The Gardens Between, c’est une histoire d’amitié. Celle de voisins, Arina et Frendt, qui se réfugient le soir venu dans leur cabane, au fond du jardin séparant leur maison. Alors qu’un orage dantesque éclate, les deux protagonistes sont projetés sur une toute petite île… Premier niveau de ce puzzle-game où chaque île traversée sera l’occasion d’une énigme et d’un souvenir heureux ou non pour ces jeunes gens.
Un gameplay minimaliste… Trop ?
Originalité, ce n’est ni l’un, ni les deux adolescents que le joueur contrôle, mais le temps. En effet, le stick gauche permet tout simplement d’avancer ou de reculer les mouvements prédéfinis d’Arina et Frendt. Ces derniers peuvent tout de même interagir (avec le bouton A) avec leur environnement. En tout cas, a minima. Le rôle d’Arina se bornera à porter ou à déposer une sorte de lampe à pétrole, réceptacle d’un orbe qu’il s’agira d’amener jusqu’à la fin des niveaux pour passer au suivant. Frendt, quant à lui, pourra appuyer sur des interrupteurs pour dégager des passages ou déplacer des mécanismes… Et c’est TOUT.
De cette extrême simplicité et accessibilité du gameplay nait son principal défaut : la répétitivité, le manque criant de profondeur. Dès assimilation des quelques mécaniques de jeu autour de la gestion du temps et des interrupteurs, il ne faut guère longtemps avant de compléter une île. En sachant que The Gardens Between compte 19 niveaux, le jeu se boucle en 3 heures maximum.
Un joli tout petit passe-temps.
De son coté, l’aspect graphique est très réussi. Naïfs et colorés, avec en prime des références appuyées aux technologies des années 80 et 90, certains tableaux sont délicieusement nostalgiques. L’île avec le baladeur et celle avec l’ersatz de Super Mario produisent un certain effet… en tout cas sur les joueurs de plus de 30 ans. Mais au-delà de l’aspect rétro, quelques décors m’ont fait me poser quelques instants pour en profiter. La partie sonore du jeu se résume à des compositions musicales tour à tour guillerettes ou mélancoliques. Ici ni dialogues ni narrateur. L’histoire (puisqu’il y en a une malgré tout) sera reconstituée sous forme de saynètes muettes au gré de la progression d’Arina et Frendt dans leurs souvenirs.
Attention néanmoins pour les joueurs photosensibles, Arina et Frendt traverse à un moment donné une île où sévit un orage. Celui-ci est mise en scène avec des éclairs assez violents, avec des flashs blancs assez pénibles… en tout cas, assez pour me faire mal à la tête et me donner la nausée pendant quelques instants.
Conclusion
Si manipuler le temps pour résoudre des énigmes est une bonne idée (on peut citer l’excellent Braid), il en faut néanmoins d’autres pour capter l’attention. En effet, malgré une durée de vie extrêmement courte, The Gardens Between se paie le luxe d’être répétitif. Pour les plus optimistes, reste un joli petit jeu de réflexion où le temps se prend sans pression. Pour les plus cyniques, l’occasion de capter 1000 G sans trop se fouler.
Critères d’accessibilité
Déficience Visuelle | Déficience Auditive | |
✘ Contraste élevé (réticule de visée) | ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance | |
✘ Taille couleur de police | ✘ Identification de la personne qui parle | |
✘ Marquage des ennemis | ✘ Police personnalisable | |
✘ Interface personnalisable | ✘ Couleur de police personnalisable | |
✘ Couleur minicarte personnalisable | ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…) | |
✘ Option daltonisme | ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence) | |
✘ Option Text to speech | ||
✘ Ralentissement du jeu |
Conditions de test
Caractéristiques TV | Full HD | Jeu fourni par l’éditeur | oui | |
Console | Xbox One X | Temps passé sur le jeu | 3 heures | |
Niveau de difficulté | — | Jeu terminé | oui |
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