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Preview – Warhammer 40,000: Space Marine 2, les Xenos n’ont qu’à bien se tenir

Avant de partir pour la gamescom, j’ai eu l’opportunité de tester Warhammer 40,000: Space Marine 2. Le tout dans des conditions bien plus agréables qu’un salon où on est forcément un peu dans le rush : chez moi, tranquillement installé devant mon PC. La démo propose environ 1h de jeu, en solo uniquement même si le jeu proposera un mode coop à 3 joueurs. Pas forcément de quoi se faire un avis complet, mais cela permet déjà d’entrevoir le potentiel du titre.

Il faut savoir que, personnellement, j’attends beaucoup le jeu depuis son annonce. En effet, la proposition des trailers me parle. Pensez-vous : un habillage Warhammer 40k, des Tyranides par milliers, de l’action non stop. Comment refuser ? Et une fois en jeu, je n’ai pas été déçu puisque j’ai bien retrouvé tout ça… et un peu plus encore.

3 contre des milliers, ça passe.

Rentrons dans le vif du sujet. Le jeu est bourrin. Clairement. Les ennemis arrivent par centaines, la majorité d’entre eux meurent en une balle, les grenades et coups au corps à corps permettent d’en tuer par paquet. Le sang vole, les corps explosent. C’est jouissif. Surtout que l’environnement n’est pas en reste, avec régulièrement une assistance extérieure. Assistance un peu fictive, mais qu’importe. Que ce soit des bombardements aériens au loin, un tank ou une escouade de soldats, cela rajoute une couche d’épique sur de l’action déjà intense. Exactement ce qu’on pouvait attendre. Mais, si ce n’était que ça, ça pourrait très vite être rébarbatif.

Sur cette (trop courte) démo, on remarque déjà que ce Space Marine 2 a plus à proposer que de l’action simpliste. Tout du moins, sur le mode difficulté « difficile » testé, sachant qu’il en reste un au dessus (et 2 en dessous, pour un total de 4). Les ennemis arrivent en nombre donc, et sont à la fois rapides et aggressifs. Qui plus est, ils font mal. Il faut ainsi faire un minimum attention pour ne pas rapidement finir à terre. Pour autant, n’espérez pas jouer caché derrière un coin de mur à attendre qu’ils arrivent. D’une part, vous risquez d’être vite submergé quand même. D’autre part, le système de jeu incite au contraire à aller dans la mêlée via ses mécaniques de gameplay. Ne serait-ce qu’en raison de l’imprécision des armes à longue distance. Etre au contact permet ainsi de toucher plus facilement, façon éléphant dans un couloir. Mais pas que.

Pars pas sans ton armure

Etant donné les hordes à affronter, il faut pouvoir encaisser. Ca tombe bien, vous disposez d’une armure. Celle-ci a en plus le bon goût de se régénèrer automatiquement après quelques secondes sans se faire toucher. Classique. Sauf que comme on l’a vu, ne pas se faire toucher n’est pas une sinécure. Par contre, oh joie, il est possible de la régénérer dans le feu de l’action. Tout cela via une défense bien timée sur un ennemi qui aurait l’outrecuidance de vouloir vous coller un coup de griffe. Si c’est du menu fretin, pas de bol pour lui : vous le tuez directement et récupérez 1/3 de votre bouclier. S’il est un peu plus costaud, cela vous permettra de le repousser et lui balancer un contre dévastateur. Mais pas de régénération. Pour ceux là, il faudra les affaiblir suffisamment pour pouvoir les exécuter, et récupérer ainsi 2/3 de votre protection. Et si vous vous retrouvez malgré tout sans protection, tuer des ennemis au corps à corps juste après avoir été touché permet de récupérer un peu de vie perdue. Bon, ne comptez pas trop dessus tout de même. Bref, avec tout ça, il faut donc impérativement rester au cœur de l’action pour espérer survivre. Et puis c’est tellement plus fun. Surtout que le feeling des coups et des exécutions est excellent. Il faut dire que les litres d’hémoglobine qui giclent en permanence aident.

Tout cela est qui plus est très bien équilibré à mon sens. Les munitions sont en nombre suffisant mais il faut tout de même jouer du corps à corps pour économiser un peu sur les vagues les plus faibles. Les ennemis tapent fort, mais vous aussi. D’autant plus si vous utilisez les contres efficacement. Les quelques indicateurs à l’écran permettent de bien savoir où se situent les ennemis les plus dangereux. Ainsi que quand et comment ils attaquent (car certaines attaques doivent être esquivées, et non contrées). Qui plus est, la mort n’est pas vraiment punitive et on réapparait généralement juste avant le début de l’arène. On se retrouve ainsi à foncer dans le tas en tirant, contrer, esquiver, jeter une ou 2 grenades pour faire de la place, recharger, exécuter des ennemis pour recharger son bouclier… avant qu’enfin, on voit le bout de la vague, et on souffle un coup. Mais pas pour longtemps.

De la variété à tous les niveaux

Les mécaniques de combat sont donc, a priori, suffisamment intéressantes pour ne pas tomber dans l’ennui après la dizième arène. D’autant plus que les ennemis sont d’ores et déjà variés. Cela va des Tyranides de base qui attaquent au corps à corps, aux spores kamikaze en passant par les gargouilles, les cracheurs d’acide à distance ou la saloperie volante qui va renforcer tout le monde. A vous ensuite de vous adapter et de prioriser autant que possible les cibles. Il en va de même pour les situations avec des phases de course en avant, de défense de position, d’activation d’un mécanisme pendant que les potos vous défendent… Rien de surprenant, mais toujours efficace.

Surtout qu’au delà du gameplay, on sent une réelle volonté de varier les plaisirs. Ainsi, on retrouve déjà plusieurs biomes différents dans cette démo : forêt, marais, l’intérieur d’une base, puis l’extérieur d’une usine. Le tout est ponctué par des évènements extérieurs et des panoramas que je qualifierai de « dynamiques » : rencontre avec une escouade, déplacement de vagues d’ennemis au loin, bombardements aériens proches ou à distance, … Il se passe toujours quelque chose d’un peu différent, que ce soit directement sur le champ de bataille, ou simplement d’un point de vue visuel. Enfin, je l’ai déjà plus ou moins abordé, mais on est dans un schéma de jeu classique, voire old school. La démo (et le jeu final probablement) se présente sous la forme d’un couloir pas bien large, avec des arènes qui s’enchainent. Le tout ponctué de cutscenes ou séquences plus posées où vos personnages vont discuter. Personnellement, je pense que ce n’est pas un problème, bien au contraire. Surtout sur ce type de jeu où le rythme est essentiel. Et à ce niveau, c’est un sans faute pour le moment.

Un plaisir pour les fans

Côté graphismes, le jeu est très réussi. Les environnements sont détaillés, les ennemis aussi, les hordes sont bien gérées visuellement. Ca fourmille de partout. Je ne suis pas un expert de Warhammer 40k (même si j’adore la direction artistique de la licence depuis toujours), mais je n’ai pas noté de fauses note, et les fans devraient être ravis. Que ce soit les armes et véhicules, les environnements ou les ennemis, tout semble respecté à la lettre. Et même en tant que quasi profane, j’ai noté quelques références dans les dialogues. Je ne parlerais par du tout du lore par contre, d’une part car je n’y connais pas grand chose, et d’autre part car cette démo répond à une spéculation des fans… Et ça serait dommage de leur gâcher la surprise !
Par contre, mais c’est presque malhonnête d’en parler à ce stade du développement, il reste du travail sur la partie technique : le jeu m’a paru trop gourmand, j’ai eu un plantage et pas mal de bugs. Bugs visuels essentiellement, du genre cadavre ennemi qui flotte, filtre « à terre » qui est resté actif après qu’une cutscene se déclenche, ultrawide non supporté et générant d’autres bugs visuels. Bon, sur une démo de ce type, c’est déjà très propre, et je ne suis pas particulièrement inquiet. Mais autant le préciser.

Vivement la sortie

Je ressors donc pleinement convaincu de cette preview de Warhammer 40,000: Space Marine 2. Mes craintes portaient essentiellement sur la redondance du titre, mais pour le moment le studio semble avoir trouvé la bonne voie pour tenir le joueur en haleine. Et sur le reste, le jeu ne me déçoit pas et propose un gameplay suffisamment profond tout en restant jouissif. A voir si cela tient sur la durée ! Mais sur cet aperçu, le contrat est pleinement rempli. Même si on ne va pas se mentir, la finalité est toujours la même : il faut purger la vermine Tyranide. « Mieux vaut mourir pour l’Empereur que vivre pour soi même »

Pour rappel, le jeu est toujours prévu pour cet hiver, et sera disponible dans le Game Pass. Enfin pas le Game Pass Core. Les autres quoi. Vous savez.

Seconde information importante : La capture était interdite, et les images présentes sur cette preview m’ont donc été fournies par l’éditeur. Cela dit, je ne vois pas vraiment de « publicité mensongère » sur ses screens.

2 Comments

2 Comments

  1. Jingoro

    27 août 2023 at 4h33

    Le 1er avait été fortement critiqué par un ami, fan delà licence à l époque
    Merci pour la preview et ton ressenti

    • Klaw

      30 août 2023 at 22h44

      Tu sais pourquoi il n’avait pas aimé ? Car je ne l’ai pas fait moi même, mais j’ai lu beaucoup de bons retours sur le premier déjà 😀
      N’étant pas connaisseur du lore, possible que les jeux s’en écartent par exemple :p

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