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Test – R-Type Final 2, le shoot’em up à papa ?

R-Type. Que de souvenirs sur Super Nintendo (j’ai le droit d’en parler, c’était avant l’existence même de Xbox ! ). Et vu qu’il n’y a que de jeunes sots dans l’équipe, personne d’autre ne voulait faire le test. Ah les jeunes ! Bref revenons-en à R-Type Final 2, un  shoot’em up à l’ancienne. Ca vaut le coup ou c’est trop vieillot ?

Une difficulté à l’ancienne

Commençons par le commencement, le jeu est difficile. Ou alors je suis devenu trop vieux. Mais j’ai trouvé ça franchement dur. Il m’a bien fallu 10 ou 15 essais, en « bambin » (difficulté 2/5) pour aller au bout. Et encore, dans la douleur en perdant moult crédits. Et si ça ne suffisait pas, le jeu vous impose une double punition à la mort : vous perdez tous vos bonus et repartez à poil au dernier checkpoint. Classique, mais quand vous galérez déjà, autant dire que ça n’aide pas !

Ajoutons à ça une lisibilité pas toujours parfaite, avec quelques petites boulettes qui se perdront dans les effets de vos tirs, et la mort n’est jamais loin. Avec un peu de frustration en conséquence. Cela dit, on apprend à anticiper les points dangereux au fil des runs, et ce genre de mort impromptue diminue d’autant. Car le maître mot est là finalement : pour aller loin, le plus efficace reste de connaître les différents passages chauds de chaque niveau. Et il en va de même pour les boss, leurs patterns et leurs faiblesses.

Un gameplay toujours intact

Du côté du gameplay, on retrouve évidemment les marques de la série, et il est plus technique que la majorité des shmup. Gestion de quatre niveaux de vitesse, tir normal/tir chargé, missiles et satellites… Mais surtout le fameux module propre à R-Type. Celui-ci permet plein de choses rigolotes :

  • On peut le jeter vers l’avant/l’arrière pour qu’il attaque à distance de votre vaisseau, avec un mode de tir particulier dépendant du module choisi. 
  • Il peut aussi être fixé à votre vaisseau (là encore devant ou derrière) pour se protéger de certains types de projectiles. Mais en l’attachant, cela vous permet également de tirer avec un des trois types d’armes récupérables via des bonus. 
  • Si vous absorbez suffisamment de tirs avec votre module, un ultra vous permettra de vider l’écran, ou de bien d’entamer un boss récalcitrant.

Cela rend le jeu très dynamique, puisqu’il faut réfléchir en permanence à la meilleure manière d’aborder le danger.

Et tout ça c’est sans compter sur les 99 vaisseaux à débloquer, qui ont chacun leur combinaison d’armes : missiles, module et ses trois modes de tirs, satellites, … Ces vaisseaux peuvent être achetés avec des ressources glanées au fil de vos runs. On regrettera d’ailleurs de devoir faire avec des vaisseaux à l’équipement fixe. Impossible (à mon niveau d’avancement en tout cas) de concevoir son vaisseau sur mesure à partir des armes débloquées.

Une technique… inégale

Dernier point, concernant l’aspect graphique du jeu. Et bien on peut dire que ce n’est pas la folie à ce niveau. C’est plutôt joli, avec plein d’effets fluo du meilleur effet, mais très inégal. Avec une mention spéciale pour le monde 3, absolument ignoble. Et au cas où il serait nécessaire de le préciser, ce n’est pas du tout next gen.

C’est d’ailleurs là où le bât blesse : même sur Series X, on notera quelques ralentissements de temps en temps. Et ça, alors même qu’il ne se passe parfois pas grand chose à l’écran. Un peu dommage, même si heureusement ça n’a pas l’air de se produire dans les phases de jeu à proprement parler, mais plutôt sur la transition entre deux parties de niveau. J’ai également eu deux plantages du jeu : un en sortie de veille de la console et un autre alors que j’ai perdu une vie.

Qui dit version Final, dit bonus !

L’enrobage du jeu propose quelques friandises pour les fans. Il y a la possibilité de se balader dans votre « garage » tout d’abord, pour observer vos vaisseaux débloqués sous toutes les coutures. Un magasin permet d’acheter de nouvelles tenues et poses pour votre pilote, ou encore des stickers pour décorer vos vaisseaux. Mais on peut également compter sur une galerie d’images, une bibliothèque des ennemis mais aussi… la possibilité de changer le titre du jeu. Même si les choix sont limités à quelques mots clés, ça reste original. Inutile et donc indispensable.

La version boite du jeu comporte d’ailleurs une OST en version CD (dont les musiques sont globalement très réussies à mon goût, même si elles ne sont pas mises en avant dans le jeu) et un mini-artbook. Des bonus pas du tout déplaisants donc !

Conclusion

Au final que penser de ce R-Type Final 2 ? Avec ses bonus, ses nombreux vaisseaux, sa dizaine de niveaux (dont certains cachés) et son gameplay pointu, il pourra certainement ravir les fans du genre. Reste quand même que celui-ci fait daté sur pas mal de points : difficulté inégale, lisibilité pas toujours idéale, technique en retrait. J’ai quand même largement pris du plaisir sur le jeu, mais il faut savoir dans quoi on se lance.

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV OLED 4K   Jeu fourni par l’éditeur Oui
  Console Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 7 heures
  Niveau de difficulté 2/5   Jeu terminé Oui

 

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