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Test – Ghostwire Tokyo, un plaisir à parcourir

Exclusivité PlayStation pendant un an, Ghostwire Tokyo est enfin disponible sur Xbox et rejoint d’ailleurs le Xbox Game Pass. Il est développé par Tango Gameworks (The Evil Within, Hi-Fi Rush). Mais alors comment ? Comment le studio arrive-t-il à varier autant les genres avec toujours autant de talent ? Car, oui, ici, pas d’horreur, pas de cel-shading ni de rythme, mais une superbe histoire de fantôme dans une Tokyo magnifique mais pas exempte de petits défauts.

Ghost Whisperer, je suis Mélinda Gordon Akito

Dans Ghostwire Tokyo, vous naviguerez dans la ville de Tokyo en incarnant Akito. Ce jeune homme a eu un accident de moto et semble décédé au milieu de Shibuya. Lors de sa mort, la ville japonaise se trouve couverte d’une brume étrange. Une ambiance comme le thriller The Myst s’instaure alors et il est formellement interdit de franchir le brouillard. En effet, si vous restez trop longtemps dedans, vous disparaîtrez dans les limbes. Enfin, pas vraiment puisqu’un drôle d’esprit a envahi votre corps, votre fidèle comparse s’appelle KK. Il vous possède afin de vous sauver et surtout souhaite tuer un personnage assez mystérieux.

Néanmoins, Akito ne compte pas se laisser faire et souhaite reprendre le contrôle de son corps. Son idée étant de retrouver sa frangine à l’hôpital. De fil en aiguille, il s’avère qu’Akito et KK trouvent un objectif commun. Deux personnes, un corps, pour un seul et unique objectif qui se déroulera aux pays des fantômes.

Une Tokyo magnifique mais parsemée de redondance

On ne va pas se mentir, le jeu est magnifique avec le Ray Tracing. Il l’est également en mode « performance ». C’est ce dernier que j’ai choisi pour profiter au mieux du jeu. La fluidité est tellement agréable dans les FPS ! La ville est vraiment sublime à parcourir et propose une ambiance horizontale ET verticale. En effet, au fil de votre aventure vous aurez la possibilité d’acquérir des pouvoirs et des talismans qui vont fluidifier et dynamiser vos déplacements. Ainsi, Akito sera en mesure de planer, de grimper et de s’envoyer en l’air. Cependant, il n’y a pas d’escalade comme peut le proposer un Assassin’s Creed et c’est parfois embêtant.

Si le réalisme de la ville est aux petits oignons, il subsiste des défauts relativement pénibles ! Par exemple, de nombreuses échelles vous permettent d’accéder sur les toits, mais Bethesda oblige, il est obligatoire de passer par une animation pour la franchir ce qui ralentit vraiment votre progression. Autrement, il m’est arrivé plus d’une fois d’arriver devant un immeuble avec des escaliers inaccessibles pour la seule raison qu’un « mur invisible » bloque mon protagoniste… Dans un lore où les fantômes sont omniprésents, j’ai trouvé ça dommage de pas justifier ces dits murs invisibles.

Mais les fantômes… On les tue comment ?

Il s’avère que KK possède quelques pouvoirs en réserve. Ainsi, grâce à la main droite d’Akito, KK peut envoyer des boules de feu, des vagues d’eau ou des jets de vents pour annihiler les monstres. Si au début j’ai cru que le bestiaire ne serait pas varié, le temps de jeu m’a permis de me rendre compte que je me trompais sur ce point. D’ailleurs, le chara design des ennemis est vraiment réussi ! L’animation des mains est simplement parfaite.

Lorsque vous tapez les fantômes, Akito et KK imitent avec brio Doctor Strange et se lancent dans une chorégraphie gestuelle palpitante. On sent la puissance des sorts lancés. De plus, quand les fantômes n’ont plus beaucoup de vie, vous pouvez les finir en arrachant simplement leur cœur dans une animation spectaculaire. Enfin, lors des combats, le jeu fourmille d’effets visuels ! Vous allez en prendre plein la vue avec des effets de particules un petit peu partout.

Un Open World sans être assumé ?

Je pense que les développeurs ont voulu sortir de leurs jeux « couloirs » pour sortir leur premier Open World. Il y a des quêtes secondaires ci et là, des objets à foison à ramasser, et des zones à purifier. Bon, pour commencer les quêtes secondaires sont géniales. Intérieurs à visiter, référence à un yokai typique japonais, découverte d’un lieu un peu différent du reste… Les variations sont assez nombreuses, et même si on n’échappe pas à quelques redites, elles sont un intermède agréable dans le rythme du jeu.

Cependant, il y a BEAUCOUP TROP DE COLLECTIBLES. Pour vous donner un ordre d’idée, il existe 240 000 âmes à purifier… Même si cela se fait par paquet d’une centaine ou plusieurs à chaque fois, cela est relativement long et chronophage. Surtout que la récompense n’est pas à la hauteur. Vous recevrez de l’argent, qui ne me sert strictement à rien depuis le début, et de l’XP. L’XP permet d’améliorer les pouvoirs de KK grâce à un arbre de compétence. Il ne prend pas différentes branches et est assez simple à comprendre.

Le nouveau mode : Le fil d’araignée

C’est la nouveauté du portage, ce mode propose de parcourir sans pause une trentaine de niveaux superbes et bien élaborés. Le but ? Survivre le plus longtemps possible pour venir à bout des épreuves.  Еn réаlіѕаnt lеѕ défіѕ рrороѕéѕ еt еn tеrmіnаnt lеѕdіtѕ nіvеаuх, des compétences seront débloqués et vous pourrez vous améliorer.

En effet, Akito et KK explorent un nouveau collège, ajouté à la mise à jour Le Fil d’araignée, pour enquêter sur des disparitions d’élèves. Ils découvrent alors qu’ils ne sont pas seuls et que des fantômes sont aussi dans les couloirs de l’école. D’ailleurs, la légende de « Hanako-san », un esprit malveillant qui a décidé de rester à l’école à jamais, sera également de la partie.

Finalement, c’est une chouette aventure !

Outre la surabondance des collectibles, il subsiste une atmosphère très jouissive dans ce périple. Ainsi, je prends énormément de plaisir à manier le duo Akito / KK et à parcourir Tokyo. De plus, les combats proposent un bon rythme et même s’ils semblent répétitifs, ils sont très agréables. L’histoire nous tient suffisamment en haleine et les quêtes secondaires sont suffisamment prenantes pour avoir au final un jeu plaisant. D’ailleurs, en ligne droite il ne dure qu’une dizaine d’heures.

J’ai apprécié :

  • L’ambiance japonaise réussie
  • La présence de Tanuki qui se cache un petit peu partout
  • L’animation des mains est un véritable plaisir
  • L’histoire courte mais suffisante
  • Les voix en japonais sont excellentes
  • La possibilité de désactiver la limite de temps pour les zones « difficiles »
  • Voix japonaises, interface et sous-titres en français

J’ai moins aimé :

  • L’obligation de trouver des statuts pour augmenter le nombre de sorts
  • Les murs invisibles
  • La surabondance d’âme à récupérer

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✔ Contraste élevé (réticule de visée) ✔ Sous-titres avec indications d’ambiance
✔ Taille couleur de police ✔ Identification de la personne qui parle
✔ Marquage des ennemis ✔ Police personnalisable
✔ Interface personnalisable ✔ Couleur de police personnalisable
✔ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✔ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
N.C. Option Text to speech  
✔ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K    Jeu fourni par l’éditeurOui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu10 heures
  Niveau de difficultéNormal   Jeu terminéPas encore
2 Comments

2 Comments

  1. Miragekey

    12 avril 2023 at 20h41

    Très bon test, merci.

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