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Test – Darksiders Genesis, la divine surprise

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Avec la trilogie Darksiders mettant en scène les quatre cavaliers de l’apocalypse, c’est l’enfer. Les montagnes russes. Le premier m’avait surpris agréablement, le second, déçu car virant à la caricature. Mais si rappelez-vous, « Death, va chercher le bâton de TRUC dont les trois parties sont disséminées aux confins des bois de la Destinée des Limbes de l’ENFER ». Lourd et interminable (je ne l’avais pas fini pour le coup). Et le troisième volet (présent dans le Game Pass depuis fin 2019) ? Ben, je ne sais pas trop, je ne l’ai qu’effleuré pendant quelques minutes… pendant en temps de chargement infini. Oui oui, j’ai fait un ragequit de temps de chargement. Avec tout ça dans la besace, nous arrive une nouvelle itération. Autant dire que j’en attendais pas grand chose… et bien je n’ai même pas été déçu. Je vous dis pourquoi dans le test de Darksiders Genesis.

Rien à voir avec Phill Collins (lien)

Sans surprise à la vue du titre, Darksiders Genesis nous relate les événements survenus en amont de la trilogie. Dans cette dernière, sur fond d’enfer, de paradis, d’équilibre, de démons, s’est développé tout un maelstrom de semblant d’histoire dont je serais bien infoutu de raconter ce qu’il se passe vraiment. Je sais juste qu’on se fait balader, utiliser, qu’on est surtout envoyé buter des ennemis en masse. Je vous le donne en mille, c’est le même délire avec Genesis. L’histoire est donc tout à fait anecdotique, inbuvable et toujours très premier degré malgré quelques petites répliques amusantes de Discorde.

Finis les hommages à Zelda ou à Dark Souls (pour le 3), Genesis est, certes toujours un Hack ‘n’ slash mais lorgne désormais du coté de Diablo, avec vue du dessus et caméra automatique. Tout à fait jouable seul ou accompagné d’un ami, on incarnera les deux cavaliers Guerre et Discorde. Pour la première fois jouable, ce dernier m’a rappelé dans son design le personnage de Raziel (Legacy of Kain : Soul Reaver) et dans son ton détaché/blasé/rigolo un savant mélange de Han Solo, Star-Lord et Deadpool. Bon, je m’emballe sans doute un peu mais ses répliques dans ce flot de phrases ennuyeuses et creuses m’ont fait sourire. C’est déjà pas mal.

Deux personnages pour deux approches bien distinctes

Guerre est sans surprise une grosse brutasse au corps à corps quand Discorde, lui, utilise ses deux flingues pour faire le ménage à distance (à diriger comme un twinstick shooter). Alors OK, lui aussi dispose de coups de mêlée, ceux-ci étant plus pour étourdir qu’autre chose. En solo, on peut passer de l’un à l’autre d’une simple touche. Pas anodin du tout car chaque cavalier dispose de ses propres compétences et pouvoirs à collecter au cours de l’aventure. Ils seront même indispensables pour passer certaines sections des niveaux ou débloquer les très nombreux trésors, améliorations et autres collectibles. Une dimension metroïdvania s’invite donc au passage et encourage à faire et refaire les 16 niveaux pour renforcer les deux compères. Concernant la difficulté, cinq modes allant jusqu’à Apocalytique mettront vos réflexes à rudes épreuves.

Je faisais référence plus haut à Diablo comme source d’inspiration. Elle ne reste que superficielle et cosmétique car ici, pas de build à façonner avec minutie pendant des heures. Seulement un arbre de compétences à remplir avec des cœurs de monstres récoltés sur le champ de bataille. Chaque créature ou boss peut en lâcher un après sa mort et son pouvoir peut grandement faire de votre cavalier une machine de guerre encore plus meurtrière, résistante ou rapide. Et dans Genesis, les deux cavaliers ne débloquent que quelques pouvoirs personnels et basta. Cela étant, on se concentre ainsi sur l’action et la destruction des hordes d’ennemis. En plus de leur force de frappe, Guerre et Discorde dispose d’un dash, d’un double saut, d’une capacité de se transformer en sorte de Balrog pour finir de rendre les combats dynamiques et pêchus. Un régal dès les premiers instants, qui ne se dément pendant les 25 heures que dure la campagne principale.  Un mode « arène » simple et efficace s’invite également à la fête et permet de farmer avec plaisir de la thune (à dépenser chez les marchands pour gratter de nouveaux combos ou upgrades) et des cœurs de monstres. Bref, tout a été conçu pour aller à l’essentiel : le combat… sauf que des phases de plateforme viennent ternir et casser le rythme.

Tout n’est pas rose en enfer

Autant les combats sont jouissifs, autant les phases de plateforme peuvent s’avérer capricieuses et frustrantes. A cause de la vue du dessus, on ne sait jamais exactement quelle est notre position et les échecs piteux peuvent s’accumuler sur de bêtes structures à enchaîner. Dommage. Un autre point noir est la gestion de la carte. La position du joueur n’est pas inscrite. Incompréhensible et pénible. Surtout que de très nombreux secrets et trésors n’attendent qu’à être découverts ! Avec parfois de petites énigmes, ils requièrent d’utiliser et/ou combiner les pouvoirs de Guerre et Discorde. Une vraie réussite. Pour en revenir et finir sur les gros défauts, les décors au premier plan viennent cacher l’action par moment. Alors OK, le perso principal est alors en surbrillance, mais pas systématiquement les ennemis. On en est parfois réduit à frapper à l’aveugle en espérant faire mouche…  Au rayon des trucs qui seront sans doute vite corrigés, je citerai les quelques micro freezes qui surviennent en plein combat (quand un des perso balance une puch line).

Coté bestiaire et décors, Genesis fait dans le générique. Des hordes de démons, morts-vivants, insectes ne demandent qu’à se faire poutrer dans des régions désertiques, enneigées ou industrielles… Pas de surprises donc. Même s’ils ne brillent pas par leur originalité, les niveaux traversés sont longs, riches en combats et regorgent de passages secrets. Un vrai plaisir à explorer et à faire à 100%. De leur coté, les temps de chargement sont extrêmement courts et évitent tout ragequit à la Bibi sur Darksiders 3. Par ailleurs, un réel effort a été fait sur la version française : TOUT est traduit. Petit bémol tout à fait perso, pour la voix de Discorde, j’aurai bien vu (ou entendu plutôt) la voix fr de Kevin Kostner, compte tenu de la ressemblance de Discorde avec Raziel. Celle du doubleur de Kevin Spacey est tout à fait correcte attention !

Conclusion

Avec son coté Diablo et Metroidvania, Darksiders Genesis est une délicieuse surprise. A partager en coop (canapé ou en ligne) ou à savourer seul, l’aventure se déguste avec délectation pendant plus de 30 heures. Car entre les 16 niveaux de la campagne et ses milles et un secrets et le mode arène, le temps file à toute vitesse. Alors oui, les sauts peuvent faire rager, la carte, pester et l’histoire, bailler, mais Guerre et Discorde mènent tambour battant un jeu bourré d’action, de combats, de petites énigmes pour notre plus grand plaisir.

Critères d’accessibilité

Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police  Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis  Police personnalisable
Interface personnalisable  Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable  Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech  
Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox One X   Temps passé sur le jeu35 heures
  Niveau de difficultédifficile   Jeu terminéoui
3 Comments

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