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Test – Armored Core VI: Fires of Rubicon, c’est clairement le feu !

Bonjour ! C’est moi, et j’arrive après tout le monde avec ma review de Armored Core VI: Fires of Rubicon. Du coup, plutôt que de faire un test détaillé et descriptif, je vais tenter une approche un poil différente. Accrochez vous, c’est parti !

Si je suis fan de Dark Souls, Elden Ring ou Sekiro, est-ce que j’achète ?

La réponse est simple : non. Alors attention, ça ne veut pas dire que le jeu est mauvais comparé aux titres suscités. Ouhla non. C’est juste qu’ils n’ont pas grand chose en commun. On va retrouver quelques boss à s’arracher les cheveux, mais c’est à peu près tout. L’univers n’a évidemment rien à voir, la structure du jeu n’a rien à voir, le gameplay n’a rien à voir. Bref, Armored Core est très différent des autres séries à succès de From Software.

Déjà, là où les Souls (et Sekiro, et Elden Ring, mais je ne vais pas le répéter à chaque fois) proposent des mondes complets, très structurés et avec un level design aux petits oignons, Armored Core prend le chemin opposé. Il conserve un level design soigné, mais nous sommes sur des niveaux « fermés ». Ils peuvent être relativement vastes, mais ils ont des limites claires. Avec un beau ruban rouge faisant office de mur invisible pour vous indiquer que vous n’irez pas plus loin. Pour autant, le level design est vraiment très bon sur la majorité des maps, avec beaucoup de verticalité. De toute façon, ces niveaux ne sont pas là pour vous perdre. Ils n’ont pour seul objectif que d’offrir un terrain de jeu à des affrontements très dynamiques entre mechas. Et à ce niveau là c’est réussi. Il est jouissif (désolé par avance, ce mot sera répété plusieurs fois durant ce test) de se déplacer entre des tours ou structures géantes à moitié effondrées. De sauter se poser sur un bâtiment pour pilonner du menu fretin placé en contrebas. Ou plus simplement d’aller se cacher quand un boss aussi gros qu’une ville aura décidé de vous larguer une salve de missiles sur le coin du cockpit.

Sur la structure du jeu maintenant. Nous sommes clairement sur un jeu à l’ancienne. Ici, pas de fioriture. Un menu de sélection de missions, un briefing via un échange radio, et en avant. Vous êtes téléporté sur la carte sur laquelle la mission se déroulera. Une fois celle-ci remplie, en une petite quinzaine de minutes généralement, écran récapitulatif qui vous indique vos gains puis retour au menu et débriefing. Là encore via des messages radios. Pas de visages, pas d’animations. Les cutscenes sont rares et le scénario, sans être mauvais, ne vous fera pas vous relever la nuit. Ou alors comme souvent avec From Software je suis passé à côté… mais je ne crois pas cette fois. La partie importante, c’est que vous êtes un mercenaire, donc vous voulez gagner du pognon pour pouvoir vous construire le mécha de vos rêves. Bon ok, ce n’est peut être pas ça la finalité, mais je ne vais pas vous spoiler non plus. Et puis dans les faits, c’est bien ce qu’on veut : de l’argent pour dévaliser la boutique. Bref, toute la partie scénaristique est vraiment austère. Il en va de même pour les menus d’ailleurs, qui sont fonctionnels, et pas plus. Mais franchement, peu importe. L’intérêt du jeu n’est pas là, vraiment.

Passons donc au dernier point : le gameplay. Et là mesdames et messieurs, sous vos yeux ébahis, on passe au niveau supérieur. Alors attention, j’adore le gameplay des Souls. Mais globalement, et y compris dans Elden Ring en mode double katana (le meilleur build comme chacun sait), on reste sur quelque chose de posé. Ici, c’est autre chose. Avec 4 armes à disposition pour autant de gâchettes, des méchas globalement très agiles (même les tanks), beaucoup de verticalité, des ennemis qui ont souvent un arsenal similaire au votre… Les combats sont un spectacle permanent. Toujours en mouvement, avec des animations du plus bel effet, des explosions partout, tout le temps. Pfiou. C’est intense, c’est beau, c’est… jouissif. Pas besoin d’être un dieu du stick en plus, la visée étant fortement assistée. Mais heureusement, car il y a pas mal d’autres paramètres à gérer. Votre jauge de boost, la température de votre mecha et de vos armes, votre niveau de munitions… Le tout alors que tout explose autour de vous et que les ennemis virevoltent en tout sens.

Du coup, c’est pas dur ?

Euh. Disons que la majorité des missions sont assez faciles. Pas triviales, et il faut quand même faire attention, mais elles sont largement faisables. Tout simplement car elles renferment quelques dizaines d’ennemis certes, mais la majorité sont vraiment peu dangereux face à votre puissance de feu. Il y a souvent un mini boss pour conclure le niveau, mais là encore, rien de bien méchant à mes yeux. Et au pire, il y a (presque) toujours un checkpoint juste avant.

Là où ça se complique, c’est du côté des niveaux de boss. Ceux qui bénéficient de la meilleure mise en scène disposent généralement d’un gimmick qui les rends plutôt simples. Une fois la mécanique comprise évidemment. Pour d’autres (coucou Balteus, mais ce n’est pas le seul), il faudra s’accrocher. Ils peuvent en effet avoir une puissance de feu bien supérieure à la votre, une grande mobilité, une zone de combat ne présentant pas ou peu de moyens de se cacher… Bref, ils sont infernaux. Pas impossibles, mais il faudra bien avoir en main tous les concepts du jeu pour les passer sans trop de mal. Petit conseil tout de même : si vraiment vous bloquez, n’hésitez pas à tester plein d’armes différentes. Selon les ennemis, certaines sont beaucoup plus efficaces que d’autres. Et elles peuvent faire passer un niveau de très compliqué à seulement compliqué.

Et si j’aime les Gunpla, j’achète ?

Ahah, pauvre fou. Bon, je pense que si tu aimes les Gunpla tu as déjà acheté. Mais la réponse est oui. Mille fois oui. Avec les combats, la customisation de votre mecha est le deuxième aspect essentiel du jeu. 4 armes, 4 éléments de corps, un booster, une puce gérant la visée et un générateur. Ca peut paraitre peu finalement. Mais pourtant les possibilités sont très nombreuses, et permettent de faire un peu tout ce qu’on veut. Vous voulez un petit mecha ultra agile qui va tout défoncer au corps à corps, à base d’épée à énergie et de fusil à pompe ? Ou vous préférez celui bien posé sur ses 4 pattes (qui paradoxalement peut faire du vol stationnaire sans trop pomper de boost), avec minigun et lance roquette ? A moins que ça ne soit le tank qui vous chauffe, avec des canons lourds plein les bras ? Ou alors un mix de tout ça ? Et bien tout est possible. Avec des contraintes de poids et consommation d’énergie tout de même, afin de ne pas faire un modèle complètement craqué. Et évidemment, il faudra avoir acheté les différents éléments dans la boutique avant. Oh et je n’en ai pas parlé tout à l’heure, mais chaque arme est très différente des autres, et toutes sont un plaisir à utiliser. Chacun trouvera sans aucun doute un style de jeu qui lui plait.

Et puis après, si vraiment vous êtes accroc (ce n’est pas grave, ne vous inquiétez pas), l’atelier de peinture et décals est là. Le mech porn est présent, et pas qu’un peu. Et ce n’est pas le mode photo qui me fera dire le contraire. Non vraiment, c’est beau. Pas forcément incroyable côté technique hein. Mais bon sang j’ai fait un nombre de screens incroyable, alors que c’est toujours la même chose : un mecha qui tire sur des trucs, dans des environnements pas forcément très vendeurs. Car oui, on parle d’une planète ravagée par une calamité (les fameux Fires of Rubicon du titre). Et pourtant… je vous laisse admirer les screens qui ornent cette page. En gardant en tête que moi et l’art, on est pas trop copains.

Miyazaki, épouse-moi

Vous l’aurez compris, j’ai adoré mon temps passé sur le jeu. Malgré la structure vieillotte. Malgré une lisibilité parfois aux limites. Malgré des missions pas toujours passionnantes. Malgré quelques boss rageants. Tout est rattrapé par un gameplay aux petits oignons couplé à une jouissance visuelle et auditive. Hey mais finalement, c’est pas si éloigné de Dark Souls ou Elden Ring !

Le jeu est pour vous si :

  • Vous aimez les mechas
  • Le gameplay est essentiel pour vous
  • un jeu exigeant, et parfois peut être un peu déséquilibré, ne vous fait pas peur
  • Vous aimez passer un peu de temps dans des menus à optimiser votre build

Le jeu n’est pas pour vous si :

  • Vous attendez Dark Souls avec des robots
  • Vous ne voulez pas vous prendre la tête sur des boss compliqués
  • La narration et la mise en scène sont essentiels pour vous

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeurOui
  ConsolePS5 (cafouillage avec l’éditeur, pardonnez moi d’avoir pêché)   Temps passé sur le jeu25 heures
  Niveau de difficultéN/A   Jeu terminéOui
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