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Test – GRID Legends, du surplace à grande vitesse

GRID Legends n’est pas un mauvais jeu de courses automobiles. Certainement pas. Il propose du contenu fourni, varié et une énorme durée de vie. Mais le problème, c’est que l’ensemble n’a aucun sens. Aucune sensation de progression. De plus, GRID oscille entre une approche sérieuse, avec l’aspect froid et propret de la compétition et des sensations de conduite très arcade. Et que dire du mode scénario ridicule et malaisant comme disent les internets mondiaux. Alors non GRID Legends n’est pas un mauvais jeu de courses automobiles en soi, c’est juste un énième jeu de caisses noyé parmi tant d’autres dont certains font beaucoup mieux. Dans le genre, autant privilégier DIRT 5, bien plus fun et coloré, ou les Forza Horizon, ou… 

GRID-Legends-Paris

I’m not a number, I’m a free man ! 

Le mode scénarisé n’est même pas une mauvaise plaisanterie. Même pas un nanar, car cela supposerait que ce soit drôle involontairement au 3ème degré. Non, suivre les aventures d’une jeune pousse d’une écurie en perte de vitesse vers les sommets est pathétique. Les moyens déployés, les acteurs et surtout les doublages en font un spectacle qui s’étire sur huit heures de rien. Les méchants sont très méchants. Ils sont bien sûr arrogants, misogynes, imbuvables et odieux. Ils n’ont rien pour eux. Et la petite écurie outsider par contre possède toutes les valeurs qu’il faut pour promouvoir son jeune talent montant. Tout sauf le respect de son identité ! J’y reviens plus loin.

Au final, c’est le joueur le méchant. Je m’explique : qu’on roule proprement ou non, le résultat est le même. Et comme l’humain est feignant, je ne me suis pas fatigué longtemps à la jouer fair-play. De toute manière, le gameplay est loin de la pratique noble de la course automobile pour verser plutôt dans l’arcade et parfois le destruction derby. Si le scénario est insipide, les commentaires le sont tout autant avec des intervenants qui assomment avec leurs phrases stéréotypées et bêtes. Un exemple : “cette ligne droite est idéale pour accélérer”. Sans déconner. Répétées pendant huit heures. J’ai coupé le son au bout de deux. 

Sans parler du malaise constant autour du pilote que l’on incarne. Alors oui on peut lui choisir un nom et prénom. Mais de bout en bout, je suis le “pilote 22”. Je ne sais pas, un système de surnom à la Forza aurait pu laisser un minimum de dignité. Hélas non. Ainsi, durant les cinématiques gênantes, les commentaires insipides, je ne suis que « 22 », ça m’a achevé. Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre ! Alors je me suis évadé, laissant un mode de jeu vite oublié. Ah oui, les gentils gagnent à la fin. Étonnant, non ? 

GRID-Legends-mode-scénario 

Du surplace à grande vitesse 

En plus du scénario, se présente le mode carrière extrêmement fourni avec des dizaines et des dizaines d’épreuves. Et comme dans le mode précédent, celles-ci s’enchainent de manière décérébrée. Mais le plus ? Il n’a plus de cinématiques embarrassantes entre deux. Ouf [émoticône de soulagement]. Les modes de courses sont classiques avec du Time Attack, de l’élimination et les catégories de véhicules sont assez nombreuses pour limiter un tant soit peu l’ennui a priori. Mais rien n’y fait. Que faisons-nous là ? On engrange de la thune virtuelle, on achète de nouveaux bolides pour faire les courses suivantes et quoi ? Jamais je n’ai la sensation de progresser, de vraiment débloquer quelque chose de nouveau. Je fais du surplace à grande vitesse. 

Les courses se déroulent sur de magnifiques circuits avec une mention spéciale pour celui de Barcelone où trône la Sagrada Familia. Celui de Chicago vaut le détour également, de nuit et sous la pluie, les courses sont fastes et furieuses. Avec quatre à six variantes par tracés, là aussi le contenu est massif. Ce qui pourrait augurer un mode multijoueur infini. Las, j’ai calé, j’avoue bien volontiers. Je n’ai pas eu le courage de me lancer en ligne après 15 heures passées à tourner en rond et dans le vide.  

GRID-Legends-Chicago

 

Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
Contraste élevé (réticule de visée) Sous-titres avec indications d’ambiance
Taille couleur de police Identification de la personne qui parle
Marquage des ennemis Police personnalisable
Interface personnalisable Couleur de police personnalisable
Couleur minicarte personnalisable Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
Option daltonisme Sons ambiants signalés (informe sur présence)
Option Text to speech
Ralentissement du jeu

 

Conditions de test

  Détails TV 4K   Jeu fourni par l’éditeur oui
  Console Xbox Series X   Temps passé sur le jeu 15 heures
  Niveau de difficulté normal   Jeu terminé non

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