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Avis – Elden Ring (Bêta), Breath of the Dark Souls ?

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Pendant trois heures, j’ai pu me confronter à Elden Ring, le nouveau bébé de From Software. Les créateurs de Dark Souls débarquent avec une nouvelle licence. Mais surtout et avant tout avec une énième variation d’un genre qu’ils ont créé il y a maintenant dix ans. Déjà ? Oui, ça file très vite. Comme les quelques instants passés sur cette bêta d’un jeu résolument prometteur.   

Comme un air d’ouverture de l’Abri 101 

Mon titre peut paraitre étrange mais j’y viens tout de suite. S’extirper du caveau de départ d’Elden Ring m’a fait revivre un grand moment de Fallout 3. Il s’agit de la première sortie du personnage de son abri, autant prison que cocon. La lumière vous aveugle quelques instants, avant de poser le regard sur l’immensité des possibilités devant vous. Nous voilà redevenu un simple nouveau-né émergeant dans un monde qui semble infini. On peut également faire le parallèle avec l’une des premières scènes de Breath of the Wild, où Link court à gorge déployée vers une corniche et embrasse du regard et avec gourmandise les vastes contrées devant lui.  

La deuxième référence n’est clairement pas anodine : pendant les courts instants passés sur Elden Ring, j’ai eu la sensation d’un croisement ultime entre deux maîtres de leurs genres. Une sorte de fantasme devenu réalité. De ce que j’ai pu expérimenter, il emprunte tout ce qui a fait la force d’un Dark Souls pour le transposer dans un monde ouvert très surprenant. Non pas par son coté macabre, la direction artistique est d’ailleurs reconnaissable instantanément. La dissonance provient surtout que le vivant a enfin sa place. Des plantes, des animaux sauvages habitent cette première région verdoyante. Mais ils ne sont pas les seuls. De terribles chevaliers ou créatures fantastiques viennent vous rappeler s’il en était besoin qu’on n’est pas là pour cueillir des champignons. Encore que, car votre personnage peut farmer des ressources, pour sans doute crafter, améliorer vos potions. 

Un autre Zelda m’a sauté aux yeux au fil des minutes. Il s’agit du vénérable Skyward Sword, le chant du cygne de la Wii. Assez faiblard techniquement, ses décors arboraient des touches de couleurs à première vue grossières en arrière-plan pour cacher la misère, mais apportaient un rendu unique et poétique. Dans Elden Ring, j’ai ressenti à nouveau cet aspect pictural quand je regardais l’horizon. Bon, par contre, quand on regarde dans le détail, ça fait un peu tâche… 

Comme un air de déjà-vu 

Le décorum ainsi l’ouverture de la carte sont assez originaux et étourdissants mais le fond reste étrangement le même. Je n’ai pas compris grand-chose à l’histoire. Pour ne pas dire rien. On sort du caveau, on rencontre des PNJ qui tiennent des propos mystico-chelou, et nous appellent le “sans-éclat”. Sympa l’ambiance. Déjà qu’ABSOLUMENT tout veut notre mort, il faut en plus nous faire insulter par des personnages que l’on dirait sortis d’un autre épisode de Dark Souls. Ah non mais là on est parti pour paner pas grand-chose à l’univers d’Elden Ring. Personnellement, ça m’a toujours fatigué dans les jeux estampillés “From Sofware”, mais sans doute y a-t-il des passionnés de ce genre de narration. Pourquoi pas. 

Les plus optimistes me diront que c’est le gameplay qui prime avant tout, le tout servi par un level design ciselé d’une main d’orfèvre. Je le concède bien volontiers. Et cela force le respect et a façonné la légende de From Software. Reste à voir comment les développeurs s’en sortiront ici, dans un monde plus ouvert que jamais, plus vert que jamais, pour ne pas me laisser plus amer que jamais. Non parce que moi j’aime bien ne pas passer 80 heures à ne pas capter le début de prémices de commencement de balbutiement de compréhension de quoi que ce soit. 

En tout cas, manette en main, les sensations sont sans surprises : excellentes. L’impression de puissance à chaque contre-attaque effectuée est à la hauteur de la désolation ressentie quand un dragon formidable et terrible surgit et pulvérise les ennemis qu’on voulait décimer. Ah et pour explorer tout ça, on débloque assez vite une monture ! Je l’ai appelé Ablette. Car je sens qu’elle va devenir le compagnon idéal d’exploration de ce monde ô combien prometteur. 

Conclusion 

Une belle et fascinante promesse. En l’état et simplement trois heures de jeu, Elden Ring a réussi à éveiller en moi une curiosité certaine et un appétit d’exploration comme rarement ressenti. Pour schématiser, le prochain jeu de From Software semble reprendre la formule aussi exigeante que jouissive de Dark Souls avec la gourmandise d’un monde ouvert fourmillant de vie, de chemins et de monstres. 

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