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Embracer Group publie ses résultats trimestriels

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L’heure du bilan est venue pour Embracer Group qui a très récemment publié ses résultats pour le trimestre achevé. Le groupe suédois étant dans une stratégie d’expansion, il est intéressant de voir comment l’entreprise s’est comportée lors de cette période couvrant octobre à décembre 2021.

Assemblage d’empire à la suédoise

S’il y a bien un secteur sur lequel la holding s’est montrée active, c’est bien dans le domaine des fusions/acquisitions. Nous pouvons citer la fusion avec Gearbox Entertainment et Easybrain ou encore la dizaine de rachats qui ont eu lieu en 2021. Conséquence ? Une hausse de 66% des effectifs par rapport à 2020 pour arriver à un total de 9’524. Même constat pour le nombre de jeux en développement qui passe de 150 à 216. Nous pouvons donc nous attendre à voir déferler prochainement une armée de titres venus du nord !

Si nous commençons à parler d’argent, là aussi nous arrivons à une croissance qui peut donner le vertige. Ainsi, le chiffre d’affaires (CA) connaît une explosion fulgurante puisqu’il atteint les 480 millions d’Euros (M€) contre 205M€ en 2020. Cela représente une croissance colossale, en pesant ses mots, d’environ 135% ! Pour les observateurs sceptiques qui pourraient faire remarquer que cela n’augure en rien de la santé de l’entreprise, petit aparté sur l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE).

Cet indicateur, pour simplifier, tend à refléter la rentabilité de l’activité même de l’entreprise. Sont ainsi retranchés du chiffre d’affaires, une bonne parties des dépenses ainsi que les impôts et taxes. Sans plus de suspense, aucun souci pour l’ogre nordique puisque ce solde a progressé de 70% pour arriver à un total de 141M€. Certes, cela est moins impressionnant que ce que nous avons pu constater pour le CA, mais la progression n’en reste pas moins notable.

Mais si vous pensiez que le groupe était rassasié, vous faites fausse route. En effet, Embracer Group prévoit une enveloppe disponible d’un peu plus de 750M€ une fois que les transactions en cours seront finalisées. Certes, nous ne sommes pas au niveau d’un Microsoft, mais cela préfigure néanmoins de nouveaux mouvements. Précisons également que le jeu-vidéo n’est pas le seul domaine dans lequel la firme souhaite se développer. En effet, les productions cinématographiques ou les jeux de société sont des secteurs d’activité dans lesquels officient des entreprises acquises durant l’année. Tous les voyants sont donc au vert pour une entrée au Nasdaq Stockholm Main Market à la fin de l’année, c’est à dire plus tôt que ce qui était initialement planifié.

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Les facteurs de croissance à la loupe

Face à une telle croissance, la question qui se pose concerne principalement les vecteurs par lesquels celle-ci est arrivée. Sans surprise, les grandes manœuvres de l’année y sont pour beaucoup. Si nous prenons en compte l’arrivée de Gearbox Entertainment et Easybrain, cela représente 126M€. Pour référence, cette comme correspond à 26% du CA total, soit plus de la moitié de la croissance de la filière Games. Le constat s’étend également à DECA Games, spécialisé dans le jeu mobile, qui voit ainsi passer son CA de 7M€ à 62,5M€ suite à l’inclusion de CrazyLabs.

L’appétit du groupe a, en contrepartie, entrainé une hausse d’environ 30% des dépenses d’exploitation. Néanmoins, lorsque cela est rapporté aux bénéfices bruts, le taux reste parfaitement stable. En d’autres termes, l’équilibre reste intact en terme de frais de fonctionnement sous réserve de conserver un niveau de ventes équivalent. La marge brute a d’ailleurs connu une augmentation de sept points par rapport à la même période, en 2020, pour arriver à 67%. Cela marque toutefois un retrait par rapport aux 76€ du trimestre précédent. Cela s’explique principalement par un changement de répartition du CA entre les branches Games et Publishing/Films, cette dernière ayant gagné du terrain.

Mais tout n’est pas seulement affaire de rachats ! Malgré la légère baisse de forme de THQ Nordic à cause d’un planning de sortie moins musclé que l’année passée, certaines réussites internes sont venus participer à la fête. C’est par exemple le cas de Saber Interactive et Koch Media dont le fond de catalogue a su trouver preneur. En ce qui concerne Coffee Stain, les succès de Deep Rock Galactic et Valheim ne sont en rien étrangers à son succès. Echec commercial malheureusement pour Chorus malgré de bons retours critiques.

En conclusion, il semblerait que la politique d’expansion menée par Embracer Group porte ses fruits. L’entreprise grossit mais conserve de bons résultats tout en gardant une certaine stabilité quant à ses coûts de développement. De nombreux jeux doivent aussi sortir à l’avenir ce qui garantit un avenir pérenne en terme de sources de revenus, surtout si l’on considère les récentes acquisitions d’Asmodée et Dark Horse Comics marquant une volonté de diversification. Néanmoins, il faudra confirmer cette bonne santé à l’aide d’un catalogue de très bonne qualité afin de maintenir ce niveau de rentabilité. Mais pour l’heure, l’appétit va, tout va !

Pour en savoir plus sur Embracer Group

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