté est bien dosée, le tout manque franchement d’originalité et d’intérêt.

Test réalisé par Jiteubey.

Critères d’accessibilité

Conditions de test