Identifié par beaucoup comme étant un spin-off de Quantum Break, Control s’est laissé dompter durant une session d’une heure en behind closed door, dans les locaux temporaires de 505 Games sur le site de l’E3. L’occasion était rêvée pour nous faire une idée de ce qui nous attend dans à peine 3 petits mois, prise de contrôle dans 3-2-1…
Studio identifié comme étant lié à Microsoft ces dernières années, C’est à la surprise générale que Remedy a annoncé son intention de récupérer son indépendance et fait depuis 2018, la promotion de leur prochaine production : Control, qui sera également le premier jeu console à ne pas être édité par Microsoft, et à sortir en multisupport depuis Max Payne 2.
Quand tu me braques !
Control nous narre l’histoire de Jesse Faden, dont l’agence a été envahie par une menace d’un autre monde. C’est à vous qu’il revient d’endosser le rôle de directeur afin de résoudre ce mystère ainsi que les intrigues personnelles de l’héroïne.
Plutôt cryptique jusque dans son dossier de presse, le jeu dont l’action se déroule dans le building d’une agence secrète, se présente comme une aventure solo à la narration poussée. Nous sommes lâchés dans un bâtiment dont les règles physiques semblent avoir été perturbées, ce qui se traduira par des modifications de notre environnement telles que des murs qui se déplacent et des déformations de l’espace-temps. Mais surtout des ennemis ayant l’air d’être manipulés comme de pantins de chiffons qui feront tout pour vous empêcher de progresser.
Nous sommes lâchés dans le chapitre 3 de l’aventure, armés d’un pistolet métamorphe capable de se muer en shotgun à la simple pression d’une touche. Mais également d’un pouvoir d’attraction à la half life 2 qui vous permettra ainsi d’attirer des objets ou des morceaux de décors afin de les projeter sur les nombreux ennemis qui se mettront en travers de votre chemin. Point de rétablissement automatique de l’énergie dans Control, mais des prismes lumineux lâchés par vos adversaires qu’il vous faudra ramasser une fois ceux-ci tués. Ceci dans l’optique de forcer le joueur à la mobilité et à l’agressivité, une feature qui évite alors au jeu de se transformer en ce qui aurait pu n’être qu’un cover shooter générique. Les affrontements ainsi rythmés se révèlent tout à fait plaisants tout en instillant une certaine dose de stress permanente.
Les environnements traversés semblent être particulièrement tortueux à défaut d’être complètement ouverts, ce qui oblige le joueur à être attentif à l’agencement du niveau et aux informations visibles dans ceux-ci, en effet, dans Control, point de flèche indiquant le chemin à suivre, tout au plus un texte décrivant l’objectif en cours en haut à gauche de l’écran, à vous de trouver votre voie grâces à la narration environnementale. On se rend alors compte du travail effectué par l’équipe de développement sur le level design, qui permet de rendre les zones traversées crédibles et réalistes. Certaines missions secondaires pourront également être découvertes en explorant un peu les décors et les multiples informations laissées çà et là sous la forme d’affiches et autre lettres à récolter dans les environnements traversés.
Control utilise le même moteur que Quantum Break, ce qui présage d’une excellente optimisation pour la version one X à venir — le jeu étant pour l’instant présenté sur un pc équipé d’une carte Nvidia RTX, j’ai ainsi pu constater les effets d’éclairage et de réflexions ajoutés par le raytracing, qui sont plutôt de bonnes factures. Les développeurs n’ont malheureusement pas su me renseigner sur l’éventualité d’une version next-gen, ou de la compatibilité de leur moteur graphique avec les supposées capacités des futures consoles. Dommage.
Tout n’est pourtant pas encore tout rose puisque ma session a souffert d’un bug de script qui me faisait revenir au début du chapitre à chaque mort, créant pas mal de frustrations dans ma progression et dans mon plaisir de jeu, nul doute que cela devrait être corrigé dans la version finale.
Malgré les problèmes rencontrés ci-dessus, Control est plutôt agréable à regarder autant qu’à prendre en main, et l’histoire semble faire la part belle aux mystères et aux rebondissements. Il est également intéressant de voir que les combats n’attendent pas les derniers chapitres du jeu pour devenir réellement dynamiques à l’inverse de Quantum Break. Il ne nous reste donc qu’à patienter jusqu’à la sortie, toujours calée au 27 août prochain, afin de découvrir les secrets dont le bureau regorge !
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