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Test – Dead Space, le retour du roi

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Cette mouture 2023 prouve que Dead Space est un chef d’œuvre intemporel de l’horreur et qu’il s’impose comme un mythe du JV. Disposant d’une puissance évocatrice exceptionnelle, l’aventure se dévore sans temps mort en une quinzaine d’heures éprouvantes et excitantes ! Gore, violent, sans merci, la filiation avec la franchise cinématographique Alien saute au yeux comme un facehugger insatiable. Il parvient d’ailleurs à se hisser au rang de classique. Évidemment, il y a bien deux ou trois choses à redire, comme les scripts parfois grossiers permettant l’accès à de nouvelles zones, mais c’est bien infime au global. On peut même en sous-texte y percevoir un message anticapitaliste, ce qui est assez ironique quand le titre en question est édité par EA… Un grand classique à éprouver au moins une fois dans sa vie. 

L’Ishimura comme seul horizon des événements

Que se passe-t-il sur l’USG Ishimura, ce gigantesque vaisseau minier de la CEC ? Une petite équipe, dont l’ingénieur Isaak Clarke, est envoyée pour ce qu’il semble être une banale mission de maintenance. Après tout, ce n’est sans doute que de petites avaries des systèmes de communication, rien de bien méchant ! Et ce sera l’occasion également pour Isaak de voir Nicole, sa femme qu’il n’a pas vue depuis des lustres. Dès les premiers instants, dans la semi-obscurité de la baie d’amarrage, la tension est palpable, et le silence, total. Rien. Personne. Jusqu’à ce que les nouveaux arrivants rencontrent les premières bestioles affecTUEUSES…

La mise en scène et l’ambiance sonore en font un spectacle horrifique total. On en prend plein la tronche, plein des oreilles et on en redemande ! En tout cas, dans les premières heures. Le temps de s’équiper, d’améliorer son arsenal et son armure, Dead Space verse peu peu dans le jeu d’action. Néanmoins, on reste rarement dans le confort. Et je ne parle pas seulement des munitions, le vaisseau Ishimura, alors qu’il est censé être un havre de sécurité, est dans un bien piteux état. Il en devient même la source principale du malaise : il gronde, tremble, grince, expire des jets de vapeurs toxiques. Ainsi, même la coque de métal nous préservant du vide interstellaire nous précipite vers la mort.

Mort que l’on rencontrera souvent pour les plus imprudents ou impatients. Les Nécromorphes qui surgissent ne cherchent qu’à vous éviscérer dans des gerbes de sang spectaculaires. De mémoire de joueur, j’ai rarement eu l’occasion d’autant frissonner devant un jeu vidéo, ou même d’expérimenter un titre aussi violent, gore avec son personnage principal. Le pauvre Isaak ne se fait pas tuer, non, il se fait massacrer, découper en charpies, broyer. Du vrai masochisme pour nous autres à la manette de continuer le périple de ce simple ingénieur !

Isaak Clark, l’employé du mois

Là est la grosse originalité de Dead Space, ce survival horror se déroulant dans un univers de science-fiction pas comme les autres. Par exemple, on est à des années-lumière (ahah) d’une autre trilogie bien connue, Mass Effect ou de Star Wars par exemple. Ces dernières licences sont bien propres sur elles, avec des vaisseaux clinquants et des combattants aguerris à l’image de Shepard. Ici l’Ishimura fait pâle figure à côté du Normandy. Bon OK, ce dernier est un bâtiment de guerre… Mais tout de même ! Avec ses tuyaux courant le long des couloirs, sa crasse et ses couloirs exigus, l’Ishimura tient plus du Nostromo que d’autre chose. Tient donc, encore une référence à Alien… 

Sur l’Ishimura, Clarke n’est pas un winner… c’est juste un ingénieur. Juste un gars lambda à première vue, pas très charismatique ni très beau, ni particulièrement rapide ni fort. Il s’agit d’un employé de la CEC, la Concordance Extraction Company, envoyé là faire son boulot de maintenance. D’ailleurs, tout son arsenal est une collection d’outils ! Bon, ils sont sacrément puissants, je vous l’accorde. Seul le fusil d’assaut des forces de sécurité pourrait faire exception, mais son design singulier ne le rend pas très crédible en arme de guerre. L’armure de Clarke aussi jure avec les autres licences de SF : elle ressemble plus à un scaphandre échappé d’une aventure fantastique de Jules Vernes qu’à une armure de Spectre de Mass Effect ! Néanmoins Clarke, avec cette tenue très steampunk, comme faite de bakélite recouverte de circuits imprimés en cuivre est somptueuse et instantanément iconique.

Elle recèle également de quoi ralentir ou projeter des objets ou des ennemis. Les modules de stase et de télékinésie dynamisent encore plus les combats. Que ce soient dans les couloirs étroits ou dans de grandes baies à gravité zéro, les affrontements sont toujours intenses et brutaux. Surtout que consulter la carte ou son inventaire ne met pas en pause l’action, la tension est toujours maintenue à haut niveau. Ajoutons à tout cela la quasi absence d’ATH pour un résultat jouissif et immersif à souhait !

Le capitalisme, c’est mal, m’voyez

Avec tout ça, l’histoire tient hors d’haleine pendant 15 heures. Au regard du Dead Space 2008, il y a de petites modifications qui n’enlèvent rien et qui même sont assez bien vues. Je ne prends qu’un seul exemple qui ne dévoile rien, la séquence de tourelle laborieuse où Clarke devait tirer sur des astéroïdes à été remplacée par une autre où il doit réparer juste les canons automatiques. Dans ce cas, la modification est pour le mieux, surtout pour les nerfs du joueur^^. Dans l’ensemble, les retouches sont tellement bien intégrées qu’elles se fondent parfaitement dans ce récit. S’ajoutent par la même occasion quelques missions secondaires bienvenues puisqu’elles viennent enrichir l’univers de Dead Space en mettant l’accent sur des événements mineurs passées sous silence dans l’opus originel.

Coté négatif, car il y en a, on pourrait chipoter à raison que Clarke passe son temps à se faire balader pour réparer absolument tout sur l’Ishimura pendant que les autres membres de son équipe glandouillent. On pourrait également pester sur des portes verrouillées qui ne le sont plus juste après un simple dialogue à quelques distances de là. Heureusement, cela reste rare et n’entache en rien cette aventure furieuse.  

ALERTE SPOILER. Ne lisez pas ce paragraphe si vous n’avez jamais fait Dead Space. Si on prend un peu de recul, on peut voir aussi en sous texte un message anticapitaliste dans Dead Space. La C.E.C considère ses employés, aussi bien ceux de l’Ishimura que l’équipe où figure Clark comme de la chair à canon, sacrifiable et remplaçable, simplement pour le dieu pognon. Une thématique que l’on retrouve également dans Alien.

J’ai apprécié :

  • Un merveilleux remake qui confirme Dead Space en référence horrifique
  • Les combats toujours aussi violents et jouissifs
  • L’Ishimura, le monolith, le design de l’armure de Clarke, autant de portes ouvertes pour l’imaginaire
  • Le petit employé lambda contre la puissante CEC
  • Plein de modes de difficulté pour déguster Dead Space comme on l’entend
  • Une bonne durée de vie pour le genre
  • Des missions secondaires qui viennent compléter un lore déjà copieux
  • Intégralement en français (dialogues, sous-titre et interface)

Je regrette :

  • Quelques portes qui se déverrouillent par magie…


Critères d’accessibilité

  Déficience Visuelle   Déficience Auditive
✘ Contraste élevé (réticule de visée) ✘ Sous-titres avec indications d’ambiance
✔ Taille couleur de police ✔ Identification de la personne qui parle
✘ Marquage des ennemis ✔ Police personnalisable
✘ Interface personnalisable ✔ Couleur de police personnalisable
✘ Couleur minicarte personnalisable ✘ Options d’alerte alternatives (vibration, flash…)
✘ Option daltonisme ✘ Sons ambiants signalés (informe sur présence)
✘ Option Text to speech  
✘ Ralentissement du jeu  

Conditions de test

  Détails TV4K   Jeu fourni par l’éditeuroui
  ConsoleXbox Series X   Temps passé sur le jeu15 heures
  Niveau de difficulténormal   Jeu terminéOui
2 Comments

2 Comments

  1. Dede_fr34

    1 février 2023 at 17h36

    Merci pour le test.
    Ca donne bien envie, mais j’attendrai son arrivée dans le game pass pour me faire des frayeurs dans l’espace..

  2. bchristophe2

    2 février 2023 at 4h05

    Un jeu auquel il faut jouer absolument, il est dans ma liste bien évidemment.
    Merci bibi pour le test 👍

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