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Test – Disciples : Liberation, de la Dark Fantasy brillante

Chers lecteurs et lectrices, je vous propose un marché. En effet, je suis très embêté, j’ai passé 15 heures sur Disciples : Liberation et j’ai l’agréable sensation de n’avoir fait qu’effleurer le sujet. Vertigineux. Mais surtout frustrant de garder ça pour moi. Et je ne vais pas attendre de l’avoir poncé pendant une centaine d’heures pour écrire quoique ce soit. Avec toutes les sorties à venir, ce jeu sera sans doute vite noyé dans l’actualité. En ce sens, je vous propose un test qui en l’état ne peut se prévaloir d’être définitif mais une critique en cours d’élaboration. Ça va pour tout le monde ? Alors ouvrez votre livre de Nécromancie avancée, chapitre 2 et revoyons ensemble les bases de construction d’un golem de chair… 

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Il était un foie…  

Au moins pour un temps, oubliez Le Seigneur des Anneaux, son décorum brillant et étincelant ainsi que ses personnages sans équivoque. En Nevendaar, monde dans lequel se déroule cette aventure, les Nains ne sont plus qu’un mythe. Les Elfes, bientôt de l’histoire ancienne. Les Royaumes humains sont aux bords de l’implosion pendant qu’une secte religieuse gagne de plus en plus de fanatiques et d’influence. Comme si cela ne suffisait pas, la magie du sang de son côté ne connait pas la crise et permet aux nécromanciens de lever des armées de morts vivants… Autant dire que l’ambiance pendant le second petit déjeuner est assez tendue et morose. 

Vous incarnez Avyanna, une quelconque mercenaire a priori. Mais le destin lui réserve bien des surprises. Bon ça sera pour après son petit contrat servant de prologue et qui est bien sûr un fiasco sur toute la ligne. Non, pas totalement, car avec l’énergie du désespoir, elle parvient à son grand étonnement à créer un portail vers la cité légendaire d’Yllian. Cette dernière servira de hub à notre héroïne. Ainsi, mesurant enfin son potentiel, Avyanna se mettra en quatre pour restaurer la grandeur de cet endroit. Pour ce faire, elle explorera, récoltera des ressources, cherchera à se faire des alliés et surtout se retrouvera embarquée dans un monde aux mille possibilités.  

L’univers crépusculaire et sombre de Disciples : Liberation est extrêmement prenant dès les premières heures. La plupart des missions principales et secondaires soulèvent de nombreux dilemmes et peuvent se résoudre par des dialogues permettant de charmer son interlocuteur… Ou au contraire le menacer ou prêcher le faux pour obtenir le vrai. Bref, une approche du RPG à l’ancienne où le combat n’est pas la seule (ré)solution. Par contre, il faut juste accepter de passer de très nombreuses heures à lire ou écouter des dialogues. D’ailleurs TOUT est traduit en français. Une très agréable surprise qui permet de se plonger à corps perdu dans cette aventure. 

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You’ll never walk alone 

Avyanna ne sera jamais seule. Heureusement, car quand vient le moment des combats, elle aura besoin d’une armée pour arriver à ses fins. Au tour par tour, sur des arènes avec obstacles et pièges, la difficulté est au rendez-vous. Il faudra faire preuve de stratégie et discernement pour se composer une escouade équilibrée, à même d’affronter toute sorte de danger. Le hub cité plus haut sera le lieu pour acheter de nouvelles unités, le mettre à votre niveau etc. Pour les PCistes, tout cela est très classique et cela m’a rappelé fortement le Heros of Might and Magic de ma jeunesse. Par contre, sur console, cela parait tout de même assez original et bien fignolé pour séduire un nouveau public ou en tout cas peu habitué à ce genre. 

L’analogie ou l’hommage à Heroes ne s’arrête pas là car en phase d’exploration, seul l’avatar d’Aryanna chevauchant sa monture apparait à l’écran, en vue du dessus. Avec ses faux airs de Cate Blanchett, on se prend facilement d’affection pour cette aventurière partie de rien et promise à tout. Avec quatre classes majeures de spécialisation, ses arbres de talents dédiés et autres sorts, les possibilités de façonner sa propre héroïne sont très nombreuses et donnent le tournis. Pour le moment, j’ai opté pour Seigneur de Guerre mais je peux changer quand je le désire à Yllian et choisir une voie plus portée vers la magie…  

Dans les faits, j’aurai apprécié un codex pour centraliser toutes les infos. Heureusement, tout se fait tout de même assez naturellement et l’ergonomie typée PC n’est pas un frein. Les voix et les musiques participent à plonger dans l’ambiance. Au rayon des regrets, de trop nombreux petits temps de chargement de téléportations viennent ternir l’impression de vivre un jeu de rôle pour lequel il ne faut pas compter ses heures pour arriver à sa conclusion. 

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Conclusion 

En quinze heures de jeu, j’ai l’impression de n’avoir qu’effleuré l’aventure que propose Disciples : Liberation. Et les bons points s’accumulent pour ce bel hommage au Tactical-RPG d’antan mais terriblement et irrésistiblement moderne. Tout en français, la possibilité de compléter des quêtes par les dialogues est un régal. Quant aux combats et exploration à la Heroes of Might and Magic, cela ravive d’excellents souvenirs. De quoi en fabriquer de très bons avec Disciples : Liberation… 


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur oui
  Console Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 15 heures
  Niveau de difficulté N.A.   Jeu terminé non

 

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