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Test – ASHEN, et la lumière fut

ASHEN est le nom donné à l’oiseau qui, après avoir baigné les neufs-royaumes de sa lumière, a fini par s’éteindre de vieillesse, plongeant alors le monde dans les ténèbres et le chaos.

Un millier d’années plus tard, la créature s’apprête à renaître. Bataran, un ancien veilleur d’ASHEN, vous invite à parcourir le royaume en vue de garantir le succès de cette renaissance. C’est ainsi que commencera un long périple entre chien et loup pour que le monde soit à nouveau inondé de lumière.

Un monde de ténèbres

Après avoir personnalisé l’apparence de votre personnage, vous vous retrouvez sur une plaine couverte de cendre et serez invité à assister au réveil D’ASHEN, ce qui marquera le début de votre aventure. Votre première quête qui fera également office de tutoriel vous demandera de récupérer des éléments qui vous permettront de rallumer une des nombreuses pierres rituelles servant de points de réapparition et plus tard de téléportation.

ASHEN s’inspire sur bien des points de Dark Souls : que ce soit dans ses mécaniques de jeu basé sur l’esquive, la lecture et la mémorisation des cycles d’attaques des ennemis, le placement des boutons d’actions sur les tranches, mais encore la gestion de l’expérience ; qu’il sera possible de perdre en chemin en cas de défaite et qui attendront d’être récupérée à l’endroit de votre mort. C’est ici que les comparaisons s’arrêtent puisque le titre d’A44 s’émancipe suffisamment de son mentor pour ne pas tomber dans la simple redite. Là où Dark Souls raconte son histoire à travers la description des différents objets ramassés, ASHEN profite de la présence de compagnon de route pour narrer son contexte.

Le jeu se déroule en effet de manière plus traditionnelle que le titre de From Software et base sa progression sur un système de quêtes données par des PNJ’s que vous rencontrerez sur le chemin de votre aventure. Ceux-ci se proposeront d’ailleurs de rejoindre le repos du vagabond, le village servant de HUB dans ASHEN, une fois leur mission effectuée. Chaque personnage disposera de sa propre ligne de quête qui vous emmènera d’un bout à l’autre d’un monde semi-ouvert rempli de donjons et doté d’un agencement tout en verticalité et en méandre qu’il faudra arpenter avec soin et observation de manière à pouvoir récupérer le loot présent en grand nombre sur la carte.

Un deuxième mode de jeu « les enfants de Sissina » se débloquera au cours de la partie et vous permettra de recommencer l’aventure dans un mode de difficulté plus relevé.

Témoin du passage du temps et de votre impact sur le monde, vous constaterez que le repos du vagabond se transformera tout au long de votre aventure et s’agrémentera d’échoppes tenues par les PNJ qui vous permettront d’améliorer votre équipement.

Moyennant des scories – la monnaie utilisée dans le jeu – il vous sera possible de modifier la puissance de vos armes, mais également d’augmenter la régénération et le nombre de vos fioles de vies. Les armures et autres boucliers ayant quant à elles des statistiques fixes, il vous faudra en dégotter de nouvelles afin de transformer vos capacités défensives.

Les différents types d’équipements présents dans le jeu dispose tous de statistiques relativement similaires, c’est donc le moveset qui influencera votre choix d’une arme plutôt qu’une autre. Les boucliers et les armures quant à elles fourniront une meilleure protection en contrepartie d’un malus en régénération d’endurance.

Heart of Darkness

L’aventure principale s’étirera sur une vingtaine d’heures qui vous emmèneront au travers de 7 environnements bien distincts. La forêt cédera sa place tour à tour à un champ de ruine, à une plaine rocailleuse, à un chantier montagneux ou une immense ville d’inspiration orientale. A chaque fois les panoramas proposés seront grandioses et très travaillés. Doté d’une direction artistique simple et épurée, le jeu ne devrait pas vous laisser indifférent pour autant que vous ne soyez pas allergiques à l’apparence très polygonale et aux textures rudimentaires.

Le premier tiers titre pourra sembler un peu mollasson et peu inspiré, mais s’étoffera et gagnera en intensité pour, vous serez éreinté une fois arriver au terme d’une aventure intimiste, mais complètement maîtrisée.

Sachez finalement que vous serez accompagné en permanence par un PNJ, en général, celui dont vous aurez sélectionné la quête. La subtilité étant que celui-ci pourrait être contrôlé par un humain ! En effet, ASHEN dispose d’un mode en ligne qui vous met en relation dans la partie d’un autre joueur de manière tellement transparente qu’il faudra parfois attendre de voir le comportement du PNJ afin de déterminer si celui-ci est contrôlé par un humain ou une IA. L’expérience s’avère déroutante dans les premières heures de jeu, la mécanique n’étant expliquée à aucun moment, il sera commun de voir son compagnon vivre sa vie et ne pas sembler collaborer. Plus tard dans le jeu et particulièrement à partir du premier donjon conséquent, l’expérience devrait être plus enrichissante. Mes dernières heures ont été en ce sens jouissives, l’absence de communication entre les joueurs poussant ceux-ci à ne pas se perdre de vue et à compter l’un sur l’autre !

Je conseille aux joueurs de désactiver le mode multijoueur durant les 3 – 4 premières heures de jeu afin de vous préserver de la frustration que pourrais provoquer l’arrivée d’un joueur tout aussi désarçonné que vous dans votre partie.

Tu vois le tableau

Graphiquement dépouillé, le style du titre à fait mouche tout de suite en ce qui me concerne. Les panoramas traversés sont souvent magnifiques et empreignent d’une espèce de sérénité reposante a contrario des abysses, plongées dans le noir et dont la seule lueur de votre torche permettra l’exploration. Certains choix dans la gestion de l’inventaire sont néanmoins regrettables et pourront être source de frustration. L’habillage sonore du titre complimente fantastiquement l’ambiance que dégage ASHEN, avec des compositions atmosphériques nuancées, enveloppantes et mettant superbement en valeur les environnements. Les dialogues sous-titrés, mais en anglais uniquement m’ont semblé corrects, bien que hachés dans leurs énonciations. Quelques petits problèmes de traductions sont à dénombrés, mais rien de plus grave qu’un déterminant manquant.

Âmes sombres

Aperçu pour la première fois durant l’E3 2015 dans le cadre du programme ID@Xbox aux côtés de Cuphead, Beyond Eyes et Tacoma, ASHEN était le dernier de cette liste à n’avoir pas encore trouvé de date de sortie. C’est un petit miracle donc que ce qu’il vient de se produire en marge des The Game Awards, puisque le titre des Néo-Zélandais d’Aurora44 s’est retrouvé disponible immédiatement après l’événement et a été intégré au GamePass dans la même foulée.

ASHEN nous offre une aventure riche, rythmée et plutôt longue, mais dénuée de longueur pour une production indépendante, on regrettera un nombre assez faible de boss et une fin expédiée, mais on salue la capacité du titre à ne pas s’endormir sur son propos. S’il fallait en faire un résumé, je dirais qu’il fait office d’excellente porte d’entrée à quiconque voudrait s’essayer à un Dark Souls tout en étant repoussé par la légendaire difficulté qui l’accompagne.


Critères d’accessibilité

Déficience Visuelle Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée)  Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme  Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

Caractéristiques TV4K HDR Jeu fourni par l’éditeurnon
ConsoleXbox One X Temps passé sur le jeu25 heures
Niveau de difficultéNormal Jeu terminéoui
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